LETTRE OUVERTE AUX MEMBRES DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR UN SAUVETAGE IMMÉDIAT DU PROCESSUS DÉMOCRATIQUE ET SÉCURITAIRE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.
Dans une lettre ouverte adressée au Conseil de sécurité des Nations Unies, le président de l'Action pour la Dignité du Congo et de son Peuple (ADCP) appelle à une intervention immédiate pour sauver le processus démocratique et sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC). Le régime actuel est accusé de discours incendiaires, d'agissements téméraires, de démagogie, de bradage des ressources, d'enrichissement illicite, de détournements de fonds publics, de fragmentation de la société, et de divisions entre les communautés congolaises. Mais, les congolais attendent toujours que Monsieur Nangaa parle des verités des urnes de 2018, notamment comment Felix Tshisekedi etait-il passé President en lieu et place de Martin Fayulu.
La lettre souligne également la montée de l'insécurité dans plusieurs régions de la RDC, notamment dans le Nord-Kivu, l'Ituri, le Sud-Kivu, la Tshopo, le Nord-Katanga, le Lualaba, le Maï-Ndombe, et Kinshasa. Le régime est accusé de commettre et de sponsoriser des actes d'insécurité contre la population civile, y compris des enlèvements, des arrestations arbitraires, et des violations des droits humains. L'auteur de la lettre dénonce également le tribalisme politique et institutionnel, ainsi que le pillage des ressources nationales par un petit groupe d'individus proches du président. Il évoque la mise en place d'un système de culte de la personnalité autour du président, avec la prolifération d'images et de portraits présidentiels partout dans le pays.
La lettre fait référence à des actes de répression politique, d'assassinats d'opposants, d'atteintes aux droits humains, et d'emprisonnement de figures politiques et médiatiques, ainsi que des actes de violence ethnique. Elle critique également le processus électoral en cours en RDC, qu'elle qualifie de vicieux, tribalisé, et corrompu, avec des manœuvres visant à limiter la participation de certaines régions. Enfin, la lettre aborde la question de la MONUSCO (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo) et appelle à renforcer son mandat et ses effectifs pour aider à stabiliser la situation en RDC.
L'auteur conclut en demandant au Conseil de sécurité de prendre des mesures pour :
- Sanctionner les responsables des violences ;
- Favoriser des conditions équitables pour les élections ;
- Libérer les prisonniers politiques ;
- Éviter un simulacre d'élections qui pourrait conduire à davantage de violence et à la balkanisation de la RDC.
La lettre est un appel urgent à la communauté internationale pour qu'elle intervienne en RDC afin de prévenir un désastre humanitaire et sécuritaire.







LA REDACTION