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Martin Fayulu, 04-28-2019

Extraordinaire retour fracassant de Martin Fayulu après son périple Euro-Américain

La démocratie (dèmokratia, en grec) est le pouvoir du peuple (dèmos, le peuple et kratos, le pouvoir) et le kratos désigne la souveraineté. La souveraineté appartient au peuple, nul autre que le peuple n’a le droit de s’en attribuer l’exercice ([i]). A voir l’engouement de la foule venue accueillir Martin Fayulu, le peuple congolais n’a pas dit son dernier mot quand bien même que la CENI et la Cour Constitutionnelle auraient été embrigadées pour se prononcer pour Felix Tshisekedi.

Ne vous fiez pas seulement à nos écrits. Les trois vidéos que nous publions vont convaincre même les plus sceptiques. Le « peuple de Congolais » croit fermement que Martin Fayulu avait gagné les élections et veut que ce dernier soit assis sur le fauteuil présidentiel.

Ce dernier à la Place Sainte Thérèse à Ndjili ne m’a pas hésité de dire:

« Nous sommes à cent jours moins six, qu’est-ce qu’il fait au pouvoir? Félix Tshisekedi a donné le pouvoir à Kabila. Après plus de trois mois, il n’y a toujours pas un Premier ministre. Nous disons à Félix Tshisekedi de démissionner. Il a vendu le pays à Kabila », a-t-il déclaré.

 

Martin Fayulu vient de démontrer qu’il est et reste incontournable. Il est vraiment cet éléphant qui va continuer à grandir dans la salle malgré le fait que le FCC-CATCH continue à l’ignorer et partant, ignorer la vérité des urnes. Pour le peuple souverain Congolais qui s’était rendu en masse aux urnes, il est le président élu et légitime. Que faire ? Un peu d’historiques…

Les images du retour de Martin Fayulu rappellent la chute et la dissolution de l’Union soviétique. Il avait fallu qu’un seul homme, Boris Eltsine alors le politicien le plus populaire qui commandait la rue comme Martin Fayulu, pour mettre en défaite le coup d’État contre Gorbatchev, et déclenchant le démembrement effectif de l’Union soviétique alors, la deuxième grande puissance militaire, économique et nucléaire du monde. En termes de proportion, la tâche de Martin Fayulu et légère comparativement à celle de Boris Elstine.

En effet, la tentative de coup d’État soviétique de 1991, également connue sous le nom de coup d’État d’août (« August Putsch »), était une tentative faite par les membres du gouvernement de l’URSS pour prendre le contrôle du pays, de la même façon que FCC-CACH a pris aujourd’hui, le contrôle de la RD Congo, malgré la victoire de Martin Fayulu.

Les putschistes étaient les faucons, les durs de durs du Parti communiste de l’Union soviétique, opposés au programme de réformes de Gorbatchev et au nouveau traité d’union qu’il avait négocié, qui décentralisait une grande partie des pouvoirs du gouvernement central vers les républiques.

Une campagne courte, mais efficace de résistance civile dirigée par le président Russe Boris Eltsine, qui avait été à la fois un allié et un critique de Gorbatchev, mis en défaite les faucons et généraux soviétiques. Rien n'empeche Martin Fayulu de faire de même.

La réception de M. Martin Fayulu présage et présentent les mêmes aspects, donnant en plus, un parallélisme historique qui démontre que c’est le peuple qui a le dernier mot. Les images d’Eltsine sur le char de combat à la place rouge à Moscou, dénonçant le Putsch et le bain de foule réservée à Martin Fayulu aujourd’hui, démontrent que les élections de 2018 ne sont pas encore terminées, car, le peuple n’a pas dit son dernier mot.

N’est-ce pas qu’ils scandaient : « Eeeeh, pesa biso minduki » donnez-nous les armes ? Et si Jean-Pierre Bemba et Moise Katumbi descendaient en même temps à Kinshasa, que deviendra la Kabilie ?

A moins d’être une invention congolaise, il n’y a jamais eu dans l’histoire du monde, un système qui tolère une telle multitude de contrôles de pouvoir. Il faudra que Felix Tshisekedi se mette rapidement à table et trouve une solution gagnant, avec son frère Martin Fayulu, au lieu de retarder une échéance qui risque de l’emporter avec son bienfaiteur et partenaire Joseph Kabila.

Qu’arrivera-t-il s’il y avait une petite insurrection populaire à Kinshasa ? Qui a la popularité pour ramener le calme sans verser le sang ? Felix Tshisekedi, Joseph Kabila ou Martin Fayulu ? Si vous pensez que seul Martin Fayulu puisse ramener le calme alors il faut dorénavant composer avec lui.

L’Accueil que vient de réserver les Kinois a Martin fayulu vient de prouver que ce dernier peut « soudaniser » la RD Congo et entrainer le départ définitif de Joseph Kabila et même celui de Felix Tshisekedi. Aucune puissance ne viendra intervenir pour sauver la présidence de Felix Tshisekedi.

Au demeurant, Felix Tshisekedi doit choisir un camp : Soit le camp de Joseph Kabila qui vient de donner le feu vert à Jean-Marie Kassamba de le détruire, soit Martin Fayulu qu’il connait depuis belle lurette avec qui il peut composer entre frères.

Il n’est jamais trop tard pour bien faire surtout que le salut de la RD Congo et l’avenir de sa population forte de 80 millions d’habitants en dépendent.

A la prochaine.

 

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