URGENT : Salle Vide à New York — Echec dans la Bataille Diplomatique de Joseph Kabila à New York (Mise à Jour)
Le Congo est devenu ce grand vieux lion sans griffes et sans canines. Jadis la fierté de l’Afrique et sa capitale appelée par les Brazzavillois « Poto moyindo » traduction « Europe de noirs », est devenue une véritable poubelle. Ses citoyens sont tués comme au champ de tir. La triste ironie dans cette tragédie et que le pyromane en chef est devenu, par enchantement, le sapeur-pompier juste à quelque jours de son grand discours aux nations-unies.
En effet, le grand Congo dont les diplomates donnaient des complexes même aux diplomates occidentaux est devenu l’ombre de lui-même et pire, la risée de beaucoup d’africains et même de cinéastes, maintenant que les origines du maitre du Congo ne font plus aucun doute.
Se demander comment nous en sommes arrivés à ce point serait livré une vielle bataille. Le fait même que les salles de l’ONU sont vides pour le grand discours de Kabila démontre la victoire de l’opposition Congolaise et la diaspora congolaise. Revenons en arrière.
En apparence la grande réunion de lundi n’a rien donné —pour certains, le langage n’était pas suffisamment pas musclé —, mais, méfiez-vous, nous avait dit un diplomate américain, rompu dans les négociations de nations-unies et qui a décrypté pour nous, la résolution de nations unies sur le Congo en ces termes :
«
- Rappelez-vous que le gouvernement de la RD Congo était un participant et s'est joint au consensus ;
- Ils ont convenu que l'accord du 31 décembre reste essentiel pour le progrès et que la constitution actuelle et doit être suivie ;
- Ils ont également convenu que le libellé (entendez le texte) de la Résolution 2348 reste applicable, et cette résolution a condamné toutes les atrocités et échecs [que nous avions énuméré] ;
- Ainsi, le représentant de Kabila est inscrit sur un programme pour une élection et une transition ;
- La renonciation à l'accord CENCO est une chose. Mais la renonciation à un consensus de l'ONU, dans lequel la RDC a participé, serait très sérieuse ;
- Je pense donc que des progrès ont été réalisés du point de vue de la démocratie en RDC. »
Pour les observateurs avertis, c’était à vrai dire une véritable bataille diplomatique qui se déroulait à Washington DC et New York. Notons la présence des leaders de l’opposition Moise Katumbi et Félix Tshisekedi. Pour les apolitiques, notons également la présence du Dr. Mukwege qui était l’invité de l’homme le plus riche du Monde, Bill Gates. La preuve de la bataille ? Personne, à part quelques congolais, sont dans la salle au moment que nous couchons ces lignes pour écouter le grand discours de Joseph Kabila.
Cela, malgré le fait que les troupes (entendez les hommes et femmes de Kabila) gouvernementales s’étaient déplacée pour la capitale américaine depuis plus d’un mois pour préparer l’arrivée de Joseph Kabila et des montants colossales débloqués dans le lobbying.
De l’autre côté, l’opposition Congolais ne dormait pas sur leur laurier. Nos correspondants ont vu leurs empreintes un partout dans la Capitale américaine et aussi bien à New York ou ils étaient au four et au moulin.
Déferlement des Congolais à New York pour la visite de Joseph Kabila
Ainsi donc, cette semaine aura marqué les activités les plus intenses et cruellement les plus corrosives pour l’espoir d’un règne à perpétuité de Joseph Kabila. D’une part illégitime, illégale et ficelé par son admission le lundi sur la primauté de la résolution 2348 de l’ONU — seule solution pour un avenir meilleur de la RD Congo — et de l’autre, la pression qui monte et qui n’attends qu’une petite étincelle pour exploser au pays.
Au moment que nous rédigeons ces quelques paragraphes, Kabila doit délivrer son discours dans une salle des nations unies presque vides. « Une photo vaut mille mots » dit-on et le message est clair.
C’est le check mate, il faut jeter l’éponge !!!
