Skip to main content

URGENT: Les A, B, C et D de la fraude électorale: Un micro caché révèle la tricherie que mijote Naanga, Minaku, Mova et Ramazani

Avant la plénière de l’Assemblée Nationale, une rencontre s’est tenue ce vendredi 24 novembre à l’Hôtel du Fleuve regroupant les députés du PPRD autour du Président de la CENI, du Président de l’Assemblée Nationale, et du Secrétaire Général de leur parti. Au cours de cette rencontre, ont été évoquées les questions relatives à la loi électorale dont le projet vient d’être déposé à l’Assemblée Nationale par le gouvernement.

Rassurés par le Président de la CENI de l’existence d’une machine à voter, les députés du PPRD ont reçu des instructions concernant la garantie de la victoire du PPRD conditionnée par la fameuse machine ainsi que l’adoption de la loi établissant un seuil et des conditions d’éligibilité renforcées.

Au cours de la rencontre, le Président de l’Assemblée Nationale et Secrétaire Général de la MP a expliqué la nécessité d’éliminer les partis encombrants de la majorité, de se débarrasser de leurs allies, afin de partager le pouvoir à venir entre les membres du PPRD. Il a également évoqué la manière d’acheter le vote des députés par un « encadrement » particulier.

Corneille Nangaa : « Ce qu’on propose au niveau de la nouvelle loi, c’est que les candidats suppléants chefs coutumiers soient désignés et cooptés au même moment que les titulaires. Concrètement c’est quoi ? Nous venions d’organiser les élections, gouverneurs et vice-gouverneurs, et on a constaté deux cas, il y avait l’élection des seuls vice-gouverneurs au Bas-Uélé et du gouverneur à la Mongala. Et ce qui est dit, lorsqu’il y a vacance d’un seul élément, c’est une élection limitée, seuls son parti, son regroupement politique ou alors l’indépendant désigne le vice-gouverneur. Ce faisant, au niveau du Bas-Uélé on a eu cette lettre de consentement du Gouvernement. C’est un indépendant et on a organisé l’élection. Par contre, à la Mongala, le gouverneur qui était élu sur une liste d’indépendant n’a pas donné une lettre de consentement. Sans cette lettre de consentement, on n’a pas pu avancer. On a dû suspendre l’élection. On constate maintenant qu’un gouverneur ou un parti qui voudrait rester seul, un indépendant, même un parti qui dit qu’on voudrait que ce gouverneur reste seul, il peut s’organiser et ne pas donner la lettre de consentement. Et donc du coup, ne pas laisser organiser cette élection. Alors nous avons proposé qu’on incorpore les alinéas 1 et 2 de l’article 42 de la loi sur la libre administration des provinces dans l’article 160 de la loi électorale pour dire que ce gouverneur-là ou ce parti est obligé à donner la lettre de consentement pour répondre. Sinon il est sanctionné…

… LE PRÉSIDENT DE LA CENI EVOQUE LE RENFORCEMENT DES CONDITIONS D’ELIGIBILITÉ DES CANDIDATS…

Henri Mova, Secrétaire Général du PPRD : « Que la meilleure voie c’est celle que nous allons choisir, il faut la défendre jusqu’au bout. Ici en en discutant plutôt que d’aller le faire devant des caméras parce qu’ici nous pouvons approfondir, nous avons tout le temps de le faire. Mais si nous estimons qu’il n’y a rien à voir et que les choses devraient continuer comme cela, nous aurons triché par rapport à nos propres engagements et à la volonté de l’initiateur de notre parti. Donc je souhaiterais que le camarade président intervienne pour lancer le débat et que nous ayons à l’idée qu’on a nos chances de succès si éventuellement cette loi telle que suggérée ou les introductions de changement que nous allons faire afin que triomphe notre point de vue. C’est pour cela qu’on a aussi une majorité. Et non pas subir l’effet de bombe parce que l’opposition a le vent en poupe nous devons nous incliner. C’est renverser la pyramide là où nous devrions nous imposer par la loi du nombre. Voilà camarade président, je vous en prie ».

