Vital Kamerhe condamne la répression ; Eve Bazaiba, la dame de fer Congolaise, blessée par balle
D’après les informations recueillies auprès de la radio Okapi, Vital Kamerhe, l’un des opposants qui a organisé et marche avec les manifestants dans les rues de Kinshasa ce jeudi 26/5/2016 a condamné la dispersion des manifestants et les différentes répressions a Kinshasa et Goma.
Sur les ondes de la Radio Okapi, il avait déclaré ce qui suit : « On a convenu avec le gouverneur dans son bureau de l’itinéraire et voilà que le soir il va nous écrire à 19 h 30’ pour nous dire qu’il vient unilatéralement de changer l’itinéraire qu’il faille maintenant de prendre Huileries », a déploré Vital Kamerhe.
D'après toujours la même source, Vital Kamerhe a indiqué que cette mesure de dernière minute par les responsables de la ville, avait désorienté les manifestants, obligeant quelques manifestants à prendre l’avenue du 24 novembre.
Il déclarait sur les ondes : « Nous avons fait en sorte que les gens qui marchent ne dérangent personne. On n’a pillé aucune boutique, mais on a été surpris de voir que les officiers de la police qui sont censés nous garder nous ont lancé des gaz lacrymogènes et nous ont tiré des balles réelles et nous condamnons cela fermement ».
Par ailleurs, sur les photos recueillies par les correspondants du VoiceOfCongo, la dame de fer Congolaise, Eve Bazaiba a bel et bien reçu des balles dans le mollet. Les nombres de blessés et des morts n’est pas encore totalisé, mais il n n’ya aucune doute que la facture de cette manifestation sera écrite avec du sang sous la plume de Joseph Kabila et les responsables de ses services de Sécurités.
Ceux qui doutaient encore de la détermination de Joseph Kabila à s’accrocher au pouvoir à tout prix, même s’il s’agit de remettre l’Etat Congolais à genoux ou revivre les atrocités héritées de l’AFDL, doivent maintenant être rattrapés par la réalité.
Nous demandons à la communauté internationale de prendre les mesures appropriées pour freiner le sanguinaire despote de Kinshasa : LES SANCTIONS CIBLEES.
A très bientôt
