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Le nouveau et grand Congo

EXHORTATION DES MEMBRES DU RASSEMBLEMENT : LA LIGNE ROUGE A NE PAS FRANCHIR

Le Compte à rebours sur la Fin du Mandat du Président Kabila au 19-12-2016, s’accélère et le jeu se complique davantage. Pour ce faire nous allons faire appel à la sagesse du grand stratège Sun Tzu, présenter l’état de lieux de la RD Congo sur le plan international et national avant de tracer la ligne rouge pour les négociateurs du rassemblement. Nous allons fermer la boucle avec un bref appel à notre histoire récente, pour voir comment nos parents avaient arraché leur indépendance dans des circonstances similaires.

En effet, « le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles [et ni cent dialogues], mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre » avait dit l’illustre stratège Sun Tzu. Soit le Nouveau et Grand Congo va naitre sans marches, manifestations et ni effusion de sang, soit il va naitre après effondrement et chaos. Bien entendu, notre préférence est la première option.

Comme toujours, Congovox.com prête sa voix pour baliser le chemin, pointant du doigt l’étoile du Nord pour amener le peuple Congolais vers le Nouveau et Grand Congo, entendez, un Etat de droit où chaque Congolais et Congolaise pourra poursuivre le bonheur selon ses talents et ses mérites et la sécurité de tous et de biens sur toute l'étendue du territoire sera garantie. Avant de pousser plus loin dans notre réflexion, voici l’état de lieux interne et externe de notre si beau et grand pays aux potentiels on ne peut très énormes.

ETAT DE LIEUX — SUR LE PLAN NATIONAL

D'entrée de jeux, nous saluons les efforts fournis par la CENCO, lesquels efforts aboutiront à empêcher la Soldatesque de Joseph Kabila de faire, une fois de plus, couler le sang du Peuple Congolais. Que ces Hommes de Dieu puissent faire triompher leur idéal de l’Amour du Prochain. Le Nouveau et Grand Congo a besoin de votre aide pour regagner sa place dans le concert de nations.

Chapeau bas aux Membres du Rassemblement qui ont tenu la dragée haute contre le pouvoir autocratique de cet autre Dictateur venu d’une planète inconnue. Nous pouvons attester que vous n'avez pas trahi le peuple Congolais.

Par contre, la Situation au sein de la Majorité Présidentielle devient confuse. Au sein du PPRD, personne ne comprend les attitudes du Président Joseph Kabila. Ce dernier essai de sauver sa famille biologique en sacrifiant sa famille politique.

Au sein de son Cabinet, son isolement devient inquiétant. On note le retour remarqué et ostentatoire du Général John Numbi de triste mémoire dans le giron de Joseph Kabila. Il a mis sur pied un Etat Major de Guerre qui siège avec lui à la Présidence. On y trouve également le Général Amisi Kumba du nom de guerre de Tango-4. Selon son entourage civil, il se prépare à toute éventualité.

Au niveau de la Population, il a perdu toute audience. Joseph Kabila se sent lâché par elle. Il a perdu complètement la légitimité populaire ne gardant que quelques jours de légalité issue de la Constitution.  

Sous l’impulsion des faucons de son Camp, le Président Joseph Kabila s’était empressé de nommer un Premier Ministre qui, à ce jour, continue à consulter en vue de former un Gouvernement (sic).

Les officines se sont bousculées pour présenter des listes des candidats comme elles savent en faire dans ce Pays où les Hommes Politiques n’ont aucune morale, aucun idéal, aucun sens d'honneur et aucune éthique. L’essentiel est d’être nommé Ministre. C'est la fin qui fait justifier les moyens, même s'il faut trahir son peuple !

Au lendemain de la signature des Accords de la Cité de l’Union Africaine, il y a eu autant de personnes qui étaient heureuses, car, les horizons s’étant éclaircis par une possibilité de figurer sur une ordonnance de nomination en qualité de ministre. Quelle analyse à la limite d’un petit vendeur d’une boutique du coin de l’avenue Rwakadingi !

Nous avons vu les Gens brandir la dernière page de l’Accord portant leurs signatures. On s’est cru revivre la fin des travaux de la Table Ronde de Bruxelles. Une moquerie et nous y reviendrons plus bas.

C’était sans compter avec la Vraie Opposition, celle qui dispose de la légitimité populaire. Celle-là est issue des Travaux de Genval. Elle a été dépouillée de quelques Opportunistes véreux qui se sont présentés chez qui vous connaissez pour adhérer à travers leurs signatures aux Accords de la Cité de l’Union Africaine, moyennant quelques postes et "matabishi" qui leur avait été miroité. D'autres ont été très courageux et ils ont non seulement quitté leur parti mais toute la combine de la Cité de l'OUA.

