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Submitted by editeur on 17 April 2015
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« L’utilisation des mots pour plaider votre cause est une entreprise risquée », avait écrit Robert Greene. La raison avait-il écrit est que « comme instrument, les mots sont dangereux et sont souvent égarés. Les mots que les gens utilisent pour nous persuader nous invitent pratiquement à réfléchir sur eux avec nos propres mots ; nous devons les ruminer, et souvent finir par croire le contraire de ce qu’ils disent. Il arrive aussi que les mots nous offensent, soulevant des associations non intentionnées par l’orateur ». Le visuel, d’autre part disait-il, « court-circuite le labyrinthe de mots. Il frappe avec une puissance émotionnelle et de l’immédiateté qui ne laissent aucun espace pour la réflexion et le doute. Comme la musique, il saute au-dessus de ce qui est rationnel et les pensées raisonnables ». Les plus grands adeptes de cette clé du pouvoir se trouvent à Kinshasa. Après l’échec du changement de la constitution en janvier dernier, l’histoire de fosse commune, l’heure n’est toujours pas au plaidoyer. Le pouvoir est toujours à l’offensif. La preuve ? Congovox vient d’apprendre d’une source sure que « L’abbé Malu Malu est revenu des soins médicaux de l’Afrique du Sud dans un état d’incapacité à gérer la Commission Electorale Nationale Indépendante. Il souffrirait d’une paralysie faciale partielle ». Est-ce que l’arme silencieuse de choix a une fois de plus frappé ? Selon d’autres indiscrétions qui recoupent avec la première source, « celui-ci avait compris qu’il ne pouvait plus tripatouiller les urnes pour l’intérêt d’un pouvoir décadent ». De ce fait, le pouvoir a préféré agir au lieu d’utiliser les mots et d’adhérer aux prescrits de Robert Greene : « Les mots vous mettent sur la défensive. Si vous devez vous expliquer, votre pouvoir est déjà en question. L’image, d’autre part, s’impose de soi-même comme un fait accompli. Elle décourage de questions, crée des associations énergiques, résiste aux interprétations involontaires, communique instantanément, et tisse des liens qui transcendent les différences sociales ». L’Exécution du Monseigneur Munzihirwa et la mort bizarre et inopinée du Monseigneur Kataliko dans le grand Kivu en sont la preuve. « Les mots attisent arguments et les divisions ; par contre les images sont les instruments quintessentiels du pouvoir » nous dit Robert Greene. La réunion de la PPRD dans la ferme du Président à Kingakati dans laquelle les insultes — au lieu de la vision politique — fusaient de partout en est également la preuve. Ainsi pour contourner la petite nuisance que causait cet Abbé, la même source a révélé que « le pouvoir de Kabila se prépare à proposer Monseigneur Pierre Marini Bodho, ancien Sénateur pour remplacer l’abbé Malu Malu ». L’élimination physique de monsieur l’ Abbé Malu Malu est le commencement d’une dérive, une mascarade qui aura de conséquences néfastes pour le Congo. De la même source, Congovox a appris également que le pouvoir de Kinshasa cherche à anéantir l’opposant Vital Kamerhe à travers désormais le « procès de la honte “qui l’oppose à Wivine Moleka. Un procès bidon dans toutes ses facettes, cachant très mal que son but principal et ses visées sont au minimum, l’annihilation politique complète d’un opposant formidable dans une mise en scène judiciaire que même les metteurs en scène de Hollywood ne sauraient concocter. Avec, les problèmes de terrorisme, conflits armés au Moyen-Orient et autres conflits en pleine gestation dans le Sud-est asiatique, quand le président des Etats Unis se libère et prend le téléphone pour appeler le président du Congo en Afrique, lui demandant d’organiser des élections libres et transparentes, les juges de la Cour suprême et de la cour constitutionnelle devraient lire les signes de temps. Une affaire réglée à l’amiable en dehors de la Cour avec de documents signés par les deux partis et les frais de compensation payés, ne devrait pas être prise en rebondissement par la Cour suprême — abdiquant son rôle de gardien d’une constitution — obtenue après une perte de plus de 5 millions de Congolais, pour régler un problème politique. La même source signale à Congovox que dans la même ligne de mire se trouve « le processus de mis à mort de l’autre grosse pointure, candidat potentiel, le très populaire Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Tchapwe ». Voici, un leader dont les exploits ont traversé les frontières et dont une simple égratignure à la tête suffirait à provoquer une éruption populaire au Katanga et voir même dans le grand Kivu. Avec un peu de logique, on se demanderait si le pouvoir ne voit pas les conséquences de ces trois forfaits en pleine exécution. Si vous vous posez encore cette question, alors de vous devez relire l’introduction : Le calcul du pouvoir de Kinshasa est simple : « Le visuel... frappe avec une puissance émotionnelle et immédiateté qui ne laissent aucun espace pour la réflexion et le doute. Un Abbé paralysé, un grand opposant visser sur les bancs de la cour et un Gouverneur populaire dont faits et gestes sont épiés, découragerons les autres... Avec l’avenir incertain de Jean Pierre Bemba, la santé dégradante de Monsieur Etienne Tshisekedi, l’annihilation complète ou partielle de Messieurs Kamerhe et Katumbi et la petite nuisance que représente Monsieur l’Abbé Malu Malu, réduirait une équation de cinq inconnues, connues : Kabila, CENI, Tshisekedi, Kamerhe et Katumbi en une simple équation solvable à deux inconnues — Président Kabila et le Sénateur Magrini — garantissant la pérennité du pouvoir actuel. Si vous vous en doutez toujours, traverser à travers le temps dans la Chine populaire de Deng Xiao Ping. En contrôlant l’armée et le parti communiste, ce dernier avait le contrôle de la grande Chine quand bien même il n’assumait plus les fonctions officielles. C’est un simple calcul ! Le Président Kabila n’a pas à ‘Poutiniser’ le pouvoir de Kinshasa. Il lui faut juste écarter la troïka — Etienne Tshisekedi (Président de l'UDPS), Vital Kamerhe (Président de l'UNC) et le Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe — après cela la voie est libre pour installer un homme de paille à la tête du Congo, prendre un peu de vacances, en tenant toujours les rênes du pouvoir réel, et revenir aux affaires aussitôt que le climat international s’avèrera propice. Pour le pouvoir de Kinshasa, résoudre cette équation de 5 inconnues, connues est une urgence. Comme la troïka reste non-unifiée et isolée, ne communiquant pas entr'eux et ne faisant pas front commun, le pouvoir s'en enorgeuilli et se permet tout. Demandez aux familles de 421 cadavres de Maluku.