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Gianni Infantino, Ahmad Ahmad, Grégoire NDJAKA, Ahmed Yaya,  Alian Foca,  Motsepe, Issa Hayatou

Stoppez les élections de la CAF à tout prix ! Main basse du nouveau colonisateur Gianni Infantino sur le football Africain

C’est l’histoire d’un monsieur qui par la corruption achète un poste de choix pour son fils dans une prestigieuse entreprise publique et qui quelque temps après semé la tempête, crie au vol et à la corruption et réclame son limogeage parce qu’il a perpétué la tradition.

 

L’histoire de l’imbroglio juridico-judiciaire qui secoue la CAF est de celles-là. Comme de tradition, le narratif est celui du plus fort. C’est celui qui a les moyens qui a raison.

 

Il est de notoriété publique désormais, puisque les langues se sont déliées, et que le bénéficiaire et les acteurs l’ont publiquement reconnu, il est donc de notoriété publique que le président Ahmad Ahmad devait sa place de président de la CAF à la FIFA, ou plus exactement à Gianni Infantino qui a distribué des liasses de billets, des montres en or et même déployer des Escort girls pour le faire élire.

C’est qui n’était qu’une rumeur a été confirmée il y a quelques heures seulement par une sérieuse enquête du journal norvégien Josy Mars. Face à cet impressionnant déploiement de moyens financiers, Issa Hayatou qui avait dirigé de main de fer et avait hissé la CAF au niveau mondial ne pouvait pas faire le poids. 

 

Il suffisait comme d’habitude d’utiliser les arguments traditionnels nécessaires pour le discréditer le faire passer pour un incapable et corrompu. Contre un africain ce type d’argument marche toujours et nous sommes toujours, nous subsahariens, les premiers à l’adopter et à l’amplifier. Question de logiciels ou de complexes séculaire, ça dépend.

 

Le nouveau dauphin celui qui prenait la place du vieux Issa Hayatou n’était qu’une marionnette, un pion, un agent au service de la FIFA. Il lui devait sa place et ne pouvait que mettre en marche sa stratégie. Son choix n’était pas innocent il faut le préciser. On le savait fragile maintenant, il fallait le piéger pour qu’ils obéissent au doigt et à l’œil. Alors on sort l’artillerie lourde : les femmes l’argent et tout ce qui ne fait généralement frétiller. L’oiseau est définitivement en cage.

 

Pour mettre la cape qui intéresse le gros mastodonte au plus haut point, gros mastodonte que l’on a appelé pour restructurer la boîte au passage et pour cause, on lui demande de rompre le seul contrat qui permet à la CAF de payer les salaires et tenir ses engagements. Ce n’est pas grand-chose, mais ça fait bouillir la marmite et ça paye les voyages et les factures courantes. Le contrat Lagardère de 1 milliard de dollars sur 12 ans qui a déjà bouclé 6, est tout simplement et purement rompu. Rien d’autre pour le remplacer. Aucune autre source de revenus. 

 

Alors sans argent, la CAF est désormais à la merci de la FIFA, elle ne peut compter que sur elle pour vivre. Elle dicte désormais sa loi, méprisant au passage une solution financière africaine initiée par l’union africaine des radios et télévisions l’UART que dirige Grégoire NDJAKA. une piste balayée d’un revers de la main par la FIFA. Gianni Infantino ne prend plus les gants pour tancer les dirigeants et les responsables des fédérations africaines de la CAF.  il souffle le chaud et le froid.

 

C’est lui le patron. À RABBAT, il va d’ailleurs suscité contre lui la colère des tous les cadres et patrons du foot continental qui l’a fait venir. Il veut même imposer le calendrier des compétitions en Afrique. Une CAN tous les quatre ans, rien que ça.

 

Maintenant qu’il a pris le contrôle, plus besoin de Ahmad Ahmad et son staff qui commencent à manifester quelques timides velléités d’indépendance. Il les tient par la barbichette et souvent par le chantage. Il suffit de sortir quelques images embarrassantes et il en a. il le tient aussi par quelques contrats pas très orthodoxes que le malgache à passer à des sociétés qui lui soient proches.

 

L’affaire est pliée. Il faut un nouveau président plus arrangeant plus corvéable plus obéissant et peu regardant. Le football africain est sous coupe réglée. La FIFA est aux commandes. Ce qui est frappant ici c’est la méthode qui rappelle une autre qui a mis l’Afrique francophone dans la situation de chaos qu’on lui connaît depuis des décennies.

 

Vous souvenez au moment des indépendances on a soigneusement pris soin d’écarter les nationalistes, ceux qui se battaient pour l’autonomie réelle de leur pays. Beaucoup ont même été tués. On a mis au pouvoir des seconds couteaux, des collabos arrangeants, de gouverneurs noirs plus soucieux des intérêts d’un ancien maître que du développement de leur pays et de leurs compatriotes.

 

Ils ont veillé avec souvent beaucoup de zèle sur le pétrole, le bois, le diamant, la bauxite, bref sur les richesses minières de l’ancien colonisateur. Ils ont protégé les contrats léonins qu’ils avaient signés avant leur départ. Cette technique ressemble à celle adoptée aujourd’hui par Gianni Infanto pour garder la CAF sous sa coupe. 

 

Il ne s’agit pas de défendre Ahmad Ahmad qui a été un outil de cette stratégie et qui ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. NON, j’ai presque envie de dire qu’il mérite ce qui lui arrive. Il n’était pas à la hauteur. Je veux être suffisamment indulgent pour mettre sous le compte de la naïveté et encore, ses errements.

