Le conflit intercommunautaire Mbole-Lengola continue d’endeuiller plusieurs familles dans la commune urbano-rurale de Lubunga, ont dénoncé, samedi 4 mai à Kisangani, un groupe de femmes de la province de Tshopo.

 

Ces femmes réunies en séminaire sur le leadership féminin, la gestion et résolution pacifique des conflits ont écrit au Chef de l’Etat, à l’issue de ce séminaire, pour solliciter son implication.

 

La population se déplace en masse depuis samedi 4 mai matin dans la région de Ngungu, Rubaya, Kabalekasha et Bitonga dans le groupement Mupfunyi Shanga et Kibabi, territoire de Masisi (Nord-Kivu). Cette situation fait suite aux violents combats qui opposent les FARDC et les Wazalendo aux rebelles du M23 depuis vendredi dans cette région des collines surplombant Sake, Bweremena et la cité de Minova. 

Les conditions carcérales sont déplorables à la prison centrale de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango. Cette maison carcérale n'a pas reçu de subvention destinée à l’alimentation des détenus depuis quatre mois, alerte le ministre provincial des droits humains, Adélard Nkisi.

Les détenus sont abandonnés à leur triste sort, affamés et sans soins de santé appropriés, rapporte le ministre provincial des droits humains. Il révèle aussi que les locaux posent un problème dans cette prison à cause de son surpeuplement.

L’assemblée provinciale, la coordination provinciale et celles des territoires de la société civile, les organisations féminines du Nord-Kivu ont à leur tour condamné samedi 4 mai les bombardements enregistrés la veille dans les sites de déplacés á Mugunga et au Lac vert, à Goma (Nord-Kivu).  

La société civile dénonce le silence coupable du Gouvernement congolais face à cette guerre et sa "position ambigüe face à la souffrance de la population". 

Le bilan provisoire publié samedi 4 mai par le gouverneur du Nord-Kivu après les explosions des bombes dans les sites des déplacés près de Goma fait état de 14 morts et 35 blessés.

Dans une déclaration ce samedi dans la soirée à Goma, le gouverneur de province, le général major Peter Cirimwami, a dressé ce bilan provisoire, qualifiant cette attaque de crime de guerre.

La société civile de Kabeya-Kamwanga accuse l'administrateur de ce territoire du Kasaï-Oriental d’actes de tortures. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux depuis ce samedi 4 mai, ce dernier est aperçu en train de chicoter deux présumés voleurs des matériaux de construction d'une station-service.

Plus d’une centaine d’exposants prennent part à cette cinquième édition de Katanga Business Meeting (KBM), qui a ouvert ses portes vendredi 3 mai à Kolwezi (Lualaba).

Les écoles, les marchés, les structures sanitaires ont rouvert leurs portes et le trafic de voitures a repris depuis vendredi 3 mai sur toute l’étendue du territoire d’Aru, en Ituri.

Cependant, le transport en commun est toujours suspendu.

Cette mesure d’assouplissement de la ville morte a été prise à l’issue de deux jours de discussions entre le comité local de sécurité et la société civile qui a décrété trois journées de cessation d’activités.

Olivier Ndoole, défenseur congolais de l'environnement et des droits fonciers des communautés locales a obtenu le prestigieux prix Global Citizen 2024, mercredi 3 mai à New York (Etats-Unis). Cet activiste a été primé dans la catégorie climat, reforestation et nature.

L’ONG humanitaire Médecins sans frontières a signalé samedi 4 mai, de nouveaux déplacements de personnes qui affluent vers le site de déplacés de Rusayo 3, situé dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu.

La cour militaire de Goma (Nord-Kivu) a condamné vendredi 3 mai, huit officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Ces officiers de la 223e brigade étaient entre autres poursuivis pour lâcheté et incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline.

Vingt-quatre heures après les échanges de tirs de l'artillerie lourde autour des camps de déplacés au quartier Lac Vert et à Mugunga (Nord-Kivu), et qui a fait plusieurs morts et des blessés dont des enfants, les réactions des humanitaires se multiplient tant au niveau national qu'international. 

Le Haut-Commissariat des Nations unies des Nations pour les réfugiés (HCR) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) condamnent fermement le bombardement vendredi 3 mai de trois sites de personnes déplacées, dans les quartiers du Lac-vert, Lushagala et de Mugunga à l'Ouest de la ville de Goma, au Nord-Kivu.

À la suite de l’attaque à la bombe perpétrée le matin du vendredi 3 mai au camp des déplacés de Mugunga près de Goma, causant la mort de plusieurs de ses compatriotes, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a décidé de regagner le pays ce week-end, annonce ce samedi 4 mai le compte X de la Présidence de la République.

En marge de la journée de la presse vendredi 3 mai, le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) du Maniema, Shabani Yusufu, a félicité les journalistes pour leur comportement exemplaire depuis le début de l’année 2024.  

Le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin a présenté vendredi 3 mai à la presse à Goma une dizaine de présumés bandits armés et des voleurs, arrêtés lors de l’opération dénommée « Safisha mji wa Goma » (NDLR : Nettoyer Goma de ses impuretés, le terme impureté faisant référence à  l’insécurité).

Le Gouvernement a dénoncé, vendredi 3 mai, le bombardement du site de déplacés de Lushagala, par de présumés rebelles du M23, à Goma (Nord-Kivu).

Son porte-parole, Patrick Muyaya a qualifié, sur son compte X, cet acte d’un nouveau crime de guerre :

« Des crimes que le gouvernement continue à documenter ».

La Première ministre Judith Suminwa Tuluka se dit elle aussi indignée et qualifie cette attaque de lâche et de barbare.

L’ambassadeur de l’Allemagne en RDC, Ingo Herbert a salué, vendredi 3 mai, des journalistes qui travaillent avec sérénité, courage et indépendance dans ce temps de réseaux sociaux.

Ce diplomate germain l’a affirmé à Kinshasa en marge de la journée internationale de la liberté de la presse :

La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a fermement condamné, vendredi 3 mai, le bombardement de sites de déplacés, situés au quartier Lac-Vert et Mugunga, dans l’Ouest de Goma (Nord-Kivu).

Elle l’a exprimé dans un communiqué dont une copie est parvenue le même vendredi à Radio Okapi.

Bintou Keita a regretté que ces attaques à la bombe aient coûté la vie à plusieurs civils dont 6 enfants ainsi que de nombreux blessés.

La RDC est classée 123e sur 180 pays dans le rapport du Reporter sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse, publié vendredi 3 mai 2024.

Cette structure a publié ce document en marge de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année.

Reporter sans frontière a également noté le pluralisme des médias en RDC.

Il a déploré que le secteur des médias soit fortement affecté par le conflit entre les (FARDC) et les rebelles du M23 dans le Nord-Kivu.