URGENT ! Après Le Scandal Des Bus Mercedes, Philippe Demoerloose Vend 3000 Bus Volvo À La RD Congo
Parmi les hommes d’affaires qui ont fait fortune sur le dos de la RD Congo, Philippe Demoerloose fait partie du club très fermé des businessmen Belges à la solde de l’ancien Président congolais.
Diplômé d’une des plus prestigieuses écoles de commerce de Belgique, ce n’est que très tardivement que Philippe de Moerloose s’est inventé une particule pour revendiquer une filiation issue de la noblesse du Royaume de Belgique. Comment Demoerloose arrive à convaincre les banques occidentales d’engager leur réputation dans les combines apparentes de blanchissement d’argent reste dans notre opinion, un très grand mystère que les instances juridiques doivent maintenant élucider.
De la Faillite de la Miba et Tant d'Autres
Ni noble, encore moins soucieux de respecter la moindre éthique et moralité en affaires, Philippe Demoerloose s’est fait un nom dans les affaires en participant à la faillite de la Miba. Sa société détenait un contrat de sécurisation du carré minier de fleuron de la production de diamant du Congo. Philippe Demoerloose a largement participé à la curée contre la compagnie minière en la dépouillant de ces derniers actifs.
Dans l’entretemps, l’homme d’affaires belge est devenu l’argentier du couple présidentiel. À telle enseigne qu’il servait de caisse noire aux dépenses en liquides et aux achats de l’ancien président et de son épouse Olive Lembe Sita Kabila.
Les dépenses n’étant pas couvertes par des justificatifs, le fisc belge a tôt fait d’identifier Demoerloos parmi les contribuables à suivre de près. Le train de vie de l’homme d’affaires ne cesse d’intriguer l’administration Belge.
En quelques années, les affaires du businessman prennent de l’ampleur.
Il se voit attribuer des marchés importants, notamment plus de 700 véhicules pour le parlement, ensuite 3000 tracteurs... Il investit dans l’aviation pour s’orienter vers l’hôtellerie à Lubumbashi et à Kinshasa.
Philippe Demoerloose dispose de protections puissantes — Félix Tshisekedi
À scruter de près les marchés de gré à gré dont il est bénéficiaire, Philippe Demoerloose dispose de protections puissantes. Après avoir empoché les fonds publics, il ne se gêne pas de ne livrer qu’une partie des commandes. En réalité, il rétribuait royalement Olive Lembe et ses amis.
Après avoir annoncé un repli de ses activités au Congo, on assiste aujourd’hui au retour en force de l’homme d’affaires de Kabila.
Après plusieurs échanges et sous la pression de son prédécesseur, en 2019, Félix Tshisekedi a signé dans la plus grande discrétion une commande de 3000 bus à Philippe Demoerloose. Cette commande s’étale sur une période de 10 ans...
Un premier arrivage de 120 bus est attendu sur le premier lot de 470 Bus. Un contrat de maintenance a été conclu avec un nouveau délégué Volvo qui travaillera au sein de Transco avec 5 autres Suédois...
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L’annonce de ce contrat est imminente !
On peut s’interroger de savoir comment la compagnie Volvo a pu accepter de faire fi de sa réputation et de couvrir de sa marque une énième affaire louche de Demoerloose. Il est probable que les 3000 bus n’arriveront jamais en RD Congo.
Faute d’avoir réussi d’amener des investisseurs, Félix Tshisekedi a instruit la BCC d’apporter la garantie souveraine de l’État congolais à l’achat des 3000 véhicules.
Ce dossier sent mauvais !
Il sent d’autant plus mauvais que sous la présidence de Joseph Kabila, Demoerloos avait obtenu la commande et le paiement de 500 bus Mercedes qu’il avait facturé de près de 30.000 USD par unité. Ayant été informée de cette pratique qui s’oppose à sa déontologie, la célèbre marque allemande avait retiré à Demoerloose la représentation de la marque Mercedes. Aujourd’hui, l’homme d’affaires Belges s’est replié sur l’enseigne suédoise Volvo. Il opère avec les mêmes pratiques de surfacturation de l’État congolais. L’arnaque est évidente. Si l’inauguration des sauts-de-mouton de Kinshasa devait coïncider initialement avec la livraison des premiers bus, des retards à l’embarquement ne permettront le respect du calendrier présidentiel !
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Premier couac qui en annonce beaucoup d’autres !
Et dans le registre des scandales, Philippe Demoerloos réapparaît avec la vente du parking de l’hôtel Pullman (ex-Intercontinental) dont l’État congolais est actionnaires à 50 %. Dans le plus pur style de la République du Gondwana, le milliardaire belge vient de vendre le parking de l’hôtel en bradant la valeur du terrain. La puissante radio périphérique française RFI n’a pas manqué de relever ce scandale ! À l’heure de la lutte contre la corruption et les détournements engagés par le président Tshisekedi, la totale impunité voire la couverture dont dispose l’homme d’affaires belge suscite au mieux l’interrogation, au plus la réprobation !
Dans tous les cas, le fisc belge n’en a pas fini de plancher sur la fortune d’un homme dont le patrimoine repose en grande partie sur la misère du peuple congolais !