A l’exemple de l’Aigle de Kawele, Joseph Kabila a volé très haut avec espoir de ne pas être rattrapé par la bave du crapaud. Malheur l’en prit quand il est allé se désaltérer dans une rivière… Hélas, il a été rattrapé par cette bave tant redoutée.

ETAT DE LIEUX — SUR LE PLAN INTERNATIONAL

« Garde tes amis près de toi, et tes ennemis [entendez adversaires politiques] plus près encore », avait dit Mario Puzzo dans le « Le Parrain ». La simple raison, d’après une internaute québécoise, connaissant ce que tes ennemis [adversaires politiques] font dans ton dos et ce qu’ils veulent te faire, mieux vaut les garder à l’œil, c.à.d. libre dans le pays plutôt qu'à l'étranger.

Nous pouvons affirmer sans ambages que le faux procès contre l’ex-gouverneur du Katanga avait, d’après nos analyses, était la plus grosse bêtise du régime de Kabila. Nos fins limiers à travers l’Europe et les Etats-Unis affirment que cet ex-Gouverneur est reçu comme un homme d’Etat, dans plusieurs centres de pouvoir en Occident.

Toujours sur le plan international, le ballet diplomatique à Kinshasa ont clairement montré le nouveau centre de gravité interne du pouvoir. Détrompez-vous si vous pensez encore que c’est le Palais de la Nation. La 11e Rue de Limeté est le nouveau centre de gravité du pouvoir.

Par ailleurs, nombreux sont les leaders de l’occident qui se sont déjà prononcés sur le sort de Joseph Kabila. Nos lecteurs se rappelleront de la réponse de François Hollande à la 22ème « Conférence Of Parties » sur le changement climatique, [i] au Maroc sur la question de répression, la fermeture des médias et fin de mandat de Kabila en RD Congo. Il avait répondu que « chaque fois que la liberté de l’information est mise en cause, c’est pour nous la France un sujet d’alerte, donc nous l’avons dit. Ensuite par rapport à la République Démocratique du Congo, il ya une constitution, elle doit être respecté. Il ya une fin de mandat, elle doit correspondre à une fin de mandat ».

Par ailleurs les voies de sortie du Président Kabila sont fort limitées par les deux actes du Congres américain avec le passage avec une majorité écrasante de la résolution H-RES 780 au 13 juin 2016 et bien avant cela, le Sénat Américain qui avait précédé la chambre des représentants avec la résolution S. RES 479 au 15 septembre 2016.

Rappelons également la lettre des représentants Edward Royce (Président de la Comité des Affaires Etrangères de la Chambre de Représentants), Christopher H. Smith, Karen Bass et Elliot L. Engel pour la lettre qu’ils avaient adressée au président Obama le 1er Novembre 2016, recommandant des sanctions ciblées vis-à-vis de deux lieutenants de Joseph Kabila, à savoir Kalev Mutond et Evariste Boshab.

Pas plus tard qu’hier le 6 décembre 2016, l’Ambassadeur Matthew Rycroft, Représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l’Organisation des Nations Unies avait dit :

« Il ne reste que deux semaines avant la fin du second mandat du Président Kabila. Deux semaines pour prévenir encore plus de violence, encore plus de décès, encore plus de conflits, dans un pays qui a déjà trop souffert… En vérité, il n’y a pas d’autre option.

Nous savons tous ce qui vient ensuite s’il prend la mauvaise décision. Nous l’avons vu dans les rues ensanglantées de Kinshasa en septembre. Nous ne pouvons pas permettre une répétition de cette barbarie dans quinze jours.

Nous savons donc ce qui doit arriver. La constitution est claire : le mandat du président Kabila prend fin le 19 décembre. La limitation aux deux mandats ne peut pas être changée, et certainement pas seulement pour convenir à l’agenda politique d’un homme ».

TABLEAU DE BORD POUR LE RASSEMBLEMENT ET LES MEDIAS SOCIAUX PRO-CONGOLAIS

L’état de lieux à deux semaines de la fin du mandat constitutionnel de Joseph Kabila ne pouvait pas être plus clair. Toutes les voies de sorties internes et externes de Joseph Kabila sont coupées. Croyez-nous, il est bien ficelé !

Ainsi donc, sous pression de la communauté Internationale et du Rassemblement et devant la menace d’un soulèvement Populaire sans pareille à travers tout le Pays à partir du 19 décembre 2016, Le Président Joseph Kabila a décidé seul devant sa conscience d’encourager la CENCO à continuer le rapprochement entre les deux familles Politiques.

