Félix Tshisekedi et sa Chaîne de Commandement : L'Ascension et la Chute d'un Président, Pourquoi l'Abstention est Incontournable

L'homme a échoué, et il a échoué de manière éclatante, au point de se transformer en un dictateur, ce qui, en toute vérité, va à l'encontre de sa nature.

Fils à Papa

Félix Tshisekedi est né dans l'opulence, même si les tourments politiques endurés par son père, Étienne Tshisekedi, l'ont conduit à l'arrière-pays. Après une période d'exil familial en Europe, où il a dû apprendre à se débrouiller, le destin l'a fait croiser la route de Denise Nyakero, une orpheline dont les parents avaient été tués dans un accident de la circulation à Bukavu. Malheureusement, tout ce qu'il touche semble condamné : de nombreuses personnes ont péri à sa suite, y compris son oncle paternel et son cousin Gilbert Mundela, un homme qui avait milité pendant plus de trente ans pour l'UDPS à Washington DC, USA. Paix à son âme.

 

 

Sous-Estimé Par J. Kabila

Dans une sorte de loterie du siècle, il est parvenu à la magistrature suprême grâce à Joseph Kabila, qui, après avoir regardé de trop près le film "Le Dîner de Cons", croyait avoir trouvé son "Con", une marionnette qu'il pourrait manipuler jusqu'à ce qu'il reprenne le pouvoir. Hélas...

N'étant pas préparé à diriger le pays, sans cursus académique ni expérience en gestion, son aventure était vouée à l'échec, c'est-à-dire perdue d'avance. Désormais, le pays navigue à vue : amateurisme, triomphalisme, culte de la personnalité  en passant par le fameux « djalelo », manque criant de leadership, détournements intempestifs, manque de clairvoyance, etc... Mais quelles perspectives pour l'avenir ? Comme un point d'exclamation, les massacres qu'il a ordonnés, coûtant la vie à plus de 140 Wazalendo à Goma et plus de trois cent blessés, ont été le dernier clou dans le cercueil de sa présidence et l'illusion d'un deuxième mandat.

 

La Honte : Un Vice Premier Ministre Qui n’y Pige Rien

Pour illustrer la déconfiture, regardez cette vidéo et écoutez la voix qui dicte les paroles du Vice-Premier Ministre de l'Intérieur, Mr. Peter Kazadi. Comment un tel individu est-il parvenu à occuper un poste aussi stratégique ? Dieu seul le sait !

Cependant, tout observateur averti sait qu'en politique, aucun président ne décide de devenir un tyran dictateur. Ce ne sont pas des forces sataniques qui poussent des individus tels qu'Hitler, Mussolini, Paul Kagame, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi vers la dictature. C'est plutôt l'ignorance qui est à la base de tout. Oui, il faut incriminer l'ignorance et non Lucifer. Et comme le disent les Baswahili du Grand Kivu : « Yibage omukanwa ka nayo arhenga », ce qui signifie : « La décision d'égorger une vache émane du propriétaire ». Félix Tshisekedi est prêt à sacrifier qui il veut pour se maintenir au pouvoir. Vital Kamerhe ne peut pas nous contredire."

 

Le Massacre du 30 Août à Goma

Avant de pousser plus loin, rappelons une sagesse du Grand Kivu qui dit également: « Nta mulenga nk’oyunvirhe », ce qui signifie : « Il n'y a pas de plus malin que celui qui comprend ». Examinons simplement l'épisode des massacres de Goma :

La Maison Militaire apprend que les Wazalendo prévoient de manifester contre les forces de la MONUC et de l'EAC. Le Gouverneur militaire de la province du Nord Kivu envisage d'utiliser la police pour réprimer les manifestations des Wazalendo. L'information est présentée à Félix Tshisekedi, selon laquelle les Wazalendo seraient en connivence avec les forces ennemies.

