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Les marcheurs de Butembo vers Beni

Kabila Doit et Va Partir — l’opposition Congolaise doit prévaloir.

Les affaires de l’Etat vont très mal. A l’heure que nous accouchons ces lignes, il ne reste qu’une réserve pouvant couvrir que deux semaines de payement de travailleurs. Ainsi, toutes les vannes sont hermétiquement fermées et l’Etat ne peut que soit payer une partie de travailleurs ou imposer 30 % de réduction salariale sur toute l’étendue du territoire. Comme vous le verrez ici-bas, les signes avant-coureurs sont bien visibles. Joseph Kabila doit et va partir.

La technique utilisée dans l’ombre ressemble a la fameuse « rope-a-dope » — rester dans les cordes jusqu’à ce que l’adversaire est fatigué — inventée par le légendaire Muhamed Ali pour terminer la fougue du jeune boxeur George Foreman, alors âgé de 25 ans comptant un record de 40–0 victoire, dont 37, par KOs. Ce dernier était aussi invincible comme le parait le président Joseph Kabila. Tenez ceci.

(Photo) Les marcheurs de Butembo stoppés à l'entrée de Béni

Nous savons que, dans un mois, si l’opposition maintient son intransigeance, le début de la fin de Kabila va sonner de la même façon que George Foreman avait été envoyé sur le tapis a la huitième round. Avant de pousser trop loin, nous allons rappeler la technique efficace pour faire tomber n'importe quelle dictature:

1. Défiance Politique;

2. Non aux négociations avec le pouvoir;

3. Marches de protestation et villes mortes

4. Pour notre cas précis, donner suffisamment une longue corde a Joseph Kabila pour qu’il tombe dans l’illégalité constitutionnelle et nous y sommes presque.

En effet, en République Démocratique du Congo, le pouvoir de Joseph Kabila chancelle. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la rencontre de Genval précédée par les différentes marches à Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Bukavu; ville morte à travers le pays et épisodes ubuesques du vrai faux procès contre Moïse Katumbi. La Cerise sur le gâteau a été le retour triomphal du Sphinx de Limité, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba qui dans son meeting a donné le ton en décrétant le début du préavis accordé au Locataire de GLM.

Essayant de feindre d’ignorer cette réalité, Joseph Kabila a précipité son calendrier en rencontrant successivement Yoweri Museveni et Paul Kagamé, ses deux protecteurs de qui il détient le pouvoir. Au passage il fait un saut à Béni en promettant de juguler la crise qui y couvait.

Trois jours après son départ, un massacre à grande échelle s’y perpètre. Ne pouvant plus rentrer sur place pour compatir avec ce Peuple désabusé, il dépêche quelques autorités, dont son Premier Ministre pour tâter le terrain. Le résultat est cinglant : injures, huées et demandes express de la démission et du Gouvernement et du Chef de l’Etat, un prélude du 20/12/2016. Les Populations locales et environnantes décident de se prendre en charge pour débusquer les fameux et mystérieux assassins en armes blanches.

La Police envoyée sur place n’arrive pas à maîtriser ces échauffourées. Les Troupes de l’armée et celles de la MONUSCO interviennent en appui et réussissent  à calmer un tant soit peu cette situation qui a dégénéré avec comme conséquence deux morts. Du Côté du Président Joseph Kabila, la panique monte en puissance. Depuis son arrivée à Goma, il passait la nuit sous une tente montée dans sa parcelle.

Il décide de déménager dans la grande maison. Il obtient de son protecteur Paul Kagamé d’assurer sa garde du côté du Lac Kivu par la Marine Rwandaise.

En plus, il demande à son responsable de son charroi automobile de Kinshasa de faire acheminer à Goma, ses Véhicules blindés. Au même moment, toute sa famille, Femme, Enfants, Jeune Frère (Zoé), Sœur (Jaynet) le rejoignent à Goma. 

Le Tableau est inquiétant. Toutes les Autorités (Militaires, Police et ANR) font mouvement à Goma. Un deuil national décrété en mémoire des massacrés de Béni prendra fin dans 24 heures.

Du Côté des Acteurs Politiques de l’Opposition à Kinshasa, personne ne prend conscience que l’adversaire chancèle. La Population de Béni et ses confins viennent de pendre leur destin en main. Il faut les accompagner et se mettre dans la rue. C’est le moment de monter au créneau et fustiger l’incapacité du Pouvoir de juguler cette crise. C’est le moment de sensibiliser toutes nos Populations pour qu’elles se prennent effectivement en charge, car le pouvoir vient de prouver ses limites. Une attaque a BENI, est une attaque à Tshimbulu, une attaque à Lubumbashi et une attaque à Kinshasa. On doit se lever et tomber comme un seul homme.

A partir de ce qui se passe à Béni, il est démontré qu’une très bonne mobilisation de la Population sera en mesure de vaincre le 20 décembre ce Pouvoir tyrannique de Joseph Kabila.

En bouclant cet article, nous venons d’apprendre que le Sphinx de Limité a reçu à sa résidence sise l’avenue Pétunias à Limeté, Monsieur Gabriel Kyungu Wa Kumwanza. Nous osons croire que la situation à Béni a été au centre de leur entretien ainsi que la première échéance du 19 septembre 2016, date présumée de la convocation du Corps électoral pour les élections constitutionnelles.  

Messieurs de l’Opposition, c’est dans des situations difficiles que se révèle un véritable Leadership. Vous avez toutes les cartes entre vos mains et rien alors, ne peut justifier une léthargie de votre Côté. Le Peuple d’Israël a eu un Moïse pour les sortir de l’Egypte et ce  faisant, les délivrer de la tyrannie des Egyptiens. A vous de jouer, car l’histoire ne vous le pardonner point.  Nous vous tenons à l’œil.

Tenez vos lanternes allumées

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