URGENT : L’OMBRE DE JOSEPH KABILA PLANE SUR LA CENI : LA CENCO et L’ECC claquent la porte !
Ce mardi 09 juin, dans les installations du Collège Monsengwo située à côté de l'université catholique, les confessions religieuses se sont retrouvées pour convenir du choix du successeur de Corneille Nangaa à la tête de la CENI.
Ces discussions préliminaires précèdent la réunion que les confessions religieuses devraient avoir prochainement avec la présidente de l'Assemblée Nationale Jeanine Mabunda qui, conformément aux textes régissant la CENI, les a appelées à un tour de table pour la mise en place de la CENI qui sera en charge des prochaines élections de 2023.
En effet, le temps presse. Tant sur le plan de la restructuration de la CENI, que du financement du processus électoral et de l'adoption des lois essentielles, si l'on veut des élections libres, démocratiques et transparentes en 2023, il urge de mettre en place la CENI.
Faute d'avoir mis à profit la première année de son mandat, Félix Tshisekedi et le gouvernement issu des élections du 31 décembre 2018 ne seront pas en capacité d'élaborer le nouveau fichier électoral promis. Ils n'en ont ni le temps, ni les moyens pour 2023. Une fois encore, c'est le fichier corrompu des élections précédentes qui sera enrichi des nouveaux majeurs.
A la surprise générale, les hommes de Dieu n'ont pas fait preuve de tolérance et de compréhension lors de cette réunion. La rencontre s'est piteusement terminée en queue de poisson. Dans un désordre général, les représentants de la CENCO et de l'ECC, les deux plus grandes confessions religieuses ont tout simplement claqué la porte !
Regroupant près de 80% de la population congolaise, les délégués des catholiques et des protestants ont dû subir les caprices des autres confessions religieuses. Toute honte bue, les représentants des Musulmans, Kimbanguistes, Salutistes et Églises de Réveil étaient manifestement assis autour de la table pour saboter la réunion. De prime abord, les parties prenantes ont dû faire face aux divisions internes des Musulmans. Trois blocs prétendent chacun représenter les Musulmans du Congo.
En réalité, des sources concordantes affirment que pour mettre en difficulté les catholiques et les protestants, les représentants des quatre autres délégations avaient reçu chacun une enveloppe de 50.000 USD de Kingakati. L'ancien président veut absolument éviter l'éclosion d'un consensus pour la direction de la CENI. Il a donc instruit les FCC de travailler dans l'ombre à l'échec de la réunion. Des hommes de Dieu achetés pour la circonstance ont donc organisé une véritable bronca contre la CENCO et l'ECC. Faute de consensus, la réunion prévue avec la présidente de l'Assemblée Nationale est donc reportée.
Pour la petite histoire, il se dit dans les couloirs que les catholiques avaient décidé de soutenir le candidat des protestants. Ce choix frappé du sceau de l'indépendance devait assurer la mise en place d'une CENI neutre et impartiale. De quoi profondément déplaire aux FCC et à leur chef de file qui redoutent un débâche certaine aux prochaines élections.
Après avoir pris ses quartiers à Kingakati, l'ancien président est revenu cette semaine s'installer dans sa résidence de GLM pour suivre de près la question de la CENI. L'autorité morale des FCC est déterminée à tout mettre en œuvre afin de conserver la main sur l'instrument-clé du pouvoir organisateur des élections de 2023. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, les FCC manœuvrent pour imposer le Secrétaire Exécutif Malonda qui a travaillé sous les ordres de Corneille Nangaa ainsi que les principales figures de l'ancienne CENI.
En réalité, Joseph Kabila et ses compagnons ne veulent pas que le souverain primaire puisse choisir librement ceux qui auront à conduire le développement du pays. La prise en otage de la Démocratie va perdurer. Pour arriver à ses fins, les FCC et leur mentor sont prêts à tout, y compris recourir à leur arme préférée de la corruption et acheter sans vergogne les consciences des hommes de Dieu...
LA REDACTION
