Skip to main content
Michele Sison, l’Ambassadeur des Etats-Unis Adjoint aux Nations Unies

Les États-Unis menacent de nouvelles sanctions pour toute entrave à la démocratie au Congo

NATIONS UNIES (Reuters) - Les Etats-Unis ont  menacé mardi d'imposer de nouvelles sanctions unilatérales à quiconque entrave les préparatifs déjà en retard des élections en RD Congo pour remplacer le président Joseph Kabila.

Le président de la commission électorale (CENI) du pays, a déclaré dimanche que les élections, originalement planifié pour Novembre 2016, était peu probable d'avoir lieu en 2017, en raison des retards dans l'enregistrement des millions d'électeurs.

Les retards additionnels pourraient déclencher des manifestations de rue contre le gouvernement comme l'année dernière au cours desquelles, les forces de sécurité avaient tué des dizaines de manifestants. L'opposition a rapidement dénoncé l'annonce de dimanche comme une déclaration de « guerre ».

« Nous sommes prêts à prendre des mesures supplémentaires pour sanctionner ceux qui bloquent la marche vers la première transition démocratique du pouvoir de la RDC, »  a déclaré l’Ambassadeur adjoint aux Nations Unies Michele Sison au Conseil de sécurité de l’O.N.U.

Les sanctions imposées par les États-Unis à plusieurs fonctionnaires congolais l'an dernier — blocage générale des actifs financiers aux États-Unis et aux Américains de se livrer dans des transactions financières avec eux — pour entrave à la démocratie.

« Le Conseil de sécurité devrait aussi envisager des sanctions ciblées visant à réduire la violence en RDC et aider à faire pression toutes à les parties prenantes à jouer un rôle plus constructif pour avancer le pays », a déclaré Sison.

Kabila a refusé de démissionner à la fin de son deuxième mandat légal en Décembre, déclenchant des protestations qui avaient tué des dizaines de personnes. La violence des milices s’est également intensifiée à travers le Congo, faisant craindre que le pays va basculer de nouveau dans les guerres qui au tournant du siècle avaient tué des millions [de personnes].

Le FMI a dit au Congo que « seule une voie crédible vers la stabilité politique » sera probablement une des conditions pour tout programme d'aide, d’après une lettre qui a été montré le mardi à Reuters.

En vertu d'un accord signé le 31 décembre entre les représentants de Kabila et les dirigeants de l'opposition, Kabila, au pouvoir depuis 2001, est interdit d’essayer de changer la constitution pour briguer un troisième mandat.

Environ 80.000 personnes ont fui les combats entre l'armée congolaise et une nouvelle coalition rebelle, l'ONU a annoncé mardi. Le conflit a forcé plus de 1,5 millions de Congolais à fuir leur domicile cette année, alors que plus de 3000 personnes sont mortes depuis le dernier mois d’Octobre au Kasaï, dans la région centrale du Congo.

(Reportage de Michelle Nichols, édité par Cynthia Osterman)
 

Add new comment

Filtered HTML

  • Web page addresses and email addresses turn into links automatically.
  • Allowed HTML tags: <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd>
  • Lines and paragraphs break automatically.