Alarme au Nord-Kivu : Félix Tshisekedi en Divertissement, la RD Congo Glisse vers la Fragmentation Tribalo-Régionale
Au stade des Martyrs, à l’ouest de la RD Congo, le Président et sa femme ont récemment captivé la foule lors du match opposant les Léopards au Soudan avec un gros bisou. Pendant ce temps, à l’est du pays, nous semblons nous rapprocher dangereusement d’un abîme profond auquel nous ne sommes visiblement pas préparés à faire face. Sommes-nous en train de glisser inexorablement vers une fragmentation en plusieurs micro-États tribalo-régionaux ?
Il est troublant de constater que les massacres de plus de 140 civils congolais semblent s’être déroulés dans un monde complètement détaché de la réalité nationale. Le Président Félix Tshisekedi semble insouciant, préférant s’adonner à de petites distractions. Comment en sommes-nous arrivés là ? Cette question hantera notre nation pendant des décennies à venir.
Une audio en swahili qui circule sur la toile, corroborée par d’autres sources d’information, envoie des signaux extrêmement alarmants.
L’état d’amateurisme et de défaillance généralisée au sommet de l’État irrite particulièrement les points suivants de la constitution :
L’article 16 qui stipule que « la personne humaine est sacrée. L’État a l’obligation de la respecter et de la protéger. » Malheureusement, des centaines de « Wazalendo » ont vu leurs droits bafoués par la garde républicaine agissant sous les ordres directs du chef de l’État.
L’article 18 qui affirme que « toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle, et ce, dans la langue qu’elle comprend. » Les cas de Salomon Idi Kalonda, l’honorable Mike Mukebayi et le journaliste de Jeune Afrique Stanis Bujakera Tshiamala illustrent clairement le non-respect de cet article.
L’article 26 qui garantit « la liberté de manifestation. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air exige que les organisateurs en informent par écrit l’autorité administrative compétente... » Cependant, le régime Tshisekedi semble enfreindre la loi et la constitution à maintes reprises.
Pendant que le régime Tshisekedi semble ignorer les lois et la constitution, des nouvelles en provenance du Nord-Kivu confirment que le M-23 a déjà désigné son gouverneur et formé son équipe gouvernementale. La source de cette fuite d’informations est hautement fiable. Le plan du M-23 consiste à prendre le contrôle du Nord-Kivu, et si Goma tombe, c’est toute la région qui sera affectée, sans que les forces armées de Goma ne puissent résister. Ils soutiennent que Goma ne dispose pas de la puissance de feu nécessaire pour les arrêter.
Ainsi, le plan de balkanisation semble être en marche, tandis que Félix Tshisekedi, déconnecté de son peuple à l’est de la République, continue de participer à des festivités et de savourer ses moments de quiétude. Son armée, incapable de combattre le M-23, s’en prend aux civils « Wazalendo » à Goma, faisant un bilan macabre de près de deux cents morts et plus de trois cents blessés.
Selon une autre source fiable, le Rwanda est prêt à intervenir aux côtés du M-23 au Congo. Kinshasa, quant à elle, semble rester immobile, ne prenant aucune mesure. Il est crucial de rappeler que si Goma, avec ses 2 millions d’habitants, tombe, la ville voisine de Bukavu, dépourvue de bases et de troupes combattantes comme à Rumangabo dans le Nord-Kivu, sera la prochaine à céder. Ensuite, il ne faudra qu’un mois pour que la grande province orientale succombe.
Nous avions précédemment signalé que la SADC n’envisageait pas d’intervenir en RD Congo, sur demande du président sud-africain auprès de son homologue angolais, et que les troupes du CEA ne quitteraient pas l’est de la RD Congo. Leur présence semble plutôt destinée à accompagner la balkanisation du pays.
L’irresponsabilité et l’inaction manifestées au sommet de l’État dépassent tout entendement. Le gouvernement tente actuellement de faire partir la MONUSCO, alors qu’il serait plus judicieux de commencer par le retrait des troupes du CEA, qui ne contribuent en rien à stabiliser la situation.
En ajoutant à ce tableau les élections présidentielles et législatives déjà « gagnées » par l’UPDS, tout Congolais devrait légitimement s’inquiéter de la trajectoire que Félix Tshisekedi semble avoir empruntée. Les menaces du M-23 concernant le Nord-Kivu et les élections déjà « ficelées » créent un mélange explosif qui risque de faire éclater la RD Congo en plusieurs micro-États tribalo-régionaux.
Il est grand temps que le peuple congolais et ses jeunes officiers militaires se réveillent.
