Controverses et Contradictions : Qui est le véritable candidat de l’étranger ? Les dilemmes d’un pouvoir en perte de vitesse
Les enquêtes récentes de "La Libre Belgique" ont ouvert un débat sur la correspondance entre les actions du Président Félix Tshisekedi et ses déclarations proclamées. Bien qu'il ait mis l'accent sur la lutte contre l'influence étrangère durant son mandat, il a ciblé son adversaire politique Moïse Katumbi, le qualifiant de « candidat de l'étranger ». Toutefois, la divulgation de sa résidence coûteuse en Belgique pose des questions sur la cohérence de sa rhétorique.
Le discours du président génère des divisions, en particulier dans des régions comme le Sud et le Nord Kivu. Curieusement, ni lui ni sa femme Denise Nyakeru n'ont investi dans ces régions, et de plus, des allégations graves ont été portées contre Félix Tshisekedi concernant un incident tragique récent ou 150 Wazalendo avaient été massacrés. Cette situation interroge sur l'étendue de la mémoire collective.
Une Villa Luxueuse en Belgique
Le Président Tshisekedi et son épouse dépensent 20 000 euros par mois pour louer une villa à Uccle. Le coût équivaut à la rémunération de cent enseignants ou policiers congolais. La villa, héritée de l'époque de Mobutu, est actuellement la propriété de l'homme d'affaires belge Robert Levy et est gérée par Interimmeuble SA.
Contrairement à Tshisekedi, Moise Katumbi est originaire de Kashobwe dans le grand Katanga, où il a débuté ses activités commerciales et où se situe sa résidence principale.
Le Cercle privé du Président et la Question de la Nationalité
Proximité avec des Étrangers
Denise Nyakeru Tshisekedi, ainsi que d'autres membres proches du Président, incluant sa belle-sœur et des fonctionnaires de son cabinet, possèdent la nationalité belge. Cette situation présente un contraste remarquable avec le discours nationaliste véhiculé par Tshisekedi.
Le cercle intime de Moise Katumbi, en revanche, se compose exclusivement de Congolais, y compris Salomon Id Kalonda, Olivier Kamitatu et Christian Mwando Nsimba parmi tant d’autres.
L’Attaque contre Moïse Katumbi
Parallèlement, Tshisekedi accuse Katumbi d'être un étranger, en dépit de ses contributions notables en RDC. Cette critique fragilise la crédibilité de Tshisekedi, qui lui-même n'a pas réalisé d'investissements significatifs en RDC. Il n'a aucune propriété personnelle en RDC et pendant les cinq années de son mandat, il n'a jamais passé une nuit dans son village natal, préférant voyager à l'étranger.
Conclusion :
Ces révélations suggèrent un décalage entre le discours nationaliste du Président Tshisekedi et ses agissements personnels. Elles amènent à s'interroger sur l'authenticité de sa politique et sur sa vision pour l'avenir de la RDC.
