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Une voix se lève en Europe: La communauté internationale est impuissante quand les victimes sont humiliées et violentées

  1. Puisque les morts n’existent pas au Congo.
  2. Depuis 16 ans les Nations unies sont au Congo.
  3. Un budget de combien ? 1 milliard 500 millions dit-on.
  4. Je n’ose pas le croire. Vingt ans d’un milliard 500 millions, vingt mille membres des nations unies, civiles et militaires. Mais non, ne me dites pas qu’après 16 ans nous revenons à la case départ ?
  5. C’est un peu invraisemblable et chaque fois partout nous nous sommes rendus avec Colette Braeckman, toujours le même cri des femmes.
  6. Pourquoi n’a-t-on pas poursuivi nos meurtriers ?
  7. Pourquoi les Nations unies qui ont fait un travail exceptionnel grâce à leurs experts dans ce fameux rapport mapping, qui est la pièce maîtresse, la pierre angulaire de toute l’action, me semble-t-il, pour faire régner la justice dans ce pays.
  8. Pourquoi après ce fabuleux rapport qui a listé les 617 violations graves des droits de l’homme, du droit humanitaire, du droit de la guerre, pourquoi pas de poursuites judiciaires ?
  9. À quoi bon avoir fait ce travail si c’est pour qu’aujourd’hui les criminels soient généraux, ministres dans des sociétés les plus diverses et qu’avec arrogance, elle soit là, devant le regard des victimes humiliées, violentées, impuissantes ?
  10. Pourquoi n’a-t-on pas donné suite, une suite judiciaire à ce document ?
  11.  Les listes existent. Les listes ont été établies. On a encore parlé hier avec madame Navi Pillay qui à l’époque avait des responsabilités importantes aux Nations unies.
  12. Pourquoi cette impunité ?
  13. Pourquoi pas de justice internationale ?
  14. Pas de tribunal pénal international ; pas de tribunaux spéciaux ;
  15. pas aujourd’hui pour le moment deux tribunaux mixtes, comme ça a été le cas au Cambodge.
  16. Je sais que les propositions ont été faites, qui ont été refusées par les autorités congolaises.
  17. Mais ce cycle nous mène où ? Dans le mur ; dans le mur absolu.
  18. Et on dira encore dans un an dans deux ans, ah, mon Dieu, si on avait su… mais non on le sait.
  19. ce n’est que la répétition de l’histoire on voit bien tout le scénario qui se profile
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