Aubin Minaku, Secrétaire Général de la MP et Président de l’Assemblée Nationale : « Merci camarade Secrétaire général. Il y a des députés de l’opposition qui attendent de l’autre côté pour aller rejoindre Corneille. Ma petite contribution est celle-ci. Nous avons reçu comme je l’ai dit les députés de la majorité (…) pour une démocratie plus efficiente. Mais nous sommes seuls. A moins que parmi nous il y ait aussi quelques-uns qui soutiennent le seuil. Parce que si parmi nous il y en a qui ont créé des partis politiques parallèles – stratégie politique oblige dans l’intérêt de la famille politique ou pas – s’il y en a, ils vont plaider contre le seuil parmi nous. Et c’est important aussi à noter. Maintenant je crois que le débat devrait être franc pour qu’on sache, maintenant que tous les autres sont contre. Nous les 150 députés, nous sommes la majorité, encore qu’il faut relativiser cela. Qu’est-ce qu’on fait ? Vous vous souviendrez pour ceux qui ont fait partie de la législature passée, nous avions défendu l’apparentement. En plénière ce jour-là, ceux qui prenaient la parole pour défendre la révision de la loi électorale c’était Ramazani, Tumba et moi. Et sous la direction de Boshab et chaque fois, c’était un rejet. Rejet total. Tout était finalement rejeté ! Est-ce que nous allons jusqu’au bout en sachant que cela peut aller de cette manière-là ? Sur le plan politique est-ce bon ? (…)”

(…)

Mova : « C’est avec beaucoup de peine qu’on va voir un camarade pour lui dire, vous devez quitter le gouvernement. Parce que nous n’avons pas été capables de défendre le régime par nous-mêmes, nous avons eu besoin d’un accord et d’introduire des gens dans le gâteau qui n’a pas grossi du fait qu’il y a des nouveaux venus. Mais le fait qu’on dise qu’il n’y a que 50 ministres, cela signifie que ceux qui en avaient le plus doivent réduire. Vous vous imaginez on souffre, le camarade Ramazani Shadari en est témoin. C’est en dernière minute qu’on dit que même le ministère des Sports, « Trouvez des moyens de dire au camarade Willy Bakonga nous l’avons cédé en dernière minute par ce que le Premier Ministre insiste que lui aussi doit être crédible en face sinon on va dire que »… Vous ne vous imaginez pas toutes les peines, que telle province n’ait pas pu être représentée. Quel argument utiliser ? Et les camarades n’ont pas démérité. Ils doivent quitter du fait des arrangements politiques. C’est une grosse couleuvre. Et d’ailleurs quand vous regardez bien, depuis que je suis là je le dis souvent comme dans la chanson de Papa Wemba : « J’ai vu des camarades tomber tous les jours » des entreprises publiques, du gouvernement, des ministères, des provinces et donc plus nous avançons moins il y a des postes à nous et donc plus de frustrations. Est-ce pour autant que dans la gestion des frustrations nous devons empêcher quelque chose qui nous remet sur pied pour être beaucoup plus à l’aise ? Pour constituer un gouvernement ici nous ne sommes pas à l’aise pourquoi ? Par ce qu’il y a (…) Si nous présentons tous les 500 sièges, nous proposons des listes, nous sommes au PPRD 2000 candidats, nous faut donner à 2000 personnes les 500 dollars, nous sommes déjà dans le million. Et donc en terme absolu c’est nous qui donnons le plus mais vous n’en sentez pas l’effet du fait que nous sommes plus nombreux et nous présentons partout. Les moyens dont nous parlons – ne faisons pas comme si nous étions de l’opposition. Qui se sont enrichis le plus finalement ? Parlons-en ! Qui a travaillé vraiment au PPRD ? Parce que tu as été gouverneur et que tu as eu énormément d’argent, tu peux sortir 50 millions. Le camarade Makwenge peut-être dans le programme sanitaire il y a eu des millions à donner au parti. Ne nous trompons pas, personne d’entre nous ici n’a la capacité de financer les activités du PPRD. Oui, nous avons eu à exercer à un moment ou à un autre. Mais ce n’est pas suffisant pour financer. Est-ce qu’on peut se citer ? On cite même parfois : « Vous êtes administrateur dans une petite société ! » Est-ce que c’est suffisant ? Parfois on vous donne 1000 dollars tous les trois mois. Vous financez quelles élections ? Ne faisons pas de l’auto flagellation en pensant que les camarades qui ont été désignés ici ou là sont suffisamment pourvus de moyens financiers pour être à même... On aurait dû définir les vrais mécanismes de financement de ce parti dans les grands marchés, dans les business, dans… Ce n’est pas en ayant des responsabilités. Même dans le gouvernement. Combien ils touchent les membres du gouvernement pour qu’ils financent vraiment ?

