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Ingenieur Nyembo, Ingenieur Heve Muyindile, Ingenieur Leopold Lukundja

Une rareté : Les Experts Congolais en Génie Ferroviaire s’Expriment Sur le Projet de Chemin de Fer à l’Est de la RD Congo

Pour la toute première fois, la RNTC a montré au monde entier le joyau caché que recèle la RD Congo. C’est ne pas l’or, l’uranium, le diamant, le coltan, les musiciens, les prophètes, les footballeurs et ni les politiciens. C’est une rareté !.

 

En effet, il est facile de trouver le diamant de joaillerie en RD Congo que les experts en génie ferroviaire. Si on vous demande d’en dénombrer 10 ingénieurs ferroviaires, vous n’en trouverez pas. Le maximum ne dépasse pas cinq ingénieurs. Ce sont eux qui sont en charge de ressusciter un projet vieux de 80 ans.

 

La question reste de savoir si le gouvernement Sama Lukonde va comprendre les enjeux, prendre la balle en rebondissement, financer à l’instar du gouvernement Burundais, et marquer quelques points.

 

Cette étude et le financement de ce projet devraient être une priorité des priorités pour désenclaver l’Est de la RD Congo. Ce que le président Felix Tshisekedi pourrait brandir comme accomplissement en 2023. Cependant, il faudra que son entourage comprenne l’importance économique des voies ferrées. Ce qui est difficile à entrevoir après le débâcle de sautes moutons.

La téléspeakerine de la RTNC reporte ce qui suit :

 

A travers un projet de chemin de fer à écartement standard les experts congolais ont été sur le terrain afin de reconnaître les sites où passera le tracé du chemin grâce au plaidoyer du corridor central.

 

Le projet qui consiste à connecter non seulement l'intérieur de la république démocratique du Congo aux villes commerciales mais aussi il va impacter positivement sur le commerce et l'économie des pays membres et du corridor central car la matérialisation de ces projets doivent faciliter l'écoulement rapide des produits et des marchandises.

 

Pendant plus de dix jours les experts congolais de la cellule technique d'appui des corridors des transports, [inaudible] en sigle ont été sur le terrain afin de reconnaître les sites où passera les tracés du chemin de fer à écartement standard.

 

L'Ingénieur Léopold Lukundja, expert ferroviaire explique :

« au fait nous n'inventons rien. Ce projet exista déjà depuis 1923 jusqu'aux années 1939, il y avait les chemins de fer du Kivu qui balaie le port de Kalundu jusqu’ à Kamanyola. Et ce projet devrait continuer normalement jusqu'à Bukavu, Bukavu – Kisangani. Mais malheureusement à cause de la deuxième guerre mondiale ce projet  s'est arrêté. Donc c'est que nous venons faire ce n'est rien de neuf. Mais nous voulons n'est-ce pas rééditer cet exploit là pour permettre n'est-ce pas la décongestion de tout ce qui a comme trafic et de permettre la fluidité non seulement des personnes mais également de marchandises. Et pouvoir n’est-ce pas pas donner une opportunité à toute cette partie de pouvoir se lancer dans toute activité et de baisser le coût de transport pour cette partie qui souffre réellement à cause des difficultés de transport ».

 

En effet, selon nos enquêtes, la RD Congo ne compte pas plus d’une poignée d’expert en Génie Ferroviaire,  un grand déficit pour une population de 100 millions d’habitants qui est en manque d’infrastructure pour couvrir les 2,34 millions de kilomètres carrés du territoire Congolais.

 

Ils s’agit des ingénieur Léopold Lukunja, l’ingénieur Nyembo de la SNCC et l’Ingénieur Constant Omari de l’Onatra. A part Hervé Muyindile, chef d’équipe des experts Congolais, leur dénominateur commun c’est qu’ils étaient formés en Chine par suite d’un accord signé entre le maréchal Mobutu et la République Populaire de l Chine.

 

Les ingénieurs Nyembo, Lukundja et Omari viennent l'Université Jiaotong de Pekin. Selon Wiki,  en septembre 1909, le Département des postes du gouvernement Qing fonda l'Institut de gestion des chemins de fer à Pékin.

 

En 1920, l'Institut de gestion des chemins de fer à Pékin est fondé et elle a été rattachée au ministère des Transports et des Communications et son nom a été changé en « Institut de formation au trafic du ministère des Communications ». Pendant ce temps, on y ajoute certains sujets dont le génie électrique, la diffusion par câble et la radio.

 

En 1921, l’institut est fusionné avec deux écoles techniques à Shanghai et Tangshan pour former l'Université Jiaotong, qui avait trois campus à Pékin, Shanghai et Tangshan, respectivement, changeant son nom en Université Jiaotong de Pékin.

 

Le campus de Pékin a été nommé Université Nationale Jiaotong, Pékin (中国交通大学) en 1949. En 1950, le campus de Pékin a été rebaptisé Université Jiaotong du Nord (chinois : 北方交通大学).

 

En septembre 2003, elle a de nouveau été rebaptisée Université Jiaotong de Pékin (chinois : 北京交通大学) pour rendre explicite sa localité favorable. Le campus de Shanghai s'est depuis séparé en deux universités qui sont maintenant l'Université Jiaotong de Shanghai (上海交通大学) et l'Université Jiaotong de Xi'an (西安交通大学).

 

Nos experts sont admis à l’Université  Jiatong de Pékin en 1981 et terminent en 1985 avec le titre d’’ingénieur civil en génie ferroviaire. Leurs collègues sont à la base de nombreux projet de chemins de fer y compris  la lévitation magnétique pour rouler a plus de 600 km/heure.

 

Hélas, depuis leur retour au pays, ils sont soit sous-employé ou soit sous-utilisé au lieu d’être responsabilisé pour créer le vertèbre principal qui pourraient servir d’épine dorsale pour résoudre le problème de transport en RD Congo.

 

Pendant qu’ils broient du noir au Congo, leurs collègues de classe chinois  opèrent de miracles en Chine mais à peine que les Congolais sont reconnus dans leur propre pays. Quel gâchis ? Le seul connu est  l’extroverti Constant Omari,  qui par manque de responsabilisation s’adonne, devinez, au football congolais !

 

C’est que le gens oublient est que Constant Omari est un crack en génie ferroviaire mais que le pays le met en touche pour la simple raison qu’il n’est pas Mukongo car l’Otraco est considéré une compagnie de Bakongo.

 

Faut-il encore s’étonner que le pays connaisse autant de retard et n’arrive toujours pas à émerger ? Rien d’étonnant car il est connu que certains dirigeants ont peur de s’entourer des hommes intelligents, préférant la compagnie de leurs frères ou d’autres nullités pour protéger leur postes.

 

La leçon qui se dégage de cette émission de la RTNC est qu’il n’y a pas moyen d’avancer si la crème de la crème du pays n’est pas placée aux postes de commandement pour résoudre les problèmes épineux du pays.

 

Il a fallu à peu près de 36 ans pour former trois ingénieurs. S’il faut ajouter leur 75 années d’expériences combinées, cela revient en une perte de 111 ans. 111 gaspillés !!!

 

Il est temps que la RD Congo se ressaisissent et mettent les hommes intelligents aux postes de commandement pour rebâtir l’infrastructure de communication routière et ferroviaire.

 

A très bientôt

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