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Jean Mabi Mulumba, Jules Alingete Key, Nicolas Kazadi

Nicholas Kazadi dans la ligne de mire : Encore une affaire louche de 300 millions de dollars

Il nous revient d’après un article posté en ligne et dont l’intitulé est en rapport à une «discrète enquête sur un compte de 300 millions de dollars appartenant au ministère des Finances» que le vol n’a toujours pas cessé en RDC et de ces faits, la corruption dans toutes nos institutions est endémique et sur le bord, irréparable sans un changement radical.

 

Comme vous lirez dans l’article ici-bas, c’est au tour du tout-puissant Nicholas Kazadi de se retrouver dans la ligne de mire de l’inspecteur, venant droit d’une tournée tumultueuse aux États-Unis.

 

En bref, à part les problèmes d’insécurité à l’est de la RDC, la corruption endémique est dans une phase métastatique et en RD Congo de Felix Tshisekedi, on ne sait plus à quel saint se vouer. Faut-il un chambardement total précédé d’un toilettage aseptique de fond en comble pour réparer et redémarrer la RD Congo? Aux lecteurs les plus assidus d’en juger en lisant l’article ici-bas. Toujours est-il que les têtes doivent tombées.

 

Selon l’article que nous mentionnons dans les paragraphes qui suivent, le parquet de Kinshasa-Gombe a ouvert en avril, dans le plus grand secret, une enquête concernant un compte domicilié à la First National Bank, crédité de plus de 300 millions de dollars et appartenant au ministère des finances dirigé par Nicolas Kazadi. Un dossier sensible sur lequel planent des soupçons d’irrégularités.

 

L’article ajoute que selon leur  informations, le parquet de la cour dappel de Kinshasa-Gombe a discrètement lancé ces dernières semaines une enquête sur un compte ouvert au sein de la filiale congolaise de la banque sud-africaine First National Bank (FNB). La décision a été prise par le procureur général près la cour, Bonheur Luntaka Madi, qui relève de lautorité directe de la ministre de la Justice Rose Mutombo Kiese.

 

Selon le même article, la justice congolaise soupçonne une série dirrégularités dans lhistorique de ce compte, qui a été ouvert au nom du Bureau central de coordination (BCECO). Relevant du ministère des Finances, cette instance est chapeautée depuis février dernier par Jean Mabi Mulumba, réputé proche de son ministre de tutelle Nicolas Kazadi. Son mandat principal est de gérer des projets financés par des bailleurs comme l’Africaine de développement (BAD), mondiale (BM), ou encore le Fonds monétaire international (FMI).

 

Comme lattestent des documents que nous avons consultés, le compte en question a été ouvert en septembre 2021 à la FNB, et a été abondé à hauteur dun peu plus de 300 millions de dollars. Ces fonds proviennent du Trésor congolais et sont destinés à la réalisation de projets gouvernementaux, notamment le financement des prochaines élections prévues en décembre 2023. Ce dernier point a fait lobjet de nombreuses tensions en début dannée entre Denis Kadima, qui préside la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et Nicolas Kazadi, le premier reprochant au second de ne pas débloquer assez vite les fonds pour lorganisation du scrutin (AI du 17/05/22).

 

Les Banques des DTS

Cet article dit que si les soupçons d’irrégularités restent à prouver par la justice congolaise, il est en revanche monnaie courante pour le ministère des Finances d’ouvrir des comptes dans des établissements privés plutôt que de les loger à la Banque centrale du Congo (BCC). Ainsi, pour les 300 millions de dollars reçus récemment du FMI au titre des droits de tirages spéciaux (DTS), le ministère les a répartis à parts égales à la Citibank et à la Sofibanque. De leur côté, la Rawbank et EquityBCDC récoltent la part belle du gâteau, les deux institutions bancaires hébergeant jusqu’à plusieurs centaines de millions de dollars issus des fonds du Trésor congolais.

 

D’après le même article, s’il intéresse de près le parquet de la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe, le compte à la FNB avait pourtant reçu à son ouverture l’approbation de l’Inspection générale des finances (IGF), un service relevant de l’autorité du président Félix Tshisekedi. En outre, il fait l’objet d’une surveillance rapprochée de la part de l’IGF, un rapport à ce sujet ayant même été communiqué en avril dernier à son patron, le médiatique Jule Alingete Key. Les services de ce dernier ont d’ailleurs été sollicités pour les besoins de l’enquête du parquet.

 

Dans le cercle des banquiers kinois, on s’interroge sur les motivations politiques du parquet dans ce dossier, l’une de nos sources évoquant même une manœuvre destinée à affaiblir politiquement le ministre des Finances, Nicolas Kazadi.

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