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Joseph Kabila, à Kingankati

Secret de Polichinelle : La Cité de Kingankaki Devient Un Petit État dans l’État

Pour opérer un véritable changement, il faut remettre en question ou contester le statu quo dit-on. C’est le contraire qui se passe en RD Congo, juste à 78.3 kilomètres du Palais de la Nation à la Gombe, où une cité autonome est en train de naitre à l’image de Rome en Italie, un État dans l’État qui n’est pas sous contrôle de l’État Italien.

En effet, il y a seulement 3 villes sur la planète qui ne relèvent d’aucune autorité nationale : elles ont des lois distinctes, elles ne paient aucun impôt, elles ont leur propre police et possèdent même leur propre drapeau d’indépendance.

Les 3 villes sont la ville de Londres, le District de Columbia et le Vatican. Ces 3 villes contrôlent l’économie, les attaques militaires et les autorités spirituelles puissantes y siègent. Ensemble, ils contrôlent les hommes politiques, les tribunaux, les établissements d’enseignement, les réserves alimentaires, les ressources naturelles, les politiques étrangères, les économies, les médias et les flux monétaires de la plupart des pays, ainsi que 80 % de la richesse totale de la planète.

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À l’instar de la cité du Vatican à Rome par exemple, la cité de Kingankati devient également un petit état dans la capitale Kinshasa. Avec son souverain Joseph Kabila, sa propre armée et son administration. Il est quasiment impossible de pénétrer dans l’espace présidentiel sans risquer d’y laisser sa peau.

On raconte que pour arriver à Kingankati, c’est-à-dire là où vit le raïs, il faut des sacrifices. C’est maintenant l’équivalent de la Chapelle Sixtine, le saint de saints, une chapelle du Vatican, construite à la fin du XVe siècle par le pape Sixte IV, contenant un plafond peint et une fresque du Jugement dernier de Michel-Ange et par où la fumée blanche annonce le nouveau pape.

Pour y arriver, à 1 km de la résidence du Rais, un arrêt obligatoire où tous les véhicules privés est imposé manu militari. On doit alors prendre place au bord d’un bus jusqu’au sacro-saint sanctuaire du Rais.

Cette portion est la plus dangereuse du trajet. Elle est truffée des caméras à infrarouge, des mines anti personnelle et  des commandos disséminés partout et même perches sur les arbres prêtent à défendre le chef. Kingakati est un véritable petit village gaulois qui vit sa loi et son code de survie.

Que devons-nous retenir ? Tant que Joseph Kabila va continuer à télécommander la vie de Congolais à partir de Kingankati et mettre les bâtons dans les roues de son successeur, en véritable hors-la-loi, il n’y aura jamais du changement tant attendu. Ça sera le statu quo.

À bon entendeur, salue.

 

 

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