Coup de tonnerre: Human right accuse Joseph Kabila d’avoir recruté les mercenaires M23, pour réprimer les manifestations de l’année dernière.

L’assemblée annuelle de Nations-Unies se réuni ce Lundi à New York et sera présidé par le président américain, Donald Trump. Juste avant cette assemblée, le Human Right Watch dit que lors de manifestation de Décembre 2016, il y avait eu 62 morts, des manifestants pacifiques qui réclamaient le départ de Joseph Kabila.

Les combattants de M23 avaient été recrutés  alors qu’ils étaient exilés au Rwanda et l’Ouganda, d’après l’ONG. Deux témoignages attestent la véracité de cette connivence entre Joseph Kabila et le mouvement M23, et neuf officiers de l’armée Congolaise corroborent les faits.

« Quand ils nous ont accueillis, ils nous ont dit. Ils nous ont donné l’instruction du travail en disant, celui qui ose dire que Kabila doit quitter le pouvoir , soit empêché ou tué. Ou que nous allions, si nous rencontrions un groupe de cinq personnes ou plus, on les arrêtait et on les mettait en prison. Quand nous ramassions des corps sur la route, on les mettait ailleurs pour les cacher et ne pas attirer l’attention de la communauté internationale.» Pierre, Combattant du M23.

« Concernant le rapport de HRW, précisions que le gouvernement de la  RDC avaient saboté la mise en  œuvre des déclarations de Nairobi pour recruter clandestinement quelques déserteurs et indisciplinés du M23 pour des activités que nous ignorons. Ils sont cantoné à Kisangani et à Goma » Bertrand Bisimwa, chef M23.

Quand on pense que Emmanuel Shadary était au four et au moulin dans ces atrocités et qu’il brigue la magistrature suprême, il y a de quoi avoue que la RD Congo se dirige droit dans un abime.