… CONTESTATION VIVE DES DEPUTES…

Mova poursuit : « Parce qu’à un autre niveau, on vous cite aussi les députés qui sont des privilégiés… »

… UNE VIVE CONTESTATION REPREND…

Mova poursuit : « Vous dites que c’est trop tard ! Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Voici qu’une initiative vient d’ailleurs mais rencontre ce que nous avons toujours voulu. Et nous sommes les premiers à refuser cela. Cela devient même suspect. Il y en a qui nous démontre qu’on n’ose même pas à le défendre. Défendons-le ! (…) Pour ceux qui nous succéderont, ils sauront que ce parti a eu à un moment donné le souci de gouverner ce pays. A l’allure où vont les choses, quand nous vous disons nous sommes de la sociale démocratie. Un Premier ministre qui est venu de je ne sais quel bord idéologique fait son programme et nous sommes dans l’obligation de lui défendre tous les jours, vous voyez qu’on est en train de trahir notre cause. (….)

Ramazani Shadari, Vice-Premier Ministre de l’Intérieur : « 300 voix, on va amener les kits, on va faire ceci... Mais quand il parle du mode de scrutin qui n’est pas suivi. Parce que c’est une décision politique. Hautement politique. Or, comme c’est une décision politique, qui doit passer là-bas, le président de l’Assemblée nationale a dit : “Examinons !”. Idem de l’opposition. Le travail qu’on a fait hier, je ne sais pas, tout le monde est contre. Ici aussi, il y a des contradictions au niveau du PPRD. PPRD pur et les autres qui étaient dans la mosaïque, ils croient qu’ils seront éliminés. Est-ce que nous aurons 260 voix pour faire passer notre projet avec le seuil ? »

… LES DEPUTES REPONDENT : « NON ! »

Ramazani poursuit : « Voilà, c’est le travail maintenant du Secrétaire Général. Merci »

Minaku : « J’ai suivi à mi-chemin mais c’était déjà assez clair. Vous devez vous rappeler comment nous sommes parvenus à créer les partis politiques de la mosaïque. C’est par rapport au mode de scrutin. Et les partis mosaïques, ce ne sont pas des partis politiques. C’est des instruments de stratégie électorale. C’est des partis-tiroirs sans militants, Drapeau et tout cela... Je prends le PPPD… »

… ECLATS DE RIRE DE PLUSIEURS DEPUTES…

Minaku poursuit : « S’il vous plait camarades. Je prends l’exemple du PPPD. Alex, tu es où ? Vous connaissez mon assistant Alex. Les députés le connaissent. Il est membre fondateur du PPPD parce qu’il était à mes côtés au moment où on a élaboré les statuts. L’épouse de Ramazani, mon épouse, Katumba n’était pas d’accord concernant son épouse, nos épouses, nos collaborateurs. C’est eux les membres fondateurs. Parce que nous nous étions dit s’il y a déviance, il faut que les membres fondateurs qui nous sont proches puissent statuer. Heureusement qu’il n’y a pas encore déviance…

… ECLAT DE RIRE DES DEPUTES…

Minaku poursuit : “Mais il faut savoir, de temps en temps, il y a cette petite idée-là, c’est des partis qui n’existent pas. Cela a été fait à table. C’est qui ? C’est… heu… Il est ADG ou ADGA... le métis… heu... c’est Elesse qui était chargé d’aller à gauche à droite pour les démarches administratives. Et donc demain lorsqu’on va élaborer les listes sous la direction du camarade Secrétaire Général du parti. J’ai été élu à Idiofa PPRD, je peux me retrouver sur la liste PPPD. Cela dépend de la répartition. Apprenez. Je pourrais me retrouver sur la liste MIP tandis que Lumanu pourrait se retrouver sur la liste PPRD. C’est une répartition interne. Stratégie électorale. Un point un trait. Il y a un autre problème, c’est la gestion des ambitions après. C’est là que particulièrement au niveau de l’Assemblée, certains sont du PPPD et autres entre guillemets bien évidemment, ont eu l’impression que chaque fois qu’il y a eu répartition des postes, ceux qui se retrouvaient sur les listes du PPRD étaient toujours nommés…

