Scandaleux, incroyable, machiavélique et enfin diabolique, tel est la Stratégie mise en place par l’Institut de Relations Internationales (IRIS) pour le compte de Joseph Kabila — mise à jour.
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Nous remettons à jour la stratégie que Joseph Kabila a suivi religieusement jusque-là et qui n’a été légèrement modifiée que par suite de la pression internationale. Mais comme la fin justifie les moyens, dans un scenario Poutine-Medvedev (entendez Kabila-Shadary), il va revenir au pouvoir par Emmanuel Shadary interposé et puis se remettre en selle pour très longtemps. Nous vous brossons en détails, le séjour de Joseph Kabila à New York et le bref passage de la Délégation du Conseil National de Sécurité à Kinshasa et comment ils sont retournés bredouilles et fâchés.
1. Kabila était programmé pour quitter la ville de New York le mardi 25/9/2018, mais il fut bloqué jusqu’au Vendredi 28/9/2018. La phrase utilisée par notre “source” est qu’on l’avait “empêché” de quitter avant la dite réunion de vendredi. Ça nous avait semblé invraisemblable qu’on puisse “empêcher” un chef de l’Etat de quitter un pays étranger quand il le voulait... Pourtant, il y a un parallèle avec Mobutu. Dans sa dernière réunion d’Assemblée Annuelle des Nations Unies, Bill Clinton avait refusé de le saluer et avait donné l’ordre de le faire boucler s’il quittait la ville de New York.
2. Les sources de malheur de Kabila auront été, d’après notre interlocuteur, le rapport de Human Right et leur pression. Ils l’auraient rendu misérable.
3. Notre source nous a dit en plus que dans la fameuse réunion, on lui avait demandé de signer un document attestant qu’il allait effectivement quitter le pouvoir. Mais celui que la source identifie comme “un parrain très très fort “, l’aida à naviguer les pièges tendus par le conseil de sécurité de l’ONU avec promesse “d’aller réfléchir”.
4. Il y a quelques jours, les hauts officiers militaires furent convoqués en réunion et on leur demanda de redoubler leur vigilance car l’ouest allait tenter quelque chose. Ils devraient prendre les mesures à partir de la semaine passée. Ne soyez donc pas surpris que le meeting populaire de l’opposition programmé pour le 13-10-2018 avait capoté et que même les leaders de l’opposition furent brièvement encerclé dans la maison de Baba Kyungu wa Kumwanza.
5. La même source nous a dit que la délégation des nations unies aurait demandé son départ effectif et pas de manigances. Une fois de plus, Kabila arriva a dribblé les membres de la délégation du Conseil de Sécurité qui retournèrent les mains vides à New York. En d’autres mots, le plan conçu par ISIS de Washington est toujours en application et meme au délà de l’horizon 2018. Kabila restera au pouvoir moyennant quelques petits amenagements comme le subterfuge d’Emmanuel Shadary comme dauphin.
6. N’espérez donc pas que l’Angola pourra nous délivrer et ni l’Afrique du Sud. L’Angola pompe 500,000 à 600,000 barils/jour de notre pétrole gratuitement depuis plus de 20 ans, ce qui équivaut à plus de 200 milliards d’USD qu’ils nous doivent. Avec Inga III, l’Afrique du Sud est garanti d’importer notre électricité pour faire tourner ses industries alors que moins de 5% de nos 80 millions d’habitants n’ont pas l’accès à l’électricité.
7. Sachez donc qu’au niveau d’Etat, ce sont les intérêts qui comptent et non les amitiés. Le président Angolais va d’abord privilégier les intérêts de son pays au lieu de venir à notre secours. La façon dont ses policiers ont bastonné nos frères dans la vidéo qui a circule dans les réseaux sociaux devrait déjà nous donner une bonne indication, qu’ils ne vont rien faire pour nous.
8. Enfin, « si tu connais ton ennemi et que tu te connais-toi même, tu n’auras pas raison de craindre l’issue de cent batailles » disait SUN TZU. Joseph Kabila connait très bien les politiciens Congolais et il a un parrain super puissant qui le protège sur le plan international. Il a donc la voie libre si les Congolais mettent leurs espoirs dans cette fameuse communauté internationale au lieu de se prendre en charge en appliquant l’article 64.
Sans altérer un seul mot de ce plan, Congovox.com publie in extenso ce document intitulé « Soulèvement Populaire et Stabilité Politique en République Démocratique du Congo — Scénario à l’Horizon 2018 » que nous avions déjà publié le 3 Novembre 2016 !
Partant de la Chronologie de la Crise Pré-électorale, les auteurs de cette stratégie satanique avaient débouché sur deux Scénarios dont la quintessence est le maintien de Joseph Kabila au Pouvoir en 2018. Bien entendu, Shadary sera vite balayé pour céder le pouvoir à Joseph Kabila.
Bonne lecture
