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MONSEIGNEUR CHRISTOPHE MUNZIHIRWA

Message D’outre-Tombe : Le Message du Monseigneur Christophe Munzihirwa, Un Saint Non Canonisé, Qui Avait Sauvé La RD Congo, du Démembrement Préprogrammé.

Monseigneur Christophe Munzihirwa est pour la RD Congo, un saint non encore canonisé. De par son message et sa clairvoyance, le Congo alors Zaïre avait évité le démembrement en suivant les conseils prodigués par l’archevêque de Bukavu, feu Christophe Munzihirwa.

Le transcrit de son dernier message audio sur la Radio Maendeleo que nous présentons ici-bas s’adressent tant aux Congolais, mais également aux Rwandais et leurs acteurs, les prétendus leaders de Banyamulenge, en l’occurrence Azarias Ruberwa et Moise Nyarugabo.

Ils doivent savoir qu’ils sont assis sur un couteau tranchant. En remuant les anciens démons qu’ils ont importés du Rwanda, ils risquent de remettre en cause tous les gains que les paisibles peuples Banyamulenge ont acquis avec leur naturalisation.

Ils doivent comprendre que les 32 ans de Mobutu avaient inculqué dans chaque Congolais, la fierté d’être congolais et qu’ils se battront jusqu’à la fin pour que chaque centimètre carré ne soit pas cédé à n’importe quels groupes de réfugiés ou mercenaires instrumentalisés par les multinationaux en quête des ressources que regorgent la RD Congo. Les temps et la géopolitique ont profondément changé. Il est temps qu’Azarias Ruberwa et Moise Nyarugabo qui sont des Rwandais tutsis, trouvent en eux, une certaine humilité et qu’ils cessent toute leur fourberie.

  1. Ce communiqué je l’ai fait passer à la radio Vaticane de cet après-midi. Je leur ai dit ceci. Nous venons d’apprendre que la petite ville le d’Uvira a été bombardée toute la nuit et qu’elle est prise par les rebelles.
  2. Sachant bien que ce n’est pas par les Banyamulenge, car ils sont  en grande majorité des illettrés, c’est par un groupe de mercenaires, dont la majorité sont en majorité des ougandais, des somaliens, de noir à cheveux lisses comme disent les habitants, mais aussi des européens.
  3. Il y a déjà une semaine deux avions sont venus largués par parachute, des vivres et de matériel de guerre sur les hauts plateaux d’Itombwe. Les blancs ont dit aux jeunes garçons qui passaient par là qu’ils sont des Sud-Africains, qu’ils sont venus là pour chercher comment exploiter l’or et que les appareils qu’ils amenaient, c’était pour l’exploitation de l’or. Ces jeunes gens l’ont cru et sont partis.
  4. On leur a donc donné quelques boîtes de conserve. Ils en ont parlé, les gens comme toujours insouciants, ils ont laissé passer. Et quand ils sont revenus, ils ont découvert qu’il s’agissait de matériel de guerre.
  5. On peut se demander comment les Banyamulenge, Zaïrois comme nous, d’un coup, il y a un matériel sophistiqué de bombardements, des lance-roquettes, et cetera.
  6.  Alors, le monde international doit le savoir, qu’ils ne s’agissent pas de Banyamulenge, mais des mercenaires engagés par le Rwanda, le Burundi et appuyée par le lobby international qui se moquent du Zaïre, qui détournait le message et qu’ils annoncent toujours que les Rwandais ont déjà pris telle ville alors qu’ils sont loin de là pour provoquer une panique.
  7. Les gens commencent à fuir, abandonnent les lieux et les autres arrivent dans un endroit désert, alors ils sont maîtres de tout.
  8. C’est pour cela que je vous dis frère, n’abandonnez pas Bukavu, rester ici. C’est chez vous. Cette terre est à vous. Elle est de nos ancêtres. Nous ne pourrons pas l’abandonner et fuir.
  9. Nos militaires ont trompé les gens de Nyangezi, leur disant de fuir parce qu’eux-mêmes fouillaient.
  10. Alors les militaires ont de la responsabilité aussi. Eux qui doivent nous encourager à lutter avec eux, c’est eux maintenant qu’ils nous demandent de fuir.
  11. Ils nous le demandent d’ailleurs pour que lorsque nous fouillons, ils reviennent piller nos maisons vides d’occupants.
  12. Nous demandons à nos militaires, surtout ceux qui sont à Bagira, qui ont fui les camps qui ont fui le front, qui viennent maintenant agresser les habitants qu’ils doivent défendre.
  13. Nous sommes leurs frères et ce qu’ils font à nous agressant, à nous pillant, à nous soit on ne leur apporterait pas bonheur.
  14. Que les habitants de Bukavu soient fermes, qu’ils ne se laissent pas intimider par l’approche des étrangers, qu’ils résistent aussi ces mercenaires qui sont des Zaïrois qui sont en train de nous exploiter; qu’ils soient prêts à aider de bons militaires courageux.
  15. Je demande à nos jeunes gens, qu’ils ne se laissent pas tromper par ceux qui leur disent qu’ils seront vaccinés et qu’ils seront invulnérables.
  16. Les mai-mai ont été abattus ici à Bukavu en 1964. comment maintenant on peut encore vous dire qu’en vous vaccinant, vous ne pourrez pas être blesse.
  17. Ceux qui vous disent cela voudraient se servir de vous comme des boucliers.
  18. S’ils sont courageux, qu’ils avancent et que vous leur accompagniez et pas vous mettrez devant pour été tué à leur place.
  19. Je dis à nos frères tutsis qui sont au Rwanda, nous les avons hébergés depuis 1959 comme de réfugiés. Nous les avons instruits, nourris et maintenant eux nous payent par des bombardements en voulant nous tuer avec les réfugiés.
  20. Qu’ils sachent aussi que nous venons d’héberger en 1994 de réfugiés tutsis avant l’arrivée massive des Hutus dont la plupart sont des innocents!
  21. Voilà que les enfants que nous avons nourris et instruits nous remercient maintenant par des bombes, par des plastiques pour tuer les Hutus avec les Zaïrois.
  22. L’histoire à des tournants imprévisible.
  23. Un proverbe dit qu’il n’est pas malin, celui qui crache dans la source d’où il vient d’étancher sa soif, car il se fera qu’ils doivent y retourner.
  24. Nous disons à nos frères tutsis du Rwanda que le remerciement qu’ils nous font n’est pas pour leur bonheur et n’est pas pour la nôtre.
  25.  Nous les pardonnons d’avance parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font, mais bien sûr frère Bukavien, je vous invite à ne pas vous venger sur les innocents Tutsis qui sont parmi nous.
  26.  NON! ceux qui ont envie de se battre, qu’ils aillent au front et il ne faut pas faire les braves et ici parmi nous.
  27. Dieu protège toute vie, de tout le peuple et ne voudrait pas qu’on tue des innocents surtout pour des intérêts matériels.
  28.  J’invite encore les parents à dire à leurs enfants qu’ils ne se laissent pas embrigader dans les pillages. Ils vont nous piller et les gens seront les victimes.
  29. Je vais m’arrêter en vous disant comme toujours, mettez-nous ensemble dans la prière, mais organisons-nous aussi à défendre notre cité et notre patrie.
  30.  Bonne nuit
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