Flash, Flash : Tournée américaine : Koffi Olomide Refoulé des États-Unis sur Paris
Nul ne peut contester le génie musical de Koffi Olomide. Nous autres qui avions suivi son évolution depuis Bordeaux en France savons que l’homme a un pedigree musical très élevé. Il faut réécouter ses chansons comme Diva, Ngobila, Apostolu ya Bolingo, Maradona… pour comprendre que vous affaire à un musicien dans la lignée de grand Kabasele Kalé et de Rochereau Tabu Ley. En bref, une érudite et un griot musical si l’on peut l’insérer dans une telle enveloppe de talents.
En fait, dans un de nos derniers articles, nous avions salué le débordement de ses talents dans sa dernière chanson « Femme » qui était aussi étoffé que ses classiques cités ici haut. Comment continue-t-il à tomber d’erreur en erreur alors que ses congénères qui avaient fait l’occident comme lui s’étaient vite assagis et jeté les petites tricheries dans l’oubli ?
En effet et malheureusement, le côté yankee, ndubile ne l’a jamais quitté. « Penny wise, pound foolish », disent les Anglais. Si tu es sage avec les centimes, tu vas perdre les livres (le livre sterling est plus valeureux que le dollar). Koffi Olomide veut tout faire de lui-même et comme vous allez le voir dans les chapitres ici-bas, il a payé une forte amende et nous doutons très fort qu’il se produise encore aux États-Unis jusqu’à sa retraire et cela est très dommage.
Pour la petite histoire, l’artiste musicien congolais, Koffi Olomide était en tournée aux États-Unis depuis environ un mois. Il lui restait à jouer à Seattle la Capitale de l’État de Washington, au côté pacifique des États-Unis et dans le New Jersey, un État proche de New York à la côte Atlantique des États-Unis.
Dans sa tournée, Koffi Olomide était venu sans ses musiciens et se faisait accompagner par les musiciens vivant à Dallas aux États-Unis et l’Europe. Après quelque temps, il devrait faire un crochet dans l’Afrique de l’Ouest pour jouer un concert. À son retour deux jours plus tard au bord d’un jet, il fut intercepté par les services d’immigration des États-Unis qui lui avait collé la note d’inadmissibilité sur le territoire américain.
La raison de son arrêt était le faite qu’il avait exercé une activité commerciale illicite et en plus, travailler illégalement sans permis de travail pour lui et certains de ses musiciens.
Koffi Olomide aurait promis une prestation musicale dans le cadre humanitaire, c’est-à-dire non payant. Ce qui justifie qu’il parlait de la guerre de l’Est au Congo comme couverture. En utilisant cette casquette pour faire travailler les gens illégalement, cela n’avait pas échappé aux services d’immigration américaine.
Aussitôt intercepté, il fut audité pendant longtemps pour justifier si ses concerts étaient vraiment pour des œuvres de la charité. L’Artiste congolais Koffi Olomide n’a pas su démontrer cela. En fait, les officiers d’immigrations américaines avaient déjà glané beaucoup d’information sur les prestations payantes de grand Mopao.
Au finish, l’artiste a été tenu de payer un peu plus de 15 000 $ et puis refoulé à Paris la nuit de jeudi soir. Ainsi, les concerts de Seattle et New Jersey sont annulés. Les justifications de Koffi Olomide selon laquelle la salle trouvée par ses promoteurs kenyans à Seattle est petite sont juste une échappatoire. Hélas ! C’est avec grincement des dents et la mort dans l’âme que les Congolais se resignent à la dernière imbroglio de Koffi Olomide.
En toute vérité, Koffi Olomide pouvait être coffré n’eut été l’immunité lui dispenser par son passeport diplomatique de la RD Congo. Koffi Olomide est donc tenu à se présenter à l’Ambassade américaine à Paris d’ici la semaine prochaine.
Au demeurant, le grand Mopao doit comprendre qu’il a surement le don musical, mais il ne peut pas être tout à la fois. Il ne peut pas être chanteur, instrumentiste et compositeur doublé d’arrangeur, manageur, avocat et promoteur en même temps. Il faut laisser les autres faire leur travail !
À très bientôt