Un dialogue format réduit se précise, plus de chanteurs et danseurs, la place doit être cédée aux personnalités dignes de réfléchir au delà des considérations ubuesques.

A ce sujet Congovox.com souhaite rappeler aux Membres de la Plateforme RASSEMBLEMENT certain de leurs préalables posés en son temps et qui demeurent à ce jour non négociables :

  1. A la date du 19 décembre 2016, Joseph Kabila ne sera plus Président de la République Démocratique du Congo.  Tout au plus au sortir de ce dialogue à format réduit, s’il est maintenu suite aux accords qui y seront signés, il devra être truffé du titre « PRESIDENT DE LA TRANSITION » et après la Transition, Sénateur à vie ;
  2. Les élections doivent être programmées dans la première moitie ou, au plus tard dans le troisième trimestre de 2017 ;
  3. Sami Badibanga ne peut en aucun cas être Premier Ministre de la Transition, car étant Belge ;
  4. Tous les Prisonniers Politiques doivent impérativement être libérés ;
  5. Toutes les poursuites judiciaires à caractère politique contre les Personnalités Politiques doivent cesser et ceux encours annulés ;
  6. La CENI doit être complètement remaniée, car la composition actuelle étant à la solde de Joseph Kabila ;
  7. Tous les Gouverneurs de Provinces doivent être remaniés étant tous issus du PPRD ;
  8. La Cour Constitutionnelle doit être remaniée, elle nous a magnifié des procédures et arrêts qui ne représentent aucune quintessence juridique ;
  9. Ces Accords doivent clairement stipuler que le Président de la Transition ne briguera plus un mandat Présidentiel ;
  10. Les Responsables des Services des renseignements et Polices doivent être remaniés, car étant à la solde de Joseph Kabila ;
  11. La libération de tous les médias nationaux et internationaux ;
  12. La Garantie d’exercice de toutes les libertés fondamentales ;
  13. L’abrogation  de l’ordonnance portant nomination de tous les responsables des régies financières. La Gécamines doit être mise hors portée des hommes du Président Kabila.
  14. La Communauté Internationale doit garantir la bonne exécution par toutes les Parties des Prescrits de cet Accord.

BREF RAPPEL HISTORIQUE POUR ECLAIRER LE TABLEAU DE BORD

C’est grâce à l’événement du 4 janvier 1959 à la suite d’un simple match de football entre Vita Club et Mikado  (1-3) et l’interdiction à l’ABAKO de tenir son meeting que les fanatiques enragés avaient manifesté, brulé les voitures de colons belges et transformer un petit mécontentement dans la réclamation de l’Independence.

Comme les faucons de Kabila, les Belges croyaient que nos parents étaient de fainéants apolitiques, que rien n’allait se passer, mais ils se rendirent compte trop tard qu’ils étaient assis sur un volcan en pleine ébullition.

Ainsi donc, une révolte organique, sans leader, nous avait conduits à la table ronde de la Belgique que les Belges voulaient par suite utiliser pour nous forcer une indépendance à moitié-moitié cuite. De même, ne pensez pas que le peuple va accepter que le  Dialogue Format Réduit puisse reconduire M. Kabila à un troisième mandat au pouvoir.

Nos parents, pour la plus part non universitaire, avaient compris les enjeux lors de la table ronde et demandèrent la présence de Patrice Lumumba, le vrai leader nationaliste qui était dans l’entre temps emprisonner.

Ils se soudèrent les coudes et les Belges relâchèrent Lumumba qui rejoignit les leaders de l’Independence à la table ronde. La suite est écrite dans plusieurs livres d’histoire. Ce qu'il faut retenir de la table ronde est que les leaders Congolais savaient qu’ils ne pouvaient pas retourner au pays sans la date et l’Independence en poche.

De même, vous devez arracher les points cités ci-haut  sans ou avec Kabila assis sur une présidence dégarnie et honorifique. Les préalables ci-haut évoqués constituent les seules garanties pouvant permettre au Peuple Congolais de soutenir les Accords issus du Dialogue à Format Réduit.

Nous rappelons encore une fois que « le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre ». Votre tache est d'amener Joseph Kabila à voir l’inévitable, en usant de votre savoir faire politique pour éviter l'écoulement de sang et conduire à l'avènement  du Nouveau et Grand Congo.

Notez bien que le peuple ne vous a pas envoyé pour créer une autre brèche pour Joseph Kabila comme il en avait été le cas avec la conférence mort-née de l’OUA. Vous n’êtes pas indispensables, car le peuple Congolais est prêt et capable comme au 4 Janvier 1959 de récupérer le pouvoir, rompre avec vous tous et sortir de nouveaux leaders du néant.

Le choix est votre.

 

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