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Madame Agito Carole

Agito Carole: Une Maman Tigresse, Privilégiée De l’État De Droit ?

Nul ne peut ignorer que la me gestion était l’une des caractéristiques du régime KABILA, instituée ainsi en mode de gouvernance où les dirigeants politiques, chefs d’entreprises et autres en ont fait leur seconde identité. Et aujourd’hui, il est constaté que le pays a perdu plusieurs milliards de dollars à cause de cette pratique qui l’a laissé dans un bradage de ses richesses par l’entremise d’une frange bien déterminée de sa classe politique.

 

Nous verrons dans les paragraphes qui suivent comment cette maman tigresse, s’évade de toute tentative d’être rattrapée par la justice, sans effort et même sans montrer ses griffes. Cela malgré qu’elle ait dévoré les finances de la SONAS et s’est versée dans des pratiques, à la limite, digne d’une pensionnaire de Makala ou de la prison d’Ekafera. Une justice à double vitesse qui ne s’attaque qu’aux faibles, les moins charmantes et  les plus politiquement encombrants ? Il appartient à l’IGF de prouver au peuple Congolais le contraire.

 

Le peuple avait constaté avec une certaine impuissance cette montée vertigineuse des anti valeurs pendant les dix-huit ans de ce régime passé.  Ainsi, notre monnaie locale avait même perdu de sa valeur parce que leur prouesse devait s’évaluer en millions de dollars.

 

Il est à constater que l’avènement de Felix Tshisekedi à la magistrature suprême a apporté une appréhension autre de la gestion de la chose publique ; et montrant qu’autre fois nous avons à faire, à travers les différentes missions de l’inspection générale des finances, à des véritables Angwalima (en lingala : bandits de grand chemin) qui ont pillé sans vergogne et pudeur les caisses de l’État. Est-il compréhensif que des citoyens, aimant ce pays, se comportent de la sorte ?

 

Non ! Ce comportement ne peut que trouver son origine dans un égoïsme profond de cette classe politique. C’est pourquoi l’État de droit ne peut trouver de sens que lorsque le peuple congolais trouvera réparation à travers une justice équitable.

 

Depuis un temps, il s’observe qu’un travail de fonds est abattu par l’IGF, démontrant la volonté du nouveau régime à changer la perception du bien public, longtemps balancés dans tous les sens, empêchant ainsi la reconstruction d’un Etat fort et puissant, pouvant déboucher sur le développement de notre pays. Les enquêtes se constatent dans plusieurs entreprises publiques et gouvernorats de provinces, débouchant sur des arrestations et changements en cascade des mandataires.

 

Cependant, il s’observe une certaine sélectivité dans le traitement des dossiers par cette institution de contrôle attaché à la présidence. Il est inacceptable que certains dirigeants et anciens chefs d’entreprises continuent à jouir de leur liberté sans être inquiétés par la justice. C’est le cas notamment de AGITO CAROLE, ancienne DG de la Sonas, aujourd’hui questeur au Senat par la magie de lobbying et corruption. Il est connu de tous que cette dame a fait manquer à cette société juteuse de prendre à temps et d’une bonne manière ce train de libéralisation du secteur des assurances.

 

D’ailleurs dans plusieurs de nos articles, nous avions martelé plusieurs fois sa gestion très catastrophique, voir même apocalyptique de la Sonas. Et continuons à nous poser de multiples questions sur sa non interpellation jusqu’à présent ; d’autant plus qu’elle reste le cas le plus troublant et emblématique de mauvaise gestion des entreprises publiques depuis l’indépendance de ce pays.

 

Comment peut-on laisser libre un individu qui a eu à orienter une prime importante de plusieurs millions d’une société minière, filiale de Glencore, vers son compte personnel en Europe ?

 

Comment peut-on laisser divaguer un individu qui a anticipé le paiement d’une prime d’assurance d’un demi-million d’une société minière, autre fois américaine, avec la complicité d’un courtier aux mœurs légers et bien connu du milieu des assurances pour préparer son élection en 2018 ?

 

Pouvons-nous dire qu’il existe pour cet état droit des privilégiés, pendant que nous voyons des interpellations des anciens ministres, des anciens et nouveaux gestionnaires d’entreprises publiques, etc… dans tous les sens ?

 

Comment l’IGF ne se saisit toujours pas de son dossier, malgré sa réputation bien connue de très mauvais gestionnaire du régime Kabila ? Avec autant de pratiques illicites, sa position de Questeur au Parlement ne devrait pas la mettre à l’abri de la justice. A-t-elle marchandée autres choses  pour rester si intouchable ?

 

Autant de questions qui, certainement, trouveront un début de réponses dans les jours à venir si réellement nous sommes pour l’installation cet État de droit, tant vanté.

 

Au regard de ce qui précède, il est urgent que cette mauvaise gestionnaire de triste mémoire soit interpellée pour ces crimes commis à la tête de ce patrimoine national d’assurances, si nous souhaitons réellement l’établissement d’un État de droit.

Que justice soit faite !

 

 

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