Scandale ! RDC- Cour Constitutionnelle : Justice à Double Vitesse— Un Tribunal Tribal de Kangourous ?
C’était scandaleux et ridicule hier à la cour constitutionnelle, des deux poids deux mesures mettant en marche une justice a double Vitesse. On était pratiquement dans une cour de Kangourous. D’un côté une justice pour les Balubas du Kasaï et de l’autre un Congolais du grand Katanga, entendez Felix Tshisekedi et Noël Tshiani à l’opposé de Moise Katumbi Tchapwe.
La ceni a dit devant la Cour constitutionnelle, au regard de l' article 104 de la loi électorale que le dosier de @moise_katumbi était complet en ce d' autant plus qui y était versé l' original de son certificat de nationalité. Et que d' après la loi congolaise, la seule preuve… pic.twitter.com/t6B3uOGcQY
— Odia Élysée (@elysee_odia) October 27, 2023
Un tribalisme odieux
« Nemo supra leges » dit-on en latin qui se traduit comme, « Nul n’est au-dessus des lois. » Dans n’importe quelle culture, quel pays, et surtout dans le contexte des élections présidentielles en RDC le 20 décembre 2023, ce qui s’est passé hier à la Cour Constitutionnelle était simplement honteux et du Tribalisme dans sa forme la plus odieuse. Avant de pousser loin, remarquez que 7 juges sur 9 avaient été nommés par Felix Tshisekedi, Noël Tshiani l’accusateur est un Muluba, le Président de la Cour constitutionnelle Badibanga Kamulete est un Muluba du Kasaï, le Procureur General de la République est également un Muluba du Kasai, en d’autres mots, une fronde tribale s’est attaque a Moise Katumbi seulement parce qu’il n’est pas Muluba du Kasaï. Pour nos frères Balubas « un n’est pas égal à un ». C’est terrible ça.
#RDC: URGENT 🚨 URGENT 🚨
— Peter Tiani (@petertiani007) October 27, 2023
SCANDALE !! SCANDALE à la Cour CONSTITUTIONNELLE !! 2 POIDS 2 MESURES! Justice à double vitesse!!
ce qui s’est passé à l’audience de ce vendredi 27/10/2023 | selon un avocat 👇👇👇
L’audience de ce Vendredi 27 Octobre à la Cour Constitutionnelle a… pic.twitter.com/wTXj1Ha3uf
L’égalité devant la loi bafouée
Il y a un proverbe africain qui dit que « Quand le roi a de bons conseillers, son règne est paisible ». À partir de la scène éhontée hier à la cour constitutionnelle, il est maintenant clair comme l’eau de roche pourquoi le pays est en difficulté, pourquoi Felix Tshisekedi a échoué son premier mandat, et nous point un doigt accusateur au président Felix Tshisekedi pour avoir élevé des énergumènes de sa tribu au haut sommet de la pyramide de la justice congolaise, avec un tel dégrée de tribalisme même mille mandate sous Felix Tshisekedi, le pays ne pourra jamais avance, car condamne à la médiocrité d’une justice tribale.
Un autre proverbe africain dit que « la justice ne dort pas », mais en réalité le procureur général était un somnambule. Tenez ! L’audience de ce vendredi 27 octobre à la Cour Constitutionnelle a une fois de plus mis en lumière de graves injustices. Monsieur Moïse KATUMBI, par le biais de ses avocats, a clairement démontré le caractère totalement ridicule de la requête de Monsieur TSHIANI qui était basée sans preuve tangible sur le « ouïe dire » en anglais « hearsay ».
Une Justice à double vitesses
Cependant, une chose étrange s’est produite : le Procureur général a rapidement sollicité sur le banc l’irrecevabilité de la requête en annulation de la candidature du Président Tshisekedi pour non-respect du délai, car elle a été déposée le 23 octobre 2023. Pourtant, ce même Procureur général, devant les mêmes juges, a suscité une grande surprise dans la salle en demandant la communication du dossier de Monsieur Moïse Katumbi, dont la requête, initiée par Monsieur Tshiani, a été également déposée le même jour et après celle de Felix Tshisekedi, soit le 23 octobre 2023. Est-ce que pour le Procureur General Tribaliste « un n’est plus égal à un » ? Était-il sobre et au contrôle de ses facultés intellectuelles ou était-il simplement un somnambule ?
Où est donc l’égalité devant la loi et son application ? Dans exactement le même contexte, on sollicite sur le banc le rejet de la requête initiée contre le Président Tshisekedi, tandis que pour Moïse Katumbi, on demande la communication du dossier pour un examen approfondi…
Conclusion
La salle a réagi au nom des avocats de Katumbi, qui affirment tout simplement que leur client a droit à la même justice que le Président Tshisekedi. Mais en quelque sorte, cela traduit le grand malaise dans le pays avec le régime tribaliste de Felix Tshisekedi.
Le peuple n’est plus prêt-à-accepter une justice biaisée base sur les « ouïe dire » et non de preuves tangibles. N’enflammez pas le pays à cause d’un immoral qui a fui la justice américaine et qui est en quête du travail.
