Ca bouillonne à l'UNIKIN : Plusieurs casses, enlèvement d’Aimée Lowadji étudiante et plusieurs autres étudiants

Ça tue, ça enterre dans de fosses communes, ça flingue un magistrat, ça vole, ça complote pour la balkanisation de notre pays, ça brade nos richesses, ça fabrique de faux procès et ça détourne 750 millions USD[i] entre 2013 - 2015 et maintenant, ça s’attaque à nos jeunes étudiants —l’avenir même de la nation — à l’Université de Kinshasa.

Excusez cette chosification et usurpation d’identité de l’imposteur qui se croit encore président, mais « trop c’est trop »,  et l’on ne peut plus se contenir. Celui qui ne respecte pas sa parole d'honneur et la loi fondamentale de son pays est un animal; et celui qui tue avec une telle froideur n'est plus un humain.

Imaginez une fois où se trouve la demoiselle Aimée Lowandji, une activiste de l’UDPS, qui est parmi les étudiants kidnappés. Eh ben…nous avons à faire à un animal, un sale drogué comme président et il doit partir comme il était venu. Cela est traduit dans la chanson des étudiants qui dit « Eeeh boko boma bokolemba… », Traduction « vous allez tuer et vous allez vous fatiguez ». 

Voici ce que nous savons — de différentes sources sur la toile — et les photos pour appuyer les récits des évènements qui embrasent l’UNIKIN. Et dire que ceci n’est juste qu’un avant-gout de ce qui doit se passer pour bouter ce tyran hors de notre pays.

En effet, nous avons appris que l’université de Kinshasa avait été envahie par les éléments de la garde présidentielle qui avaient fait incursion, avec armes à feu, à la grande surprise des étudiants et des gardes universitaires. Il y a beaucoup de casses et Aimée Lowadji, une étudiante et combattante de l'UDPS est portée disparue parmi tant d’autres.

On a signalé, plus ou moins quatre jeeps des éléments de la garde présidentielle qui ont pris d’assaut l’Université de Kinshasa et qui se sont dirigés vers le Home-10 où ils ont tiré les balles en l’air et procéder aux arrestations des étudiants en titre de représailles.

D’après les informations nous parvenues, un groupe d’étudiants logés au Home auraient blessé un de leurs au niveau du rond-point Ngaba.

Les témoignages affirment qu’après une série des tirs en l’air, ces éléments ont réussi à mettre la main sur une dizaine d’étudiant qu’ils conduiront par la suite à une destination inconnue.

Il est difficile pour le moment de vous dire exactement le bilan de cet incident, nous signale un étudiant du même Home qui a assisté à l’arrestation de deux étudiantes.

Les politiciens de la vraie opposition et les religieux doivent maintenant donner le vrai mot d’ordre : « désobéissance civile sur toute l’étendue de la république et l’application de l’article 64 ».

On ne peut plus reculer et ni dialoguer.