Guerre à la Porte de Goma : Instrument Politique pour le Report des Élections de 2023 ou un Acte de Trahison d’un Président « Mujinga » et « Cynique » ?
La paisible ville de Goma a été plongée dans l’obscurité de la nuit du 6 novembre 2023 à celle du 7 novembre 2023. Il s’agit du même acte que les troupes rwandaises avaient posé en août 1998 pour pénétrer à Kinshasa, et elles avaient été lynchées et brûlées avec des pneus par une population kinoise vexée et militante. C’est un recul inattendu alors que les courageux combattants remportaient victoire sur victoire malgré les trahisons des FARDC, ce qui a entraîné d’énormes pertes en vies humaines et en matériel.
Personne ne connaît les raisons soudaines de l’opération conjointe entre les FARDC et la MONUSCO pour bloquer la route des troupes du M-23, renforcées par de nouvelles troupes fraîchement arrivées du Rwanda. Pourquoi le gouvernement congolais, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, qui réclamait il n’y a pas longtemps le départ de la MONUSCO, a-t-il fait un revirement à 180 degrés ? Cette politique incohérente frôle l’amateurisme au sommet de l’État ! Les troupes du M-23, du EAC, de la MONUSCO et du Rwanda sont toutes nos ennemies ! Félix doit savoir que s’il laisse tomber la ville de Goma, il en sera tenu pour responsable, et tous les efforts seront déployés pour le chasser avant la fin de son mandat !
En preuve de cette trahison, il y a quelques jours, les vaillants combattants de Wazalendo ont pris l’ennemi par surprise, tuant 582 soldats rwandais, 18 officiers et 3 hauts gradés de l’armée rwandaise, provoquant des larmes, des grincements de dents et même, pour la première fois, une révolte des parents de soldats envoyés dans le charnier de l’Est de la RDC, avec comme résultat 32 morts et de nombreux blessés au Rwanda de Paul Kagame. En utilisant les troupes du EAC comme une sorte de porte-parole, voici maintenant les nouvelles troupes du M-23 (en réalité les troupes rwandaises) menaçant Kichanga et la ville de Goma. Que s’est-il passé ?
Les progrès de Wazalendo sur le champ de bataille vont à l’encontre de l’objectif fondamental de la guerre du M-23, qui n’est en réalité qu’un instrument tordu de la politique de Félix Tshisekedi pour préserver son pouvoir. Oui, vous avez bien lu ! La population de Goma, Kichanga et Bunagana ne compte pas dans l’équation politique de Félix Tshisekedi, ce ne sont que des pions qu’il utilise sur l’échiquier congolais pour reporter les élections sous prétexte de la guerre. Sans aucun bilan, son règne est marqué par la corruption systémique, de nombreuses fausses promesses, et il traîne derrière ses opposants dans les sondages. Il n’est pas prêt à céder le pouvoir dans seulement un mois et demi.
Comment expliquer que seuls les Wazalendo réussissaient à battre en retraite les troupes du M-23, et maintenant il fait appel aux FARDC et à la MONUSCO pour effectuer un travail que seuls les Wazalendo faisaient avec excellence ?
Le président Félix Tshisekedi joue avec le feu, ce qui a même valu un appel téléphonique du secrétaire d’État américain, Antony Blinken. Selon le communiqué du département d’État américain, « le secrétaire d’État a plaidé en faveur d’une solution diplomatique aux tensions entre les deux pays et a exhorté chaque partie à prendre des mesures pour désamorcer la situation, notamment en retirant les troupes de la frontière. » Le président risque d’enflammer la région des Grands Lacs juste pour rester au pouvoir !
Les vaillants combattants de Wazalendo qui nous lisent doivent comprendre que Félix Tshisekedi et Paul Kagame sont tous deux des ennemis de la paix en RDC. Pour Félix Tshisekedi, la guerre à l’Est est un moyen de se maintenir au pouvoir, que ce soit par la force ou la ruse. Pour Paul Kagame, la guerre à l’Est est une question de sécurité économique pour le Rwanda, dont l’économie souffre du manque d’accès aux minerais de la RDC.
Ainsi, Félix Tshisekedi est autant un ennemi de la paix à l’Est de la RDC que Paul Kagame. Tous deux représentent deux faces de la même pièce : accords secrets, carnages, trahisons, exploitation illégale des minerais, fausses promesses, refus de reconnaître la participation active des troupes rwandaises dans la guerre, malgré les prisonniers et les cadavres de soldats rwandais, etc.
Hélas, c’est le drame qui se joue à l’Est de la RDC. Le seul espoir réside dans le fait que les Wazalendo tiennent suffisamment longtemps pour empêcher que Goma et Kichanga ne tombent d’ici au 1er janvier 2024, afin que la population réclame le départ de Félix Tshisekedi du pouvoir. Nous devons entrer dans une transition sans Félix Tshisekedi, à l’issue de laquelle un président responsable sera élu pour pacifier la région des Grands Lacs. La RDC a une armée qui peut marcher jusqu’à Kigali, mais sa chaîne de commandement est infestée d’éléments acquis à la cause des ennemis. La population de l’Est doit continuer à soutenir et équiper les Wazalendo, et la diaspora congolaise doit également contribuer aux efforts de guerre de Wazalendo.
Enfin, rappelons que ce qui se passe à Bunagana se déroule également à Minembwe, une entité territoriale congolaise qui fonctionne comme un État dans un État, autonome et échappant au contrôle du gouvernement central. La crise du Nord-Kivu a éclipsé le front du Sud-Kivu, mais les deux problèmes persistent. Les architectes de cette scission, Azarias Reberwa et Moïse Nyarugabo, se promènent tranquillement à Kinshasa sans être inquiétés. Pour Félix Tshisekedi, tout se résume à une politique de préservation du pouvoir. Plus rien d’autre ne compte, et il n’hésitera pas à verser le sang pour rester au pouvoir.
Il est impératif d’arrêter cet homme avant qu’il ne soit trop tard. Un coup d’État est justifié et approprié dans les circonstances actuelles de la RDC.
