Vital Kamerhe : Homme d'État ou Politicien au Bas-Congo ? Un Autre Accueil Peu Honorable

Le tumulte entourant le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe au Bas-Congo continue de faire des vagues. Accusé de vol par une foule de jeunes manifestants, il se retrouve au cœur d'une tempête médiatique qui met en lumière des questions fondamentales sur sa réputation et son avenir politique. Nous allons nous étaler sur la notion d’homme d’État comparativement à la notion d’homme politique pour donner de clarté a cet article.

Par définition, un homme d'État est un individu qui se distingue par son leadership exceptionnel, sa vision à long terme pour son pays et son engagement envers le bien-être de la nation. Il prend des décisions guidées par des principes de bonne gouvernance et de responsabilité envers la collectivité. Exemples : Nelson Mandela, Winston Churchill, Mahatma Gandhi, Mikhaïl Gorbatchev, Angela Merkel.

 

En opposé, un politicien est une personne impliquée en politique, mais qui peut parfois se concentrer sur des intérêts personnels ou partisans plutôt que sur le bien-être de la nation. Leurs actions peuvent être motivées par des gains politiques à court terme. Exemples : Vladimir Poutine, Xi Jinping, Emmanuel Macron, Joe Biden.

 

Les appels des sages Baswahili doivent se multiplier, exhortant le leader controversé à prendre du recul et à laisser s'apaiser la tempête de controverses qui l'entoure. Pour avoir été sur le banc des accusés, il ne peut pas se rendre compte de dégâts que le procès de 100 jours avait fait de son image d’homme politique. L'honneur, semble-t-il, est devenu une denrée rare dans cette équation politique, et l'avenir de Kamerhe est en suspens.

 

Pourtant, sous d'autres cieux et dans d'autres cultures, la voie à suivre pourrait être claire. À son âge, et avec la richesse qu'il a accumulée, Kamerhe pourrait envisager une réinvention radicale de sa carrière politique. Il pourrait choisir de créer une université, en devenir le recteur et ainsi modeler la jeunesse à son image, partageant ses valeurs et son savoir en créant les leaders de demain.

 

Une autre option pourrait consister à solliciter un poste d'ambassadeur, s'éloignant ainsi du tumulte politique de la RD Congo pour un temps. Ou encore, il pourrait embrasser le secteur agro-industriel, contribuant ainsi à nourrir une population qui crie famine dans le pays. De plus, Kamerhe pourrait envisager la création d'un Think Tank Économique pour influencer la trajectoire économique de la RD Congo. Hélas !

 

Le paradoxe réside dans le fait que Kamerhe se trouve aujourd'hui humilié par un régime qui ne lui a pas fait de cadeau, le présentant comme un simple malfrat aux yeux du monde entier. Est-ce là un destin inéluctable ou le début d'une nouvelle opportunité ?

 

L'espoir réside peut-être dans l'intervention des sages Baswahili, qui pourraient conseiller au Vice-Premier Ministre de réduire ses apparitions médiatiques et de se retirer progressivement de l'arène politique. Cependant, une question persiste : pourra-t-il jamais prétendre au statut d'homme d'État, ou restera-t-il un politicien avec un lourd bagage ?

 

L'avenir politique de Vital Kamerhe reste incertain, mais une chose est sûre : sa destinée est entre ses mains, et les choix qu'il fera dans les prochains mois pourraient bien définir son héritage politique. Ce qui est absolument sure, souffrant du syndrome de Stockholm, est qu’il ne sera jamais alors au grand jamais, le président de la RD Congo en adoptant sa cohabitation avec son tombeur d’hier.