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Felix Tshisekedi, Moise Katumbi, Martin fayulu

Le Grand Silence Assourdissant : Pourquoi un conclave à trois ? Félix Tshisekedi — Moïse Katumbi et Martin Fayulu, Est Une Impérative

La situation actuelle du pays est si préoccupante qu’il est légitime de se demander si la quête du pouvoir de nos politiciens ne contribue pas volontairement aux enjeux de la balkanisation qui sévit à l’est de la RD Congo. Alors que la nation entière se réjouissait de la victoire des Léopards contre la Guinée avec un score de 3-1, des événements tragiques se sont déroulés à Goma, où les obus sont tombés, et la Garde républicaine sous la direction de Félix Tshisekedi a été impliquée dans un carnage à Fungurume et au Lualaba en pleine lumière du jour, suscitant une inquiétude grandissante.

Comme nous l’avions mentionné précédemment et réitérons à présent, le mandat de Félix Tshisekedi a été entaché par la «fraude électorale», ce qui soulève des doutes quant à sa légitimité pour diriger le pays. Cette situation de désolidarisation du peuple à l’égard du pouvoir pourrait être exploitée par des groupes rebelles, soit pour renverser le régime en place, soit pour diviser davantage le pays. Contrairement à Laurent-Désiré Kabila, Félix Tshisekedi aura du mal à rallier la population derrière lui en raison de l’aspect tribal du pouvoir en place.

 

Le processus semble déjà en marche, et Félix Tshisekedi ne dispose pas d’une armée suffisamment puissante pour arrêter l’avancée de ces groupes. De plus, il ne reste qu’un seul des trois drones armés à sa disposition. En fait, une audio et la vidéo ici-bas d’un Wazalendo qui circule sur les réseaux sociaux dénoncent l’abandon du champ de bataille par le général «far» et qu’il faut remplacer les généraux qui dirigent les opérations.

 

Depuis le deuxième grand hold-up électoral, du 20 décembre 2023, l’opposition a été muselée et curieusement reste dans un silence assourdissant. Dans l’espace politique congolais, seule la course à la primature vient perturber ce grand silence. Pour ceux qui sont au parfum de ce qui se passe, il y a un embarras de choix, car les perspectives ne sont pas bonnes. La RD Congo est confrontée à l’équation binaire ci-après :

  1. Accepter le fait accompli de l’accession frauduleuse au deuxième mandat par Félix Tshisekedi quand bien même le monde entier et Félix Tshisekedi lui-même savent très bien que Moïse Katumbi est le véritable gagnant des élections du 20 décembre 2023.
  2. Ou, acceptez les nouveaux chefs rebelles qui avaient créé les conditions qui poussent le pays au bord du gouffre et qui pactisent avec les archiennemis de la RD Congo, entendez Paul Kagame et Yoweri Museveni. Ce sont deux pilules amères à avaler. De ce fait, il nous faut une troisième voie, d’ailleurs la seule voie viable qui reste pour sauver la RD Congo dans son intégrité.

 

Le régime de Félix Tshisekedi est infiltré jusqu’au point carré du président. Faut-il dénoncer les infiltrations et sauver le régime qui va se verser dans le triomphalisme juste après et proclamer le «bukalenga bwetu», entendez, «notre pouvoir», car c’est le même régime qui envoie la garde républicaine à Kasumbalesa et dans le Lualaba tué impunément. Nous postulons que les chefs de l’opposition ont la même information, mais laissent Félix Tshisekedi et ses milices tribales se débrouiller tous seuls de la même façon que feu Étienne Tshisekedi avait laissé le maréchal Mobutu se débrouiller seul avec l’avancée de l’AFDL.

 

Il n’est plus un secret que la ville de Goma est fortement infiltrée et l’infiltration de la ville de Bukavu est déjà fort avancée. Nous pensons que ce sont les États-Unis qui empêchent encore l’inévitable d’arriver, entendez la chute de la ville de Goma. Mais tout l’édifice sécuritaire de Félix Tshisekedi est fissuré et il suffit de peu pour que le tout tombe et que Félix Tshisekedi prenne la route de l’exil… s’il est chanceux.

 

Nous postulons que les grandes puissances ont toléré la fraude électorale sachant que Moïse Katumbi allait effectivement terminer la rébellion et réconcilier toutes les factions armées, ce qui allait mettre en échec le grand schéma de la balkanisation de la RD Congo. Félix Tshisekedi possède définitivement le profil du leader sans assise populaire qui va livrer la RD Congo, pieds et poings liés vers l’autel où il sera dépecé en trois grands morceaux pour garantir un accès illimité aux minerais stratégiques que regorge l’est de la RD Congo.

 

La solution reste pourtant simple, mais demande que Félix Tshisekedi se fasse violence pour convaincre la première dame, sa maman et ses fanatiques qu’il y a une vie après la présidence. Il s’est tellement rempli les poches qu’il peut se retirer et jouir du pactole qu’il a siphonné du pays pendant 5 ans. Bien placés, même ses arrière-petits-enfants vivront dans l’abondance. Désisté à cette proposition équivaut à jouer à la roulette russe. Nul ne sait quand la seule balle dans la chambre va être percutée une fois que la gâchette est pressée et… le cerveau vole en éclats.

 

Cependant, il est compréhensible que le pouvoir soit enivrant et que l’on pense que ce qui va arriver ne va pas arriver. Les marabouts et les pasteurs, dans un mélange hétéroclite, vous convaincront que l’inévitable ne va pas arriver jusqu’à ce que ce soit trop tard, car après tout, ce n’est pas leur vie qui est en danger.

 

Felix Tshisekedi ne doit pas compter sur Bemba, qui a dans l’entretemps emmené sa milice du Congo voisin, et qui en cas de trouble peut facilement évincer Felix Tshisekedi du pouvoir, quitte à demander le repli de M-23 à son ancien mentor, Yoweri Museveni. Nous nous passons de tout commentaire sur la grande distraction menée par Vitale Kamerhe, qui reste égal à lui-même : énigmatique et méritant ses nombreux sobriquets. À quoi bon une primature qui sera éphémère?

 

La seule solution de survie pour Felix Tshisekedi est d’appeler Moïse Katumbi et Martin Fayulu à un conclave secret à trois, et de se mettre d’accord sur la stratégie de survie de la RD Congo, et partant, de Felix Tshisekedi. Lorsque la population congolaise verra la fumée blanche, nous saurons que la solution est trouvée :

 

Moïse Katumbi deviendra le nouveau président, Martin Fayulu le Premier ministre, et Denis Kadima devra démissionner de la CENI. Seules les élections de députés seront organisées pour permettre à cette branche d’être légitime. À l’instar de Joseph Kabila, Felix Tshisekedi deviendra également un Sénateur à vie, et plusieurs membres de son parti auront de bons postes ministériels. Il obtiendra ainsi la protection de ses biens et de sa famille.

Toute autre solution n’est pas viable, car Felix Tshisekedi ne peut pas stopper l’inévitable, et le seul drone qui lui reste ne le protégera pas ni ne protégera pas la RD Congo de l’Armageddon qui l’attend. Il est donc encore temps d’entamer une telle négociation avant que la perte ne soit totale. Toute solution contraire est une folie.

 

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