La Corruption Sévit dans l’Afrique Subsaharienne, la RD Congo en Tête de la Liste sur leTrafic d’Influence, par Magdalena Mis
LONDRES (Fondation Thomson Reuters) — La moitié des 10 pays les plus corrompus dans le monde se trouvent en Afrique subsaharienne, une région qui attire de plus en plus l’intérêt des investisseurs en raison de ses ressources naturelles et la croissance rapide de la population, selon un indice sur le trafic d’Influence global publié le mercredi.
La République démocratique du Congo est à la tête de file de l’indice en 2015 sur le risque de corruption du Verisk Maplecroft, un cabinet de conseil sur le risque, suivi par la Somalie, la République centrafricaine, le Soudan et la Guinée équatoriale.
Le rapport a blâmé de facteurs comme les niveaux élevés de pauvreté et le manque d’institutions de lutte contre la corruption pour l’Afrique subsaharienne, qui reste la région la plus touchée par la corruption.
« Des facteurs tels que le faible état de droit et un manque de capacité institutionnelle… entrave les efforts pour lutter contre les systèmes rigides de patronage, tandis que l’exposition à des agents publics corrompus et une dépendance à l’égard des agents [commissionnaires] tiers sont également plus élevées », a déclaré l’analyste Trevor Slack, Verisk Maplecroft dans un communiqué.
Une des principales raisons pour lesquelles les politiciens ne parviennent pas à lutter contre la corruption est que les hauts fonctionnaires chargés de traiter le problème en profite le plus dit le rapport.
Les pays du Moyen-Orient comme l’Irak ou la Syrie ont continué à dominer la liste des pays où la le trafic d’influence est resté un coup majeur dans l’environnement des affaires en raison de conflits et la quasi-inexistence de l’état de droit.
L’étude a nommé certains des meilleurs producteurs d’énergie de la planète comme présentant un risque extrême de la corruption, parmi eux l’Irak, la Russie, le Venezuela, le Nigeria et le Kazakhstan.
L’indice annuel classe 198 pays sur la prévalence de la corruption et de l’efficacité du gouvernement dans la lutte contre elle.
