TROP C’EST TROP — enlèvement et arrestation d’un jeune consultant américain en RDC par le régime de Joseph Kabila

La loi aux États-Unis qui découle de la « common law » anglaise et qui fut très médiatisée en 1932 dans l’enlèvement de Lindbergh, força le Congrès américain d'adopter la Loi fédérale sur les enlèvements , qui autorise le FBI à enquêter sur les enlèvements des Américains.  Ceci nous amène au Congo où, les agents de service de sécurité du régime ont enlevé et emprisonné un jeune consultant américain inoffensif.

Quelqu’un dort au volant sur le bateau Joseph Kabila alors que son régime se dirige vers les rapides et les cataractes. Quelle a été donc cette bêtise d’arrêter et mettre en prison un jeune américain ? Ne savent-il que pas c'est un crime punissable par la loi américaine ? Qui a donc donné à Joseph Kabila et son cerveau des actions noires, le sieur Kalev Mutond tout ce pouvoir?

Ça devient intéressant, presque comme dans un feuilleton, car le chasseur sera bientôt chassé, pas par un adversaire commun et pas de moindre. Oubliez les opposants Congolais qui ne portent même pas un revolver sur eux... l'avenir sera plus loquace a ce propos.

En effet, nous avions informé nos lecteurs au sujet de l’arrestation lors du meeting avorté de Moïse Katumbi, de certains de ses collaborateurs dont un Congolais et un sujet de nationalité américaine dénommé Lewis Daryl. Ce dernier est un noir américain, consultant en matière de protection des Personnalités.

Pour la petite histoire, il est de notoriété nationale et internationale que dans beaucoup de Pays, les anciens militaires créent des sociétés de Gardiennage, des sociétés de Consulting en matière de protection des Personnalités, etc.

En France, l’opinion se rappellera du Capitaine Baril qui avait en son temps créé sa société de Consulting en matière de Protection des Personnalités. C’est dans ce cadre qu’il avait dépêché au Gabon une équipe pour la protection du Feu Président Bongo.

En Libye, les Etats Unis avaient recruté des agents travaillant dans les Sociétés Privées pour assurer la Sécurité de leur Ambassade. En Irak et même en Afghanistan, les Américains utilisent des Agents privés pour assurer la garde de leur Personnel diplomatique.

Dans les Sociétés Minières Sud Africaines, ils sont légions des Agents des Sociétés privées qui y travaillent pour assurer le gardiennage et la protection des Hauts Cadres.

Au Congo, nous pourrons citer des Sociétés comme Likonzi Protect. Nous évoquons aussi le cas de la Société de Protection qui appartient au Général John Numbi et qui s’occupe du gardiennage et de la protection des Personnalités.

Ces deux Sociétés ci-haut citées, utilisent entre autres d’anciens militaires ou Policiers, etc.

Donc c’est une disposition légale et normale pour une Personnalité en rupture de collaboration avec le Pouvoir de Joseph Kabila et qui sent sa sécurité menacée de prendre toutes les dispositions pour assure sa sécurité et celle de sa famille.

Tenez pour rafraichir la mémoire de nos lecteurs, Le Gouverneur Moïse Katumbi, démissionne de son poste de Gouverneur. Vingt-quatre heures après cette démission, toute la protection policière mise à sa disposition est dégarnie, instruction formelle de la haute hiérarchie. Il faut lui enlever toute sa garde.

Dans les jours qui suivent, il est l’objet d’une tentative d’empoisonnement de la part des supposés acteurs manipulés par le pouvoir de Joseph Kabila. Il est évacué vers la grande Bretagne où il suivra plusieurs séances de désintoxication.

En route pour assister à l’entrainement de son club, le T.P Mazembe, un accident de circulation provoqué par un minibus venu, on ne sait d’où, percute son véhicule. Il est atteint au niveau du Coup. Il porte une minerve. Il doit se faire évacuer vers l’étranger pour des soins appropriés. La haute  Hiérarchie refuse que son avion survole et atterrit à Lubumbashi. Il doit faire la route avec tous les risques des trous. Il traverse la frontière à pied pour prendre son avion à partir de Ndola.

