La maffia continue en RD Congo : Après les mines, les maffieux attaquent les assurances avec l’aval de Felix Tshilombo Tshisekedi

21 October 2019 / 0 Comments

Il n’y a pas deux solutions pour créer des milliardaires, de millionnaires congolais et une classe moyenne forte pour sortir le pays de sa léthargie et le propulser en avant dans le concert des nations avancées.

On l’a vu en Europe de l’Est, en Russie, en Chine et presque tous les pays émergents comme le Nigéria. Les entreprises publiques sont privatisées de telles manières que les nationaux en deviennent les actionnaires. Pour ce faire, les parts de ces entreprises, selon de formules financières appropriées, distribuées aux nationaux uniquement. Mais hélàs ! il n’en est pas le cas en RDC.

Nous avons assisté, impuissant au dépècement de la Gécamines au profit des multinationales et de maffieux étrangers vivant au Congo tels les Forest, les Bazzanos, Dan Gentler etc. Ces individus sont devenus multimilliardaires sur le dos du peuple congolais.

Quant au secteur des assurances et sur-assurances, nous craignons que la fameuse libéralisation sauvage de ce secteur ne puisse subir le même sort. Quid du déboulonnement proclamait par Felix Tshilombo Tshisekedi à Washington ?

Mais malheureusement, congovox vient d’apprendre que Felix Tshisekedi a cautionné, par son impuissance d’agir, l'accaparation de ce secteur financier clé, par les mafieux.

À titre de rappel, le secteur des assurances en R.D.C. a été libéralisé par la loi n °15/005 du 17 mars 2015 portant code des assurances, et mettant ainsi un terme au monopole de la Société Nationale d’Assurances en sigle « SONAS » S.A. Cependant dans son exposé des motifs, il est dit que l’État doit assumer ses responsabilités en ce qui concerne la régulation et le contrôle du marché des assurances. Ainsi, ladite loi prévoit à cette fin la création d’une Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances « ARCA ».

Malheureusement, l’État Congolais, à travers certaines autorités véreuses, a opté pour une mort programmée de la SONAS S.A., porteuse d’un portefeuille important d’affaires, afin de permettre ou/et faciliter les privés de pénétrer le marché sans beaucoup de peines qui, d’ailleurs, pourra constituer une des activités essentielles au développement économique et social de notre pays.

Pour rappel, notre rédaction avait fait mention de tous les méandres accompagnant l’ordonnance loi non signée par le Président Felix Tshisekedi et boutiquée par son Directeur de cabinet avec la complicité de la sénatrice Aguito dont le passé au sein de la SONAS S.A s’est avéré une calamité dans la gestion jamais connue dans l’histoire des entreprises du portefeuille, et cela au détriment du comité de gestion nommé par l’ancienne ministre du portefeuille Mumba. Avec l’appui de la famille Kabila, AGUITO s’était rendu intouchable, et défiant toutes les autorités en son temps. Par peur que sa mauvaise gestion soit mise à nue, elle fera tout pour que son homme de main en la personne de LUCIEN EKOFO soit nommé dans les conditions décrites ci-haut.

À cet effet, plusieurs sources renseignent au sein de cette entreprise que le nouveau management fait montre d’une incompétence inouïe, en se cachant dans le paiement de salaires, et montrant ainsi son incapacité à relever et maintenir la société dans ce nouvel environnement concurrentiel.

Après cette ouverture du marché des assurances, nous connaissons l’arrivée de nouveaux acteurs dont les agréments ont été livrés par l’ARCA. Parmi lesquels, nous citons :

ACTIVA ASSURANCES R.D.C. ;
SOCIÉTÉ FINANCIÈRE D’ASSURANCE CONGO S.A. ;
RAWSUR S.A et ;
RAWSUR LIFE S.A

Parmi ces acteurs ci-haut, il y a un qui a attiré l’attention de notre rédaction au regard de ses pratiques maffieuses constatées sur le marché des assurances. Il s’agit de RAWSUR, propriété de la famille RAWJI, bien connue bien dans le milieu de finances avec sa banque RAWBANK, porteuse d’un passé sulfureux connu de la Fédérale américaine dans le blanchiment et détournement d’argent des anciens dignitaires du régime Kabila.

En effet, après nos investigations, nous avons découvert que la famille RAWJI, par sa banque Rawbank, a fait des versements importants à l’ARCA, en dehors bien entendu de la caution liée à son agrément, permettant ainsi le payement des arriérés des salaires des agents, l’achat du matériel roulant et facilitant enfin son réel fonctionnement. Voilà de quelle manière cet organe a été rendu au silence face aux pratiques déloyales constatées de la part de RAWSUR.

Ainsi donc, RAWSUR cherche asseoir sa notoriété dans ce nouveau secteur sans tenir compte de normes exigées par le code des assurances. Nous reviendrons également dans nos prochaines éditions sur les noms se cachant derrière les autres sociétés d’assurance et maison de courtage pour que nos lecteurs comprennent l’importance aujourd’hui de ce secteur.

Au regard de ce qui précède, nous sommes en droit de comprendre que le sort de la SONAS S.A risque d’être semblable à celui de la GCM, SNCC, OCPT, LAC, ONATRA et autres ou l’État s’était désengagés volontairement au détriment de ces différents conglomérats de maffieux, condamnant ainsi ses entreprises à une asphyxie certaine.

C’est pourquoi il est impérieux que Felix Tshilombo Tshisekedi et son gouvernement, reviennent au bon sens afin de préserver ces quelques patrimoines qui restent à l’État Congolais, ou à défaut, favoriser l’actionnariat des Congolais a la place du clientélisme, du clientélisme, affairisme et des combines politiques légères dictées par des étrangers.

Le gouvernement doit également avoir un œil très regardant sur l’organe censé jouer au régulateur de ce marché d’assurances. C’est de cette manière que nous osons croire à la véritable renaissance de l’État Congolais.