FLASH, FLASH, FLASH, NEW YORK TIMES : JOSEPH KABILA — UN HOMME SEUL ENTOURE PAR UNE MEDIOCRACIE

L’homme est acculé 100 fois plus à Washington par démocrates et républicains que le Marechal Mobutu ne l’était durant ses derniers jours au pouvoir. Il est assis sur un volcan en apparence calme à la surface, mais qui n’attend que le 19 décembre 2016 pour entrer en ébullition si les négociations par la CENCO n’aboutissent  pas.

La bonne stratégie est de payer une publicité dans le plus grand journal du monde qui est lu par tous les décideurs américains au petit matin et les convaincre que tout est calme et que rien ne va se passer en RD Congo. N’est-ce pas ?

TELECHARGER LA [VERSION NON CORRIGEE] ICI ET LA [VERSION A MOITIE CORRIGEE] ICI.

La représentation de la RD Congo, bourrée apparemment d’illettrés ou de gens sans éthique du travail, donne à New York Times leur publicité moyennant au moins 85,000 USD (soit  101.905.650 de Francs). Notre rédaction est alertée par un officiel américain qui est révolté par les fautes d’orthographes dans la publicité et un texte qui est incompréhensible.

Notre fin limier aux Etats-Unis brave le froid glacial dans la nuit pour aller se procurer la dernière copie qui restait dans le magasin. C’est scandaleux et c’est avec grande consternation qu’il commence à parcourir le texte rapidement, un texte de plus en plus incompréhensible, jonché par des chameaux dans le New York Times (page A-9) d’hier du samedi 10 décembre 2016.

Est-ce que notre représentation à New York a de bilingues dans sa mission. Est-ce que le Chargé de Mission Lubunga Bya' Ombe a-t-il vérifié mot par mot le libellé de la publicité ? Est-il bilingue ? Comment a-t-il pu atterrir à des fonctions aussi stratégiques ? Un protégé du DIRCAB Néhémie Mwilanya ou du ministre Tshibanda? Que des questions sans réponses.

C’est un coup de gras. Le marteau venait d’enfoncer le dernier clou dans le cercueil du régime Kabila. La mission à New York a juste traduit un texte en français dans Google et la conversion littérale erronée a été livrée pour le grand public dans le monde entier. Une médiocratie qui dépasse tout entendement ! Peuples congolais, comment sommes-nous tombés si bas ? Pourquoi acceptons l’inacceptable ?

On ne fabrique rien. En fait nous vous livrons une copie à moitié corrigé et l’original et à vous d’en juger. Kabila à lui-même étalé la médiocrité de son régime aux décideurs américains. Il ya plein de nos jeunes qui terminent à l’IPN ou dans les ISPs qui ont une très bonne maitrise de la langue de Shakespeare, mais qui chôment alors que de crétins deviennent diplomates. Si son régime était une « méritocratie » au lieu d’une « médiocratie », les résultats seraient différents aujourd’hui. Nous admettons que la stratégie était très bonne, mais c’est raté ; un coup de l’épée dans l’eau.

Joseph Kabila est dorénavant un homme seul, entouré par de flatteurs, qui lui font croire que tout va bien et il y croit au lieu de chercher une sortie honorable. Pas plus tard qu’une semaine, Kikaya Bin Karubi, She Okitundu et l’Ambassadeur Balumuene ont été traités comme des rats aux Congres. Le ridicule était à son comble.

C’est bien connu que Washington fonctionne comme une chaine de confiance tissée soigneusement et établie pendant des longues années. Comment un Kikaya bin Karubi qui est inconnu à Washington a-t-il pu convaincre Kabila de l’aider, dépasse tout entendement ?

D’abord, il s’est taillé sur mesure une très mauvaise réputation à Washington dans la défense de Jaynet Kabila avec le Panama Paper — il avait confié à ses amis qu’il avait carrément menti à madame Lynda Thomas-Greenfield, la sous-secrétaire d’Etat américain.

Maintenant, l’homme est brulé, car tous les officiels savent que c’est un menteur. Même le point carré de Joseph Kabila chuchote en privé qu’il a fait un mauvais travail à Washington. Au moment le plus critique, ou la force du savoir-faire compte plus que la force de répression, on ne déploie que les meilleurs de meilleurs, la crème de la crème.

Y avez-vous pensé monsieur le président sortant ? Dans un pays avec de très bons cadres qui se distinguent partout au monde, pourquoi cherchez-vous le pouvoir si vous ne pouvez même pas distingué qui est bon et qui est mauvais et payer quelqu’un pour vous défendre dans le plus grand et plus puissant journal du monde ? A quoi ont servi les 875,000 USD payés à la firme de lobbying BGR GROUP ou les 478,000 USD détournés par Mende soi-disant pour payer madame Cynthia Mckinney ? Vos hommes vous ont roulés dans la farine.

Comme du temps de Pharaon, il ya de signes qui ne trompent pas : JETTE L’EPONGE, CHERCHE UNE VOIE DE SORTIE, C’EST FINI. NE SOYEZ PAS ENTETE COMME VOTRE FEU PAPA, LAURENT DESIRE KABILA.

Aussi, dites à tous ces crétins à New York et Washington de préparer leur bagage !

A très bientôt.