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Zambie : Quand Les Présidents Se Succèdent Sans S’entre-Tuer, Se Faire Empoisonner, Se Faire Exiler et Suivent le Match Ensemble

La Zambie compte deux anciens présidents vivants (Kenneth Kaunda, et Rupiah Banda) et un président intérimaire vivant en la personne de Guy Scott (un blanc). Ce qui frappe l’imagination et appel à une admiration est de voir le président actuel et son prédécesseur ensemble dans un terrain de football en train d’assister à un match de football.

Bref, ce qui est haut dans ce pays est bas chez-nous. Ce qui est flou chez nous est très clair chez eux. Quand la Cour Supérieure tranche concernant les élections présidentielles, c’est non partisan et c’est final. Ici, on n’invente pas de faux procès pour exiler les concurrents. Ils ont eu des hommes d’Etats à la tête du pays et pendant ce temps on a eu un taximan pendant 16 ans à la tête du pays. Quand bien même son mandat est terminé, il se cramponne au pouvoir avec l’aide d’une bande de politiciens charognards. Quel contraste ?

La photo que nous publions ci-après démontre à suffisance combien le grand Congo de nos ancêtres est resté en arrière du peloton continental. C’est dommage que nous ayons à la tête un ancien chef Kadogo qui n’y pige absolument rien et qui brille par son absentéisme au sommet de l’Etat. Peuple congolais, oubliez donc la CENCO, il nous fallait un changement « hier ».

En guise d’aperçu général, la Zambie, notre voisin du Sud, est un pays sans littoral en Afrique australe. Elle est voisine de la Tanzanie au nord-est, du Malawi à l'est, du Mozambique, du Zimbabwe, Le Botswana et la Namibie au sud, et l'Angola à l'ouest. Comme nous, leur noyau économique est la province de Copperbelt au nord-ouest, l’équivalent de notre province du grand Katanga.

Ils ont juste eu la chance d’avoir des hommes d’Etat — à l’opposé de politiciens véreux chez nous. Quand vous jetez un regard objectif sur la politique de leur pays, vous vous rendez tout de suite compte qu’il y a des nouvelles têtes qui arrivent continuellement pour donner un nouveau souffle au pays.  Un tonus qui correspond aux réalités actuelles de leur pays et un vrai débat est ouvert.

Il y a de quoi s’énerver quand on imagine qu’un ancien taximan qui se prend maintenant pour un Roi et est entrain de tout mijoter pour orchestrer un referendum afin de rester Président à vie. Il y a de quoi en devenir fou. Au moment où il y a un choc des idées chez nos voisins et des nouvelles lignes sont tracées pour pousser le pays en avant sur le plan politique, social, économique et sécuritaire, une vraie soupe à l’oignon se prépare chez-nous. Les politiciens sont tournés et retournés comme dans une marmite politique bouillonnante. Résultats : trahison sur trahison, manque de principe et de vision.

On ne tue pas froidement en Zambie comme chez nous. Ils n’ont pas l’équivalent des massacres de Beni, de charnier de Maluku, de massacre de Tingi Tingi, de massacres du Kasaï ou le carnage de Kimpese et la dernière chasse à l’homme à Kinshasa contre les membres de c.

Comme un internaute le disait, « Qui pourra ouvrir un vrai débat chez nous?  Rendez-vous compte que depuis le 19 décembre, nous n’avons aucune institution légale. Le pays fonctionne sur les clauses précaires de la CENCO... »  Sérieusement, cette dernière devrait déclarer forfait et laisser le peuple s’occuper de ces brigands qui tienne le pays otage depuis la République de la Gombe.

« Il nous faut des nouvelles  têtes à qui on apportera un soutien maximal » disait le même internaute. Notre classe politique a besoin  de se renouveler sinon, on continuera à brouiller du noir, accusant de tort et de travers l'occident et le Rwanda.

En effet, ce n’est pas le Rwanda qui demande à nos politiciens de se verser dans la corruption, le manque de parole d’honneur, l’immoralité, le népotisme et j’en passe. En plus, les Rwandais ne sont pas des géants de 10 mètres pour trouver le prétexte de ne pas bouter Joseph Kabila et ses acolytes dehors. Franchement, il nous faut une deuxième voie, pas celle de la CENCO.

N’est-ce pas qu’il est tout à fait claire et net qu’enfin de compte que le problème Congolais, c’est nous, et que les autres ne profitent que de la médiocrité  de nos politiciens qui ne rêvent que de s'enchérir au détriment  de la nation ?

Si vous êtes d’accord, nous devons tous ensemble penser à la deuxième voie : l’article 64.

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