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Joseph Kabila

JONCTION CRITIQUE AU CONGO: l’administration Obama devrait pousser M. Kabila à céder pouvoir, par Washington Post

LE PROGRÈS VERS une gouvernance stable et démocratique en Afrique a été interrompu à plusieurs reprises par les tentatives des dirigeants de rester au pouvoir après l’expiration de leurs mandats constitutionnels. Le dernier épisode est venu du Burundi, qui dance encore au bord de [la falaise] de conflit, de mois après la décision du président Pierre Nkurunziza à briguer un troisième mandat inconstitutionnel. Maintenant le géant troublé du continent, le Congo, semble se diriger dans une voie similaire.(CLIQUEZ_ICI)

Le président Joseph Kabila, dont la fin du mandat se termine a la fin cette année, a soulevé la peur qu’il allait tenter de rester au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle de deux termes. En Janvier de l’année dernière, les forces de sécurité congolaises avaient brutalement réprimé les protestations dans la capitale, Kinshasa, après un projet de loi qui avait été publié qui auraient tiré le processus électoral en longueur en exigeant un recensement national avant que les élections soient organisées, ce qui aurait pris des années. Quarante personnes avaient été tuées. L’exigence du recensement avait été retirée, mais M. Kabila n’a toujours pas annoncé publiquement s’il cherchera un autre mandat où respecter la Constitution et quitter le pouvoir.

L’année passée, M. Kabila fin avait appelé à un « dialogue politique national inclusif », soi-disant pour organiser un comité pour aider à établir un calendrier électoral et discuter du financement. Mais ces efforts n’ont porté que peu de fruits — la plupart des partis d’opposition du Congo ont refusé de participer — et à ce jour, aucune date ferme pour les élections n’a été fixée. Au lieu de cela, le gouvernement de M. Kabila prétend maintenant que l’élection doit être reportée en raison de ce qu’il prétend être la nécessité de reconfigurer le fichier électoral, un processus que la commission électorale congolaise dit pourrait prendre 13 à 16 mois et coûter jusqu’à 290 millions de dollars.

Le Congo riche en ressources, qui abrite 68 millions de personnes sur un territoire de près de la taille de l’Europe occidentale, a été en proie à l’instabilité politique pour la grande partie des 50 dernières années. Si M. Kabila, qui a été au pouvoir depuis l’assassinat de son père, Laurent, en 2001, quittait le pouvoir au 19 décembre comme le dicte la constitution, il pourrait aider à ouvrir la voie à la première transfère démocratique du pouvoir exécutif au Congo depuis son indépendance. Il pourrait poser un précédent important non seulement pour la paix au Congo, mais aussi pour la démocratie sur le continent.

La semaine dernière, aux Nations Unies, le Secrétaire d’Etat John F. Kerry a souligné la nécessité de « élections dans le délai et crédibles » dans une rencontre avec M. Kabila, selon un porte-parole du département d’Etat. L’administration Obama devrait exiger des actions concrètes par le président, y compris la fixation d’un calendrier ferme pour les élections, un engagement public à quitter ses fonctions lorsqu’il termine son mandat, et permettre au peuple congolais de s’exprimer librement, sans menaces ou répression de manifestation pacifique.

Le Congo est à un moment critique de son histoire. M. Kabila doit décider s’il va mener son pays sur le chemin de la paix et le respect de la primauté du droit ou l’engager dans une course vers le chaos politique. L’Afrique et même le monde d’ailleurs ne peut se permettre cette dernière [option].

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