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Felix Tshisekedi, Denis Kadima

Illégitimité Double et Fraude Électorale en RDC : L'Assemblée Nationale Monoethnique en Question

C'est un coup double sur le plan politique concernant les deux fraudes électorales successives de Félix Tshisekedi, la victoire écrasante de Martin Fayulu en 2018 et celle de Moïse Katumbi en 2023.

À l'instar de l'ancien président Mobutu, qui visait à modeler son régime sur les 300 grandes familles belges détenant le pouvoir et la richesse en Belgique, Félix Tshisekedi imite, mais il le fait très mal. Il semble que ce soit le seul modèle que Félix Tshisekedi ait appris, et à son tour, il souhaite nommer les barons de son régime. Ces barons modifieront la constitution de la RD Congo pour la faire correspondre à leurs besoins, perpétuant ainsi le régime illégal et frauduleux de Félix Tshisekedi. Comme l'a dit @SimaroNgongoMba, « Denis Kadima vient de terminer sa mission de démanteler la démocratie électorale congolaise pour la transformer en une autocratie tshisekedienne. »

En effet, la République démocratique du Congo (RDC) se retrouve aujourd'hui au cœur d'une controverse politique. Des allégations émergentes de fraude électorale tournent autour de l'annonce récente par la CENI de 215 députés kasaïens à l'Assemblée nationale pour consolider le pouvoir de Félix Tshisekedi, soulevant des questions sur la diversité et la représentativité dans ce pays riche en cultures ethniques.

La RDC, avec ses plus de 450 ethnies, a une histoire complexe marquée par des tensions ethniques et politiques. Le Dialogue intercongolais de Sun City avait abouti à un pacte républicain visant à promouvoir l'unité nationale. Cette nomination récente remet-elle en question cet équilibre délicat ? Absolument ! Comme l'a chanté le légendaire Papa Wemba, « Il suffit d'une allumette pour incendier une maison. » Cette allumette s'appelle Denis Kadima, qui, sous l'impulsion de Félix Tshisekedi, est en train d’arçonner RD Congo.

Le cœur de l'accusation repose sur le fait que Tshisekedi ait favorisé sa propre ethnie, les Kasaïens, dans les nominations à l'Assemblée nationale, leur attribuant 215 sièges, ainsi qu'une petite portion du Sud-Kivu pour obtenir une majorité absolue. Cette approche soulève des questions sur l'équité et la diversité au sein du gouvernement.

L'opposition, notamment l'Alliance Fleuve Congo dirigée par Corneille Nangaa, accuse Tshisekedi de rompre le pacte républicain et de menacer la stabilité du pays. Ces nominations pourraient entraîner une augmentation des tensions ethniques et politiques. Des experts et des analystes politiques remettent en question la légalité de ces nominations et leurs implications pour la démocratie en RDC. S'agit-il d'un pas en arrière pour une gouvernance inclusive ? Ainsi, @SimaroNgongoMba a raison d'affirmer que « à la crise de légitimité de 2019 s'ajoute la crise d'inéligibilité de Tshisekedi et de ses députés .»

De l'excès de zèle et du triomphalisme des nouveaux barons nommés naîtront les germes de leur propre destruction. Le régime dictatorial alimentera la radicalisation des patriotes congolais qui aspirent à un État de droit, à l'équité sociale et au bonheur collectif, plutôt qu'au bonheur d'un petit groupe d'individus.

Une petite poignée de patriotes déterminés et animés comme des justiciers peut, tel un tison, changer la donne par des actions ponctuelles et asymétriques contre la superstructure politique que Félix Tshisekedi et Denis Kadima annonceront le 14 janvier 2024.

À très bientôt.

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