… PROTESTATION DES DEPUTES…

Minaku continue : ‘S’il vous plait... C’est peut-être là qu’est né quelques soucis qu’on doit gérer. Mais pour le reste, chers camarades, les partis mosaïques, ce ne sont pas des partis. C’est des instruments de stratégie électorale. Intériorisons cette réalité. Mais ceux qui gèrent les ambitions tiendront aussi compte s’il y a eu quelques distractions par le passé. Mais les candidats sont mal, les listes sont mal... et tout ça… Certains ne sont peut-être pas d’accord, mais là où le Président de la CENI a vraiment saisi l’opportunité positivement c’est quand il a expliqué, et qu’il en a profité de parler de la machine à voter. La machine à voter, ce n’est pas un vote électronique, et il nous a épatés et convaincus de l’utilité de ce débat pour expliquer le sens de la machine à voter qui permettra au PPRD de devenir la majorité sans les autres. Maintenant nous irons, la plénière c’est déjà pour demain. Il y aura quelques orientations. La législature passée, nous étions allés jusqu’en plénière. Et là c’était un échec ! Cette fois-ci nous allons lever l’option que faire. Est-ce qu’il faut s’assumer jusqu’au bout, pendant le débat général jusqu’au vote et à un certain moment expliquer notre position ? Nous allons réfléchir à ce sujet et lever une option demain matin. Notamment après avoir fait le rapport à l’autorité morale et ici le Secrétaire Général. Voilà chers camarades ma petite contribution.

Mova : ‘Chers camarades, l’essentiel a été dit. C’est dans la conclusion du camarade Président de l’Assemblée que se trouve la nouvelle problématique. Qu’est-ce que nous faisons concrètement après cette discussion ? Est-ce que nous nous assumons d’autant plus comme je vous l’ai dit l’avant-projet, le projet ne viennent pas de nous, mais le gouvernement, nous sommes, semble-t-il, majoritaires dedans ? Il se présente devant nous. Et celui qui va présenter la loi est notre camarade. Est-ce que vous allez monter au créneau publiquement en train de descendre ce que défend votre camarade ou bien nous nous assumons quitte à perdre, comme le disait l’honorable, les armes à la main. Mais on ne peut pas échapper à ce débat. On ne peut pas postposer non plus. D’autant que vous risquez d’être surpris si l’opposition vous voit prendre ses propres positions que ne change de position à cause de vous, ce serait le monde à l’envers. Est-ce que nous pouvons nous assumer et démontrer que la scène politique a quand même des personnalités sérieuses qui s’assument en tant que tels ? Une minorité finit un jour par être une majorité’.

Minaku : ‘Je crois qu’il y a deux étapes. Au niveau du gouvernement, ce n’est pas si facile. L’adoption de ce projet de loi était très laborieuse. Au niveau du gouvernement. Et ce n’était pas facile. C’est le rapport que nous avons eu. Mais cela a été adopté. (…) Les présidents des partis politiques de la majorité (…) Quel est son point de vue ? On a eu de débats pareils lors de la législature passé. Voilà. Mais si le gouvernement estime qu’il faut décélérer, nous n’allons pas aller là-bas pour soutenir un point de vue qui gênerait le gouvernement. Nous allons expliquer la pertinence de cette démarche, de cette proposition, mais tout en expliquant aussi en même temps le pourquoi de la surséance par rapport à ce point. Donc tout dépend de l’option qui serait levée par le gouvernement. Mais c’est à nous d’aider les membres du gouvernement parce que ce n’est pas facile. Politiquement maintenant est-il bon dans ce contexte d’aujourd’hui de subir un échec en plénière ? Je m’interroge sur ce point-là. Je me souviens du report quand c’était un échec. Je vois encore Boshab comment il commençait à utiliser son marteau. Je vois Ramazani qui était à côté devant là, ce n’était pas facile. Est-il bon qu’on subisse un échec de cette manière-là ? C’est là, nous allons réfléchir…’

… PLUSIEURS DEPUTÉS DISENT : ‘NON !’