 

N'ayant personne qui a infiltré ce groupe (le Mossad israélien ou le FBI américain l'auraient fait), et ne pouvant pas confirmer les intentions des Wazalendo, il ordonne au Général Gabi de les réprimer de manière musclée. Le Général-Major Ephraïm Kabi Kiriza donne des instructions au colonel Mike Mikombe à Goma vers 3:15 heure du matin pour exécuter les ordres du président. Les jeunes de Garde Republicaise, fraîchement formés, ne peuvent pas désobéir aux ordres, quitte le camp Katindo vers 3:20 heure du matin et abattent les Wazalendo tard dans la nuit vers 4:15 heure du matin, dans leur église. Ceux qui échappent à ce carnage sont abattus à bout portant en pleine rue vers 6:20 heure du matin, sans aucune tentative de camouflage. Les corps sont jetés comme des sacs de riz dans les camions vers 7:30 heure du matin. D'autres cadavres sont envoyés à Sake, où ils sont habillés avec des uniformes pour les lier aux M-23 et jetter dans des fausses communes. Nous nous rappelons un autre proverbe de l'Est de la RD Congo qui dit : « engulumira erhalaza muliro », traduction : « toute force violente détruit mais ne construit pas. »

 

Les Médias Sociaux

Bientôt, les premières images filtrent et circulent sur les médias sociaux, et Félix Tshisekedi devient désormais un dictateur tyran décrié. Emmanuel Macron ne mâche pas ses mots, la CPI et Washington suivent de près l'affaire, et les conséquences ne tarderont pas à se concrétiser.

 

Pour ajouter l'insulte aux meurtres et aux blessures infligées aux pauvres Baswahili de l'Est, il envoie le Général Jacques Nduru Chaligonza pour assurer l'intérim du Général Constant Ndima et ordonne un jugement précipité pour anticiper la CPI et classer l'affaire parmi tant d'autres meurtres, détentions forcées, et autres crimes contre l'humanité commis par la République. Notons deux erreurs majeures que les lieutenants de Tshisekedi ne pourront pas éviter et qui les poursuivront jusqu'aux portes de l'enfer.

 

Ce général a un passé lourd au point de se demander si Félix Tshisekedi avait toutes ses facultés mentales lorsqu'il a accepté une telle nomination. Décidément, il doit y avoir quelqu'un, voire un groupe de personnes, déterminé à couler Félix Tshisekedi.

 

Un General Avec un Passé Entaché du Sang

Il est à noter qu'il s'agit « d'un ancien rebelle du RCD-K/ML, puis de l'UPC, et de sa branche militaire dirigée par Thomas Lubanga, condamné par la CPI en 2012. Jacques Nduru Chaligonza a été le chef d'État-Major de la rébellion de l'UPC. Il a été intégré dans les FARDC après le processus de brassage et a suivi une formation dispensée par l'armée ougandaise. En 2007, Joseph Kabila l'a nommé général de brigade pour commander la base de Kitona. Il a ensuite été le commandant des opérations des secteurs Sukola 1 et 2 (Beni et Rutshuru) », selon @afrikarabia.

 

Le Seul Chemin Honorable et Non Suicidaire

En résumé, Félix Tshisekedi est dans une impasse. La seule façon d'assurer son avenir, ainsi que celui de sa famille politique et biologique, est de s'abstenir et d'organiser des élections transparentes. Le monde entier le félicitera pour avoir préservé la démocratie congolaise, mais de nombreuses charges pèseront sur lui s'il persiste.

 

Du point de vue arithmétique, il est impossible pour lui de gagner : le Grand Kivu, avec environ 20 millions d'habitants, lui est fermé. Il en va de même pour le Grand Katanga, le Bandundu, la grande province orientale, 60% du Grand Kasaï Occidentale, 80% du Bas Congo et 70% de la ville de Kinshasa. Tout le monde attend voir comment il agira en matière d'inclusion et de manipulation des votes.

 

C'est un secret de polichinelle, tout le monde attend de voir s'il trichera, alors et seulement alors, le vent de l'Afrique de l'Ouest soufflera en RD Congo. Nous rappelons l'expression du Sud-Kivu qui dit : « Akarhonde karhafa okuku bulembo », ce qui signifie : « Un homme averti en vaut deux."