Kengo chasse sa queue en rond et sanctionne les violations continuelles de la Constitution

Pour la deuxième fois dans la même journée, Congovox se pose la même question. Qui pouvait croire, il y a dix-huit ans, qu’un chef des Kadogo (entendez enfants soldats) du nom de Joseph Kabila pouvait-il traîner l’homme de la rigueur M. Kengo wa Dondo — plusieurs fois Premier ministre — en laisse comme un petit chien. Hélas, il a rampé et sautillé pendant 35 minutes — chassant sa queue en rond — quand son maître avait sifflé !!!

Comme nous l’avions si bien prédit, une fois de plus, le pouvoir de Kinshasa, aidé par ses thuriféraires vient de violer la Constitution. Nous avions tous salué le rejet du fameux projet de loi portant sur la répartition des sièges au niveau des élections locales par les Sénateurs il y a deux semaines.

Cela était sans compter avec la détermination du Despote de Kinshasa. Il a sermonné le Président du Sénat, Monsieur Léon Kengo Wa Dondo pour non-respect de ses instructions. Ce dernier a promis de revoir sa copie.

Il projette un air sérieux et sage, mais il est en réalité mou à l’intérieur. Et, détrompez-vous, c’est ne pas l’âge qui l’a ramolli. On a vu dernièrement un vieillard Coréen à Seoul se brûler en face de l’ambassade du Japon pour protester les abus de soldats Japonais sur les "femmes de plaisir" Coréenne lors de la deuxième guerre mondiale.

En toute vérité, un singe Bonobo a plus de caractère et défendrait plus farouchement sa banane que Kengo ne défendrait sa patrie, les femmes violées à l’Est, le peuple Congolais et la constitution Congolaise.

Pour ce faire, Le Sbire de Kinshasa — le très célèbre Kalev Mutond, administrateur de l’Agence Nationale de Renseignement — est entré en danse en menaçant sans ménagement les Sénateurs de la Majorité présidentielle y compris certains autres de l’opposition.

Au bout de compte, la stratégie liée au blocage des émoluments liés aux vacances parlementaires a été adoptée. Pas de paiements de ceux-ci s’ils ne votent pas mot à mot le projet de cette loi tel que voté par l’Assemblée Nationale. Voilà ! La grande majorité a succombé comme de petits enfants à qui on menace de reprendre le jouet s’ils ne se comportent pas gentiment.

Mr Kengo Wa Dondo se donne même le luxe de quitter le pays pour l’étranger afin d’y passer ses vacances. Il est rappelé illico presto. Les Sénateurs se trouvant à l’étranger rappelés, Kengo promet au Chef de l’Etat de se rattraper. Et comment ? Le Despote de Kinshasa convoque une deuxième session extraordinaire du sénat — en violation de la constitution. Elle est fixée au 10 août 2015.

Mr Kengo se présente et il ouvre la session. En 35 minutes, il fait voter la fameuse loi au motif qu’il ne faut pas frustrer le Despote de Kinshasa. Il procède par un appel nominal pour faire voter sa loi.

Ainsi, personne ne peut rejeter de nouveau cette loi. Au bout de cet exercice ultrarapide. La loi est votée. Ainsi Mr Kabila peut allégrement faire prolonger le processus électoral et obtenir un glissement de son Mandat.

Un record est battu en République Démocratique du Congo. Il vient de s’y organiser la plus courte session parlementaire de son histoire depuis l’accession de ce pays à sa souveraineté nationale.

Le Coup est signé Kengo Wa Dondo. Cet Octogénaire aux allures d’un sage que l’on croyait ne l’est pas. C’est une grande déception ! On comprend aisément comment ce personnage de triste mémoire a pu contribuer à la pérennisation, du pouvoir du feu Président Mobutu.

Pour toute la jeunesse du passé, ce personnage haut en couleur passait pour un homme juste, mais hélas, le masque vient de tomber. Il s’agit ni plus ni moins d’un félon, un renégat goujat de son état. Il n’a rien dans le ventre au-delà d’une rhétorique musclée qui cache un mollusque.

Hier, on le prenait pour une lumière et même un invertébré. Aujourd’hui, manipulé à corvée par son Beau-Fils — mari de sa fille Marie Claire — qu’il a réussi à faire nommer Vice Ministre à la Coopération Internationale, Monsieur Kengo Wa Dondo fait la honte.

Peut-il continuer à être considéré comme un Sage ? Non ! Il faut lui retirer cette honorabilité. Il ne mérite même pas le mépris des Congolais. Un singe Bonobo a plus d’honorabilité. L’histoire le poursuivra jusque dans sa tombe.

Maintenant que la fameuse loi a été votée, le Peuple exige le respect du Calendrier électoral afin qu’en 2016 vers décembre la passation de pouvoir entre le Satrape Kabila, Président sortant, et le Président entrant se fasse d’une manière civilisée.