 

Nos représentants à la CAF ne sont pas exempts de tout reproche. NON, qu’il est d’ailleurs dans cet environnement ? Ce contre quoi je m’insurge, c’est cette propension du corrupteur occidentale a toujours, toujours, donner des leçons, à nous utiliser dans le même temps pour faire passer son art hâtif. Pour qu’il y ait corruption, il faut un corrupteur et un corrompu. Dans le cas d’espèce celui qui a corrompu pour placer Ahmad Ahmad, on le connaît. Ahmad est le produit de celui-là. Il est tout aussi condamnable. Ahmad et ceux contre qui la FIFA se déchaîne aujourd’hui.

 

Sans ces millions de dollars distribués, il n’aurait jamais été à cette place. Si la commission doit exclure à Ahmad Ahmad, ce qui est normal, elle doit aussi frapper Gianni Infantino. Pas de deux poids deux mesures. Mais on sait qu’il est un trop gros morceau pour être inquiète. Personne n’ignore le nombre de plaintes qu’ils traînent devant les juridictions de son propre pays la Suisse. Et pourtant, cela ne vient pas à l’esprit de personne, absolument personne, pour le juger inapte à gérer l’instance faîtière du football mondial. 

 

D’ailleurs, tous les patrons de fédérations qui parle de lui préfèrent le faire loin de leur chambre d’hôtel, et toujours en off. ceux qui ont hier accusé Issa Hayatou de tous les vices, de tous les péchés, en arrivent à le regretter aujourd’hui à se souvenir qu’il était un très bon président soucieux des intérêts des africains et de ses stars, qu’il ne s’est pas enrichi sur la bête comme on l’a prétendu. 

 

Alors que quelques semaines de l’élection du futur président de la CAF, il devient urgent pour les africains de prendre conscience que cette confédération n’est pas seulement un club d’inculte et de passionnés du ballon rond qui se tape dans le dos et qui profitent des voyages en première place et les suites dans les grands hôtels de luxe avec des créatures de rêve aux frais de l’institution. C’est un outil de souveraineté. Un de ces instruments miroir de l’Afrique. 

 

Chacun d’entre vous sait quel plaisir il a pris à voir les lions indomptables du Cameroun, les Black Stars du Ghana, les pharaons d’Égypte, les lions de Teranga brillaient dans les coupes du monde ou dans les grandes compétitions internationales. Chacun d’entre vous sait quelle fierté il a éprouvée avoir brillé hier dans les championnats internationaux, les Roger Mila, le Samuel Eto'o, Didier Drogba, les Abedi Pelé, les Jay Jay Okocha ou aujourd’hui, les Sadio Mané, Mohamed Salah, Toko Ekambi pour ne citer que ceux.  

 

Sont-ils ils condamnés à ne brille et que chez les autres, dans les championnats européens ? Encore une fois ne sommes-nous pas capables de fournir autre chose que de la matière première ? En 2021 doit-on encore une fois confier la gestion de notre football à d’autres ? Doit-on comprendre qu’il n’existe pas de compétences africaines pour développer ses talents ou rendre rentable cette extraordinaire manne ? Est-ce encore le blanc qui va venir nous apprendre comment le gérer ce football ? Et pourquoi le serait-il dans notre intérêt ?

 

Lorsque l’on regarde comment les championnats et les fédérations sont organisés dans le nord du continent, comment elles gagnent de plus en plus de titres, on se demande pourquoi l’on ne confierait pas cette CAF si convoitée au Maroc ou à l’Égypte ? Pourquoi pas ? Mais ceci n’est qu’une réflexion qui ne s’appuie pas sur une expertise. La seule chose dont je sois certain est que l’Afrique regorge de compétences suffisantes pour gérer la CAF de façon optimale. Il faudrait simplement faire comprendre à ce formidable potentiel qu’il n’y a pas mal d’argent en jeu, pas mal d’argent à générer pour l’Afrique. À condition de gérer de façon orthodoxe et transparente. 

 

Il est donc urgent de s’y intéresser. J’ai déploré juste le fait que les élections qui se tiendront le mois prochain soient déjà biaisées, avec des candidats totalement acquis à la cause de la FIFA, comme le Mauritanien Ahmed Yaya qui désormais semble le poulain de Gianni Infantino au détriment du Sud-Africain Motsepe qu’il présentait à certains chefs d’État comme son choix. Mais qui est-il pour exprimer son choix ?

 

J’ai peut-être trop parlé et je devrais faire attention comme le conseillent certains patrons de fédérations. Alors au prochain président de la confédération africaine de football de prouver que j’ai tort de m’inquiéter pour l’avenir de la CAF qui est déjà presque en cessation de payement. 

 

Au lendemain de l’élection qui se tiendra le 12 mars prochain à Rabat ne risque-t-on pas de se retrouver avec les mêmes et les mêmes travers ? Quelle est l’urgence de voter maintenant dans ce climat délétère ? Posons-nous sereinement la question, dans cet imbroglio, ce grand désordre, quelle est l’urgence de voter si l’on remettait la balle au centre en excluant les différents acteurs actuels qui ont tous des responsabilités dans le naufrage.

 

Et l’union africaine comment réagira-t-elle face à la FIFA qui pousse l’outrecuidance au point de lui demander l’autorisation d’organiser une coupe d’Afrique des nations interscolaire sans passer par la CAF comme si elles n’existaient pas ?

 

à vous d’en juger dans cette nouvelle Conférence de Berlin qui se joue devant nos yeux .

 

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