Skip to main content
General Jon Numbi

RDC : General John Numbi : Grand Deballage Et Mis En Garde Contre Le Deuxieme Mandant Illégitime De Felix Tshisekedi

Chers compatriotes

 

  1. Après plusieurs années de silence et de retenue qu’imposait mon statut d’homme d’État, je me sens dans l’obligation de briser ses devoirs, car le salut de notre peuple en dépend.
  2. Les élections de 2018 qui ont consacré une passation pacifique du pouvoir pour la première fois en RDC ont été soumises à un challenge dont l’objectif était la déstabilisation à la libyenne de tout le pays.
  3. Devant ce plan machiavélique, forgé dans le sombre salon des ennemis de la RDC, une paix de braves s’est érigée devant nous comme la seule solution salutaire pour épargner le pays de l’hécatombe planifié.
  4. Cette paix de brave s’est matérialisée par un accord dont la majorité des acteurs sont encore vivants, à l’exception des généraux disparus Delphin kaimbi et Tim Mukondo, paix à leur âme.
  5. L’opinion tant nationale qu’internationale retiendra que l’enjeu exclusif qui avait motivé la nature de cet accord c’est l’alternance pacifique entre un président entrant et un président sortant sans effusion de sang comme cela a toujours été le cas depuis l’indépendance.
  6. Force est de constater que cet acquis indéniable est malheureusement mis en mal gravement par Félix Antoine Tshisekedi qui en était le plus grand bénéficiaire.
  7.  En effet, dès la prise du pouvoir, les nouveaux présidents a commencé à déboulonner selon ses propres termes le système qu’il l’a mis au pouvoir en dépit des prescrits de la Constitution.
  8. Son pouvoir a été caractérisé par des antivaleurs et des mots qui aujourd’hui mettent en péril l’unité du pays.
  9. Je cite la corruption institutionnalisée, le tribalisme à outrance, la prédation des richesses du pays en détruisant le cycle de la croissance économique dont tous les agrégats macro-économiques étaient favorablement au vert au début de son mandate.
  10. L’instrumentalisation et la tribalisation de la justice, e les assassinats politiques ainsi que le crime d’État dans le Katanga et dans l’est de la République
  11. La paralysation et la caporalisation du Parlement, symbole de la démocratie.
  12. L’affaiblissement de l’armée et du système de défense par le tribalisme et le traitement à la tête du client.
  13. La gouvernance par défi en muselant la presse et en violation de tout le droit de l’homme auquel le pays avait souscrit par une ratification solennelle des traités internationaux en la matière.
  14. Pour preuve, l’arrogance et menaces publiques dans les discours au Kasai et à l’étranger à l’encontre des opposants politiques
  15. La mort de l’opposant chérubin okende est tout sauf un hazard.
  16. Le non-respect des accords nationaux, régionaux et j’en passe.
  17. Au dernier sommet de l’ONU, Fatshi a raté l’occasion de se taire à trois mois de la fin de son mandat.
  18. Dès lors, le devoir et le patriotisme m’interpellent et m’appellent. Devrions-nous nous taire et regarder périr un peuple dont tous les espoirs étaient permis lors de la première alternance pacifique du pouvoir ?
  19. Tshisekedi a perdu toute légitimité en reniant l’accord qui lui a permis d’accéder au pouvoir. Il est aujourd’hui comme un inconscient qui joue avec le feu dans une poudrière !
  20. Nous taire ou nous résigner serait trahir ce people qui a droit à espérer mieux.
  21. L’armée et la police ainsi que toutes les forces de défense du pays ne sont plus liées au devoir d’obéir dès lors que le commandant suprême est devenu lui-même un danger par son immaturité, son incompétence notoire, son népotisme et son comportement tribaliste qui menacent l’unité nationale.
  22. Les élections prochaines seront le feu qui va embraser la poudrière, car loin d’être transparentes et inclusives, elles ont été organisées pour une tricherie à grande échelle et malheureusement cousue des fils blancs.
  23. J’en veux pour preuve :

(1) la répartition des sièges ne représente pas la vérité démographique de provinces. Elle est faite en faveur de milieux sociaux favorables à FASTHI

(2) la CENI est fortement tribalisée, ainsi que toutes les chaînes de commandement pour l’organisation des élections, à savoir :

(a) la chaîne de commandement des opérations électorales

(b) la chaîne de financement des opérations électorales, et

(c) la chaîne de sécurisation des opérations électorales. Sur plus de 450 tribus en RDC, le contrôle de toutes ces chaînes de commandement est assuré par une seule tribu seu de FATSHI.

(3) le fichier électoral est biaisé. Certains kits électoraux sont et continuent à être dans les mains de pro-FATSHI qui attendent de bourrer les urnes au moment venu. À cela s’ajoute l’enrôlement massif des mineurs dans les grands Kasai pour bourrer les urnes en faveur de FATSHI.  

(24) La CENI devient donc un piège, un vaste complot contre la démocratie.

(25) Je répète la CENI devient un piège et un vaste complot contre la démocratie.

(26) Il est donc impensable que des politiciens veuillent participer à de telles élections pour légitimer un pouvoir qui conduit le pays tout droit vers son implosion.

(27) Si en connaissance de cause ils y participent quand même, ça sera soit qu’ils sont complices de FATSHI ; soit parce qu’ils poursuivent des intérêts égoïstes, personnels et inavoués au détriment de l’intérêt général du peuple.

(28) Je ne reconnaîtrai donc point par devoir sacré et sur le serment du soldat. Les pouvoirs qui viendrait de ces piètres élections si jamais elles ont lieu dans les conditions ci — haut décrié.

(29) FATSHI après avoir craché sur tous ceux qui ont milité pour son pouvoir n’a ni droit de se représenter, encore moins de conduire l’indispensable transition pour créer un bon climat propice aux élections dignes de confiance et sources de légitimité politique.

(30) J’en appelle donc à la conscience de tous les fils et fille de la République a barré la route à cet aventurier qui est comme un pachyderme dans une poterie.

(31) Aux compagnons d’armes et FARDC, vous avez fait montre d’une discipline exemplaire d’éviter les courants de coups d’État en Afrique.

(32) Vous avez jugé bon de laisser Fati terminer calmement son mandat, mais alors si d’ici le 20 décembre rien ne change dans l’organisation d’une élection inclusive et crédible comme cité si haut, nous serons dans l’obligation d’appliquer et de faire appliquer l’article 64 de la Constitution.

(34) S’il a en lui un peu d’héritage de son père qui a consacré toute sa vie pour voir l’avènement de la démocratie dans RDC Fati doit s’est retiré pour l’intérêt supérieur de la nation.

(35) S’il continue à s’entêter, à écraser et museler l’opposition qu’il sache que seul le fabricant du monstre est capable de les détruire.

(36) Autant nous lui avons donné le pouvoir autant nous sommes capables de les lui reprendre de grés ou de force pour sauver la République.

(37) Tous les officiers supérieurs impliqués dans l’accord si vanté savent quel est le rôle que j’ai joué pour le faire accepter même auprès des politiques qui géraient les institutions citoyennes de la République et FATSHI en est pleinement conscient.

(38) Dieu sera juge entre lui et moi.

 

Vive la république

Categories

Add new comment

Filtered HTML

  • Web page addresses and email addresses turn into links automatically.
  • Allowed HTML tags: <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd>
  • Lines and paragraphs break automatically.