Attention : Guerre de Cent Ans à l’Est de la RDC ? Le M-23 se Divise en Plusieurs Groupes Secrets

La Stratégie de la Troïka Derrière les Guerres de l’Est

« Gagner sans combattre ». Cette phrase, souvent attribuée à Sun Tzu dans son ouvrage classique « L’Art de la guerre », exprime l’idée que la véritable habileté dans la stratégie militaire réside dans la capacité à obtenir la victoire sans recourir à la violence directe. Plutôt que de s’engager dans des conflits ouverts et destructeurs, il est préférable d’utiliser la ruse, la diplomatie, la manipulation ou d’autres moyens pour atteindre ses objectifs sans avoir à affronter l’ennemi sur le champ de bataille. Le Rwanda, bien que trop faible, est passé maitre dans cette approche. En somme, « gagner sans combattre » signifie trouver des moyens de remporter la victoire de manière astucieuse et sans confrontation directe. Nous verrons dans les paragraphes qui suivent, le pourquoi des guerres en série à l’Est de la RD Congo et nous allons rejoindre l’énigmatique « Morning Star » pour récupérer la même stratégie du grand stratège militaire chinois Sun Tzu et stopper ces guerres.

À défaut d’une « Guerre De Cent Ans » à l’Est, la stratégie préférable de « Gagner Sans Combattre » donnerait à la Troïka occidentale ce dont ils ont besoin pour retarder l’inévitable : survivre face à la menace économique des BRICS. Cette troïka est composé par les Etats-Unis qui joue plutôt au « baby-sitting » pour la France et l’Angleterre.

Une Guerre Régionale ?

En effet, il y a eu des violents combats entre les FARDC, Wazalendo et la SADC face aux rebelles M-23 — qui englobent les RDF (Rwanda Defense Force), UDF (Uganda Defense Force) et KDF (Kenya Defense Force) — d’une violence inédite la semaine dernière. Malgré les pertes énormes des ennemis de la RD Congo, ces affrontements ont démontré que le Grand Kivu est et reste une région instable. Cela pourrait durer tant que Kagame reste en vie.

En effet, selon RFI, « La situation fait planer le risque d’une déflagration au niveau régional, d’une intensification très forte avec une composante régionale accrue, une implication de divers pays de la région de manière renforcée de part et d’autre », a dit Patient Ligodi. Et d’ajouter : « Nous sommes déterminés du côté de l’ONU à faire en sorte que la communauté internationale et le Conseil de Sécurité soient alertés des dangers de cette situation », a-t-il déclaré.

Les Congolais ne doivent pas compter ni sur la communauté internationale ni sur la diplomatie contradictoire de la Troïka, à savoir les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, qui tolèrent le génocide à l’Est de la RDC et, dans le cas de la Grande-Bretagne, équipent les M-23 par l’intermédiaire du Rwanda.

Guerre de Cent Ans ?

Ce que les Congolais doivent savoir, c’est que ce qui se passe à Goma est une lutte de survie pour l’Europe occidentale. Ils sont très organisés, tout est codifié et inclus dans leur PIB, mais ce sont des pays pauvres, sans ressource naturelle, et même s’ils sont riches en Dollars, en Euro ou en livre sterling, leur richesse n’est pas proportionnelle aux réserves d’or dont ils disposent. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que certaines économies de l’Europe occidentale commencent à tomber.

Quand on regarde de très près, ce sont des petits pays qui vivent encore des richesses gratuites tirées de leurs anciennes colonies, mais avec une grande charge sociale qui demande de puiser la richesse quelque part. Chasser de l’Afrique de l’Ouest et de la République Centre-Africaine, la France n’a pas le choix que de soutenir Paul Kagame, sinon c’est la Banqueroute du type Grecque.

La Grande-Bretagne est encore beaucoup plus stable que la France, mais elle voit le danger se profiler à l’horizon et cherche à atténuer les risques. Pour la Troïka et l’addition de la Pologne, dernièrement, l’espace Congo doit rester un « no man’s land » (un espace à tout le monde), pour assurer leurs économies d’une source gratuite des minerais prisés dans la nouvelle économie, entendez le coltan, le lithium et le cobalt dont ils ne disposent pas dans leur territoire.

Gagner sans combattre

Soit la RDC accepte les accords d’Addis-Abeba qui balkanisent administrativement la RDC, soit la guerre. Les Accords d’Addis-Abeba permettraient à ces puissances de vider les populations locales, de transplanter des populations venant d’un Rwanda surpeuplé et d’exploiter calmement les matières premières nécessaires pour leurs industries en vue d’avoir une chance d’entrer en compétition avec la Chine et l’économie de l’Inde qui vient derrière en galopant. C’est du Gagnant-Gagnant entre le Rwanda et la Troïka occidentale.