Il échappe à une tentative de sabotage de son avion. Il est sauvé in extremis.

Pendant ces temps, ses enfants échappent à une tentative d’enlèvement de la part des individus non autrement identifiés.

Au-delà de tous ces événements, toutes les informations convergent vers une mise en place d’un dispositif par la Haute Hiérarchie dans le but d’attenter à la vie de Moïse Katumbi, car sa virtuelle candidature s’avère très dangereuse pour le Pouvoir de Joseph Kabila. L’homme-orchestre devant toute cette machination est le redoutable tout puissant Kalev Mutond (TPKM).

Tirant les leçons de tous ces faits et en prévision d’échéances électorales futures dans ce Pays, Moïse Katumbi décide de recourir au service d’une Société Civile américaine spécialisée en matière de protection des Personnalités.

Cette dernière lui affecte le Sieur Lewis Daryl comme Consultant afin d’examiner la protection appropriée qu’il faudrait pour Moïse Katumbi.

Dans ces entre faits surviennent des incidents provoqués par les Policiers et les Militaires de la Garde Présidentielle déguisé en Policiers. Ceux-ci lancent des grenades lacrymogènes et tirent à balles réelles pour disperser la foule qui accompagnait Moïse Katumbi vers les lieux de son meeting programmé au 24 avril passé.

En lisant ce qui suit, les lecteurs ne peuvent comprendre que depuis ce 29 avril, une bande video annonce en boucle fermée, que Moïse Katumbi aurait recruté un mercenaire américain pour former des militaires pour déclencher une rébellion. Ridicule, diraient les spécialistes en la matière.

Comme d’habitude le Ministre Tryphon Kin-Kie Mulumba publie un communiqué faisant étant d’une rébellion en gestation. A peine qu’on ne le traiterait pas d’un irresponsable. Comment peut-il un seul instant imaginer que Moïse Katumbi, Candidat aux présidentielles, proposés  par le G7 peut s’ériger en rebelle. Il n’est de notoriété publique que c’est Joseph Kabila qui est arrivé à Kinshasa dans le ventre d’une rébellion, l’AFDL.

Qui mieux que quiconque a la culture de la rébellion ? C’est Joseph Kabila. La Candidature de Moïse Katumbi inquiète plus d’une personne de la Majorité Présidentielle. Le Tandem Vital Kamerhe — Moise Katumbi provoque des insomnies à Joseph Kabila. Sa dernière rencontre avec le Secrétaire d’Etat américain John Kerry à New York a fini par le convaincre que les dés étaient jetés aussi, il faut détruire toute éventuelle candidature susceptible de rafler la mise à sa Majorité. Et maintenant, c’est le fameux journal Washington Post qui demande à l’Administration Obama de le forcer à quitter le pouvoir. Le même journal qui avait forcé la démission du Président Américain Richard Nixon le 9 août 1974.

Il déploie une artillerie lourde. Il faut détruire Moïse Katumbi. La seule question que l’opinion se pose est de savoir quand, où, comment et pourquoi Moïse Katumbi déclencherait une rébellion. Dans toutes ses interventions, il a toujours répété qu’il faille accompagner Joseph Kabila jusqu’à la fin de son Mandat au mois de décembre 2016.

L’homme du peuple, Moise Katumbi, se bat avec la constitution dans une main et son chapelet dans une autre. Est-ce que demander deux minutes de prière est une rébellion ?

La passion ne peut en aucun cas nous aveugler. Mr Lewis Daryl a obtenu régulièrement son visa congolais après avoir rempli toutes les formalités requises. Son séjour est régulier en Rd Congo.

La Rédaction de Congovox condamne à très haute voix cette nième cabale contre Moïse Katumbi et dénonce ces actes de barbaries qui frisent une bassesse d’un autre siècle.