Minaku poursuit : ‘Mais s’il arrivait par l’impossible que l’opposition change de position chemin faisant en notre faveur, c’est en réalité notre point de vue. Mais les opposants ont dit aujourd’hui quelque chose d’important. Ils refusent parce que c’est dans l’intérêt de celui qui est aujourd’hui au pouvoir. Puisque la majorité est en train de réviser la loi électorale, c’est que c’est dans son intérêt. ‘Et donc nous devons rejeter’ c’est ce qu’ils ont dit. Nous avons peut-être mal choisi le moment…’

… LES DEPUTES ACQUIESCENT…

Minaku poursuit : ‘Nous avons peut-être mal choisi le moment, parce qu’une loi électorale qu’on révise c’est dans l’intérêt de la majorité, nous devons la soutenir. Or nous nous rendons compte que nos alliés au sein de la majorité ce n’est pas si évident. D’où la difficulté ! Voilà Secrétaire Général’.

(…)

Mova : ‘On va faire honneur à l’Assemblée Nationale, que ce soit elle qui conclut. Donc un député va dire le fin mot de l’histoire’

Un député : ‘A ce stade, moi je pense que ce sera dangereux pour nous. La loi est déjà distribuée. Le VPM va la présenter. Et nous devons soutenir la proposition et le projet du gouvernement. Si bien qu’une suite n’est pas encore bien connue’.

Minaku : ‘Si nous sommes sûrs de perdre, évaluons les choses politiquement. Est-ce bon d’aller jusqu’au vote ? Bon, s’il vous plait, est-ce bon d’aller jusqu’au vote ? Tout comme le gouvernement – Ramazani c’est toi qui vas présenter –, le Gouvernement peut présenter le projet de loi dans son intégralité, soutenir le seuil. Il y a un débat, nous soutenons le seuil. La loi va en commission. En commission j’accorderai deux jours. Deux jours parce qu’on doit adopter avant le 30. En commission deux jours de débat et puis amendements, etc. Est-ce que nous pouvons changer les choses en commission ? Si nous ‘encadrons’ le processus, est-ce qu’ils nous suivront malgré l’encadrement ? Pour ‘encadrer’, il vous faut être sûr d’atteindre le but !

Un député : ‘Le débat en plénière se tient. Nous, à la commission PAJ, on peut élaguer. Ce qui ne peut plus revenir en plénière. Si nous estimons que la question du seuil n’a aucune chance de passer en plénière, à la commission PAJ où nous sommes, nous pouvons nous organiser pour le retirer du texte qui sera présenté en plénière. Comme cela, une fois en plénière, la majorité n’a pas à craindre un vote qui peut lui être préjudiciable. C’est cela que je voulais suggérer. Car, le VPM, dans son adresse de présentation du projet de loi, commencez vous-même à se faire hara-kiri sur un texte qu’il a lui-même distribué, j’estime que ce serait plus dommageable comme famille politique’.

Minaku : ‘En soi, la tactique c’est quoi, il y a eu une coquille. A l’assemblée on envoie un projet de loi, mais on nous a transmis un avant-projet de loi. C’est une coquille parce que je crois que dans la lettre de transmission c’est bien libellé projet de loi. Et j’ai saisi le gouvernement pour que ça soit…

Un Député à un autre : ‘Ah oui, c’est avant tout l’argent de l’Etat, si on me le donne, moi je vais le bouffer. Mais je ne voterai rien je t’assure. La population risque de nous lyncher un jour. D’ailleurs toutes les années on nous promet la même chose… Mmmh’           

Add new comment

Filtered HTML

  • Web page addresses and email addresses turn into links automatically.
  • Allowed HTML tags: <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd>
  • Lines and paragraphs break automatically.