Le Secret Bien Gardé : La RD Congo et Son Président dans le Soubresaut du Coma ?

Jamais dans l'histoire de l'humanité moderne, un peuple n'a été aussi manipulé, assujetti et trompé que le peuple congolais. Telles des brebis, ils attendent un nouveau maître ou bourreau qui viendra cette fois-ci, sans pitié, les exterminer. Pourtant, les signaux sont clairs : le président est soit arrêté, soit en soins intensifs. Oubliez les montages de fausses vidéos et les photos altérées. Saluons la façon dont la famille Tshisekedi a verrouillé les informations sur l'état critique de Tshisekedi. Revenons au début.

Le 6 avril, il y a donc 14 jours, Félix Tshisekedi part en villégiature à Nsele à Kinshasa. Pour une raison encore inconnue, de la Nsele, il se rend à Ndjili et embarque dans son avion en direction de l'inconnu. Selon plusieurs sources, il fait escale à Kigali, en commémoration du génocide des Tutsis où tous les acteurs de 1994 comme Bill Clinton, Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Tony Blair se regroupent.

Un journaliste belge, faisant simplement son travail, publie la présence de Tshisekedi, un secret de Polichinelle censé rester confidentiel. Le démenti n'échappe pas à la résistance civile congolaise basée à Paris, qui commence à traquer l'arrivée de Félix Tshisekedi en Europe. Le mystère plane, car il faut admettre que Tshisekedi ne suit jamais un itinéraire aérien classique. Le mystère s'épaissit lorsque son avion, probablement vidé de sa présence, prend la direction de l'Europe de l'Est pour brouiller les pistes, soutenant ainsi la thèse de vacances aux Bahamas, alors que le président est resté en Europe. Rien n'échappe aux résistants congolais en Europe qui se mobilisent pour le 28 avril 2024 afin de protester à son arrivée programmée sur les Champs-Élysées.

Au pays, toutes les autorités sont dans le noir, y compris celles de la RVA et l’ANR qui devraient pourtant connaître l'itinéraire de l'avion présidentiel. Pouf ! Il a disparu. Sa cousine et son mari décèdent dans l’entretemps, de même qu'un de ses gardes du corps, sans qu'il y ait la moindre trace d'un président qui aime se rendre dans les "matanga" veillées funèbres. Selon une source proche du général Tshiwewe, sa dernière communication se déroule entre lui et ce dernier à propos de lors de la prise d'armes qu'il devait présider, mais exceptionnellement, le général Christian Tshiwewe Songesha s'en chargera. Ce dernier informe ouvertement les militaires et les policiers que le président est hors du pays.

Depuis lors, le mystère persiste et s'amplifie avec le départ nocturne de toute sa famille vers l'Europe. Qu'y a-t-il d'aussi urgent ?

Cela prête à de nombreuses interprétations, car après tout, un président ne peut pas disparaître dans un pays, sauf dans un pays où toutes les institutions sont déstructurées. Le Sénat, dont le président devrait agir par intérim, est déjà hors mandat. Il en va de même pour le Parlement et la Cour constitutionnelle, dont tous les membres sont hors mandat depuis le 8 avril 2024. Il y a deux Premiers ministres en place, dont les ministres continuent à gérer les affaires courantes. Parlez-vous d'un pays dysfonctionnel ?

Attendez, l'armée est complètement déstructurée, avec la femme du président, Denise Nyakeru, appelant souvent le général Tshiwewe pour évaluer la situation du pays et craignant un coup d'État, tandis que le grand frère de Tshisekedi, Jean Claude MULUMBA, le surveille de très près. Outre le cercle familial, dont la mère qui a récemment pris le dessus sur Denise Nyakeru, selon Jeune Afrique, « il faut comprendre cette façon de gouverner à l’aune d’une méfiance extrême. Félix a été mal élu, et une paranoïa totale, une peur permanente de la déstabilisation sévissent au sein du pouvoir, (…). Ce système ne sert pas seulement à gagner de l’argent, il permet aussi de s’assurer de conserver le pouvoir. Installer des gens qui ne sont rien et vous doivent tout est le meilleur moyen de s’assurer leur loyauté. »

En bref, aucune force interne ou institutionnelle ne peut se mobiliser pour prendre un pouvoir qui est dans la rue depuis 14 jours et comptant... Pourtant, la prise de pouvoir est si simple qu'en trois heures, le pays pourrait être libéré. Un petit groupe d'officiers pourrait se réunir et prendre le pouvoir, car le peuple serait un amplificateur puissant capable de repousser toute force provenant de la garde présidentielle ou un renfort venant de Kibomango.

Oubliez la menace de Corneille Nangaa qui est lointaine, les officiers congolais qui me lisent doivent agir impérativement, sinon les Rwandais vont bientôt frapper à la porte de Kinshasa et s'y installer. L'étau se resserre et les officiers chanceux qui ne seront ni tués ni mis en retraite n'auront que leurs yeux pour pleurer. Les soldats rwandais sont déjà en République centrafricaine, à Brazzaville et en Angola. La seule chose qui retient Paul Kagame d'envahir Kinshasa est le feu vert de Washington, qui préférerait une prise de pouvoir interne pour éviter un bain de sang à Kinshasa, ce qui pourrait déstabiliser toute la région d'Afrique centrale.

En bref, Félix Tshisekedi est dans un état d'incapacité totale et le pays n'est pas dirigé. S'il survit, il ne pourra pas redresser la barre du Congo vers un abîme sûr et imminent. Le temps d'agir est maintenant, pas demain.

À bon entendeur, salut.