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Felix Tshisekedi, Francis Kalombo, Denis KAdima

Choc Post-Fraude Électoral : Tshisekedi et le Dilemme du Report Électoral

Devant les révélations massives de fraudes électorales mises au jour par Francis Kalombo, et impliquant directement la CENI, Denis Kadima se trouve dans une situation critique. Les preuves dévoilées par Kalombo, déchirant le voile de l'opacité, pourraient non seulement saper la confiance envers le processus électoral, mais également menacer la stabilité de la République Démocratique du Congo. Face à cela, Kadima est confronté à un dilemme : démissionner pour préserver l'intégrité des élections ou s'exposer à de lourdes conséquences tant sur le plan juridique que politique.

 

L’audio révélé ici-haut suggère fortement un possible report des élections. En parallèle, le manque de sanctions claires dans la loi No22/029 du 29 juin 2022 contre la fraude électorale laisse entrevoir un climat de méfiance généralisé. Il est crucial de souligner qu’un éventuel report électoral devrait s’accompagner d’une transition politique exempte de l’influence de Félix Tshisekedi à la tête de la République Démocratique du Congo. Face à ces enjeux, l’ensemble des forces vives de la nation doit se mobiliser pour contrecarrer toute tentative de Tshisekedi de tirer avantage de la situation. Il est impératif d’évaluer tous les moyens possibles pour garantir l’intégrité du processus électoral et préserver la démocratie dans le pays.

À toutes fins utiles, nous examinons ici-bas les méthodes à sa disposition pour se maintenir au pouvoir malgré son impopularité déjà marquée par plusieurs sondages :

  1. Intimidation et violence : Utilisation de la force ou de la menace pour influencer les électeurs ou les empêcher de voter. Cela peut inclure l’intimidation par les forces de sécurité, les groupes armés ou les partisans du régime. Le Gouverneur du Kasai a été clair sur ce point, et les « talibans » sont prêts à commettre des actes de violence pour maintenir Félix Tshisekedi au pouvoir.
  2. Manipulation des listes électorales : Suppression de noms d’opposants ou d’électeurs susceptibles de voter contre le régime en place, ou ajout de noms fictifs pour gonfler les résultats. C’est l’une des méthodes utilisées par Denis Kadima.
  3. Censure et contrôle des médias : Limiter l’accès à l’information indépendante et utiliser les médias d’État comme la RTNC pour diffuser uniquement la propagande en faveur du régime Tshisekedi, tout en réprimant les médias d’opposition. L’emprisonnement de Stanis Bukajera en est un exemple.
  4. Modification des résultats : Falsification des bulletins de vote ou des résultats électoraux après le scrutin, souvent réalisée en secret et sans surveillance indépendante. Le potentiel de ce crime existe et l’Église Catholique doit annoncer ses résultats au fur et à mesure du déroulement des élections.
  5. Restriction des candidatures de l’opposition : Empêcher les candidats de l’opposition de se présenter à l’élection par des moyens légaux ou illégaux, y compris l’utilisation de lois sur mesure, des arrestations ou des accusations fabriquées. Les tentatives pour exclure Moïse Katumbi ont échoué.
  6. Utilisation abusive des ressources de l’État : Détournement des ressources publiques pour la campagne électorale, y compris l’utilisation du personnel, des finances et des infrastructures de l’État au profit du parti au pouvoir. Ceci est en cours, étant donné que le ministre des Finances est membre de l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi.
  7. Vote multiple et bourrage d’urnes : Pratiques telles que le vote par des personnes non éligibles, le vote multiple par une seule personne, ou l’ajout illégal de bulletins de vote dans les urnes. Ceci a été démontré par Francis Kalombo.
  8. Absence de transparence et surveillance limitée : Manque de transparence dans le processus électoral, accompagné de restrictions sur les observateurs électoraux nationaux et internationaux, limitant ainsi la capacité à surveiller et à rapporter les irrégularités.

 

Au demeurant, ces tactiques soulignent l’urgence d’une surveillance électorale accrue par des entités internationales comme le Centre Carter, ainsi que par l’Église Catholique et l’Église du Christ. Il est crucial pour la RDC d’adopter des mesures préventives pour éviter un dérapage vers l’instabilité, en assurant la transparence du processus électoral et en renforçant la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques.

 

Pour ce faire, il est impératif que l’Église Catholique, l’Église du Christ, le Centre Carter et les autres observateurs internationaux publient les résultats électoraux bureau par bureau, en temps réel, pour assurer la transparence du scrutin. Si Denis Kadima ne prend pas l’initiative de démissionner de son propre chef, il est essentiel que l’Église Kimbanguiste prenne position publiquement contre lui, en le désavouant et en lui demandant fermement de se retirer de ses fonctions.

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