À défaut de ces accords, la Troïka est déterminée à infliger le maximum de peines possibles à la RD Congo jusqu’à ce que Kinshasa lâche son entêtement. Déjà la ville de Goma, une ville de plus de 2 millions d’habitants est suffoquée et la ville de Bukavu est menacée. Nous postulons que les menaces sur Goma sont juste une diversion pour capturer une grande ville. Bukavu est la plus facile, mais Kisangani donnerait une voie directe sur Kinshasa. Rien que la capture de l’aéroport de Bukavu mettrait les drônes hors d’état de nuire. Ceci veut dire que stratégiquement, Bukavu est plus prisée que la ville de Goma. La population de Bukavu qui nous lit depuis 2015 connait la fiabilité et le degré de notre analyse et devrait adopter la stratégie léguée par le bienheureux Monseigneur Munzihirwa : NE PAS FUIR ET NE PAS QUITTER VOS MAISONS.

Changement de stratégie après les énormes pertes de Sake

La contre-attaque à Sake a été attribuée à une coalition impliquant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les Wazalendo et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Selon les images sur le réseau sociaux,  les cadavres et les armes abandonnées par les rebelles, il s'avère que les soldats rwandais, ougandais et kenyans font partie du M-23 et sont impliqués dans les conflits de l'Est. Les marques sur les munitions et armes indiquent que la Grande-Bretagne était le fournisseur du matériel.

D’après un porte-parole de Wazalendo, "les Wazalendo sont maintenant équipés avec les [armes et] munitions que l'armée rwandaise et les terroristes M-23/RDF ont abandonnées sous la puissance de feu des FARDC. Ils disent sincèrement merci à l'armée rwandaise pour sa contribution."

Il s'avère selon d’autres sources que « Paul Kagame n'arrive toujours pas à digérer ces lourdes pertes infligées à son armée. Plus de 449 soldats de la Force spéciale rwandaise et 47 mercenaires US auraient perdu la vie le mercredi 07 février sur le tronçon de Sake. Et un arsenal militaire important a été détruit et récupéré par les FARDC et les patriotes résistants WAZALENDO. » La même source affirme que le général Mubarak Munganga, Chef d'État-major général de l'armée rwandaise, aurait été limogé. Cette information n’a pas été verifiée.

Ainsi, avec les pertes humaines et matérielles encaissées par le Rwanda, malgré la bonne volonté de Paul Kagame, il arrivera à un point où il sera bloqué. Ils perdent tellement d'armement et des hommes, ce qui affirme que réellement, le Rwanda n'est qu'une façade de la communauté internationale et multinationale qui tiennent à garder la déstabilisation du grand Kivu et de l'Ituri pour avoir accès gratuitement aux minerais stratégiques et terres rares.

Divisions géographiques des factions M-23

Suite à une réunion mercredi, le M-23 s'est scindé en trois groupes, se dispersant dans différentes régions, dont Bunagana, Sake et Nyiragongo. Ceci advient après le constat qu'il n'y a pas de gains territoriaux suite aux attaques aériennes par les avions de chasse Sukhoi et les drones. La dispersion des troupes aurait été une stratégie adoptée pour atténuer de grosses pertes. Il s'ensuit les trois groupes ci-après :

1. Les anciens militaires de l'EAC de l'Ouganda, devenus M-23, vont occuper la forêt de Bunagana.
2. Les forces spéciales du Rwanda vont occuper les montagnes de Sake.
3. Les forces du Kenya seront perchées sur le territoire de Nyiragongo.

Une Simple Solution : Effacer le tableau

L'énigmatique « Morning Star » avait bien analysé comment défaire cet étau autour de la RDC. De la même façon que le président Mobutu avait nationalisé l'Union Minière du Haut Katanga qui appartenait à la Société Générale de la Belgique et qui était à la base de la déstabilisation des années 1960, la RD Congo doit annuler tous les accords (Lémera, Addis-Abeba, Nairobi et les contrats avec le Rwanda)  signés par la RD Congo depuis 1997. Le faire va vider les soi-disant négociations de leur substance et remettre le curseur au point zéro. Évidemment, cela demande du courage, mais c'est ça la solution. Il faut le faire avant qu'une grande ville ne tombe, car l'article 217 de la constitution va à contre-courant des intérêts de la RD Congo. Cet article dit : « La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d'association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l'unité africaine. »

Cependant, après les élections frauduleuses de 2023, changer la constitution, tel que conseillé par « Morning Star », précipiterait l'effondrement interne de la RD Congo. Il y a deux hautes personnalités auprès de Félix Tshisekedi dont nous taisons encore les noms, qui doivent être neutralisées, car elles sont en connivence avec les Rwandais et présentent une menace réelle pour Fatshi. Ils sont insoupçonnables et ont le prototype des agents dormants que le Rwanda peut activer à n'importe quel moment. Annuler tous les accords : Lemera, Addis-Abeba, Nairobi et les autres accords cachés avec le Rwanda est l'unique et la seule façon de stopper la guerre. Il y aura de soubresauts qui vont passer… les pays d’Afrique de l’Ouest ont montré un exemple à suivre

